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 "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"

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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 7 Icon_minitimeMer 28 Nov - 20:49

L'épilogue

Jarkov avait déjà une longue carrière derrière lui lorsque certains des écrits originels d'Aristote furent redécouverts. Il participa aux premiers pas de la conversion du dogme, prônant un aristotélicisme vivant. Toujours très virulent quant à l'inertie française, peiné du comportement de certains, épuisé d'avoir fait plus de cérémonie que quiconque à l'époque, Jarkov quitta la curie et les ordres. Il laissa la Bretagne aux mains des successeurs qu'il avait pris sous son aile très tôt, Gortzen, Latan et Bibineloden. Le lendemain de son départ, on apprit la mort du Pape Nicolas V et la nomination de son successeur le Saint Père Eugène V. Ayant discuté avec Nicolas V, la veille de sa mort qui lui avait semblé en parfaite santé de celui ci, Jarkov soupçonna un meurtre orchestré par le roi de France qui avait recontré Nicolas V lors d’un dîner orageux quelques heures avant sa mort. C’est l'une des raisons qui le poussa à lutter contre le roi de France lors de la fronde. Jarkov rejoignit la champagne où il périt lors de cette fameuse fronde.

Sa Vie Laïque

La vie de Jarkov fut exceptionnellement remplie. Il lui fut donné de participer à toutes les grandes arènes politique de son époque, il fut l'un des principaux protecteur de l'indépendance bretonne, fut l'un des fondateurs du Pars devenu aujourd'hui premier parti de France, il s'opposa contre toutes les tentatives d'hégémonie française, fut un ami fidèle des grands aristotéliciens de l'époque : Volpone, Marcus, Caedes, tous anciens cardinaux et bien d'autres. Il rédigea seul le plus important ouvrage juridique d'Occident : le grand coutumier breton, tint tête à toute la pairie de France qui voulait rogner sur l’autonomie traditionnelle bretonne et contribua à l'essor breton en possédant le record de longévité au poste de procureur.

Citations de l’illustre Jarkov

Jarkov a fondé l’inquisition sous sa forme la plus dure, allant peut être jusqu'à l'extrémisme dans sa rigueur.

Citation :
"Vous allez voir de quel bois je vous chauffe"

Citation :
“Le bûcher au bois de châtaignier : idéal pour les fêtes entre amis , il suffit de prendre les châtaignes avant de découper l'arbre en bûche et l'on cuit les châtaignes en regardant l'hérétique brûler.”

Quant à ses ennemis, il avait toujours une petite pensée pour eux :

Citation :
“Je vote pour qu'ils crèvent tous.”
Jarkov a toujours su donner un nouvel élan à l'Inquisition. Soutenu par les plus anciens de l'église, tout le monde aimait Jarkov.

Breizh a écrit:
Si tu tombes Jarkov, surtout dans des conditions comme celles-là, je tombe avec toi. Personne n'a le droit de s'attaquer à quelqu'un de la sorte, surtout toi. Ils connaîtront la revanche du Breton si cette histoire finit mal.
Il avait toujours cette formule sacrée qu'il avait lancé en tant qu'inquisiteur

Breizh a écrit:
“Ouvrez un pot de miel et toutes les mouches se ruent dessus.
Brûlez un phookaiste et tous les abrutis se convertissent à l'hérésie.”
Jarkov, cardinal Inquisiteur, faisait trembler ses ennemis, tout est si bien raconté par ses propres mots qu'il nous laisse découvrir dans sa croisade personnelle. Il n'avait pas cette envie que certains lui portaient de tuer à tout bout de champ. Pour lui, seul Dieu avait cette capacité d'enlever la vie.

Ainsi, Jarkov exposait ses faits à Jacques:

Citation :
“Mais et concernant l’autre commandement : « Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement. » , vous l’avez bel et bien transgressé en coulant le navire pirate puis les chaloupes , condamnant ainsi tous ces infidèles à une longue agonie en mer qui s’achèvera inéluctablement par la noyade.
-Nenni ! Je n’ai tué personne.
-Vraiment ? Pourtant tous ces gens doivent être mort à l’heure qu’il est et ne le seraient pas s’ils n’avaient point croisé votre route.
-Mais voyons frère Jacques , je n’ai rien fait d’autre que de casser un peu de bois à coup de hache et de pique , je n’ai frappé aucun de ces barbares et l’océan seul sera responsable de leur mort. Est ce ma faute si ces gens ne savent pas nager sur plusieurs kilomètres ? Bien sur que non. Et quand je suis parti , tous étaient vivants , si Dieu décide qu’ils doivent vivre alors il fera venir un autre navire qui les sauvera , sinon non , mais telle sera la volonté du Tout Puissant.”
Le départ

L'Inquisiteur Jarkov s'en allait un soir de 14 octobre 1453 sous ces paroles:

Citation :
“J'abandonne le poste d'inquisiteur, bonne continuation à vous et ne vous faites pas d'illusion sur l'inquisition , pour avoir été Grand Inquisiteur de l’Eglise, je peux vous affirmer que ce n'est pas que du vent... “
L’héritage Jarkovien

Strict et sévère, Jarkov ne tolérait pas la faiblesse. Absolutiste dans sa foi, il n'avait de respect que pour la Vérité ce qui le faisait paraître incroyablement intolérant aux yeux de ses contemporains. Ne rechignant pas à recourir à la force pour imposer la droiture, il mettait un point d'honneur à parler avec franchise, trop diront beaucoup. Toujours poursuivant l'idéal de Saint Arnvald, patron des hommes de loi, il respectait plus que tout autre la lettre de droit, bien que souvent prompt à médire des mauvais textes juridiques . Il pratiqua une justice vivante, joyeuse, mais toujours soucieuse de la conformité au droit. D'une froide impartialité, il répondait toujours présent lorsqu'on lui posait une question de droit et allait vers les modestes gens pour leur expliquer les subtilités juridiques qui leur échappait. Il défendit avec passion les innocents et pourchassa sans relâche les criminels, ce qui lui valut de demeurer aussi longtemps magistrat et la confiance placée en lui pour rédiger les lois. Nul procès qu'il mena ne fut brisé en appel, sauf le dernier qui amena sa démission et son retrait de la vie publique.

Relique

Sa main, gardée dans un coffret ouvragé, lui fut coupée par Caedes dans sa geôle lors de la Fronde. Cette main, auparavant un poing fermé, s’est détendue lors du Tro Breizh en présence de saintes reliques à Tréguier, signe d’apaisement des mânes de Jarkov. La relique sera conservée en la cathédrale de Rennes, posée sur sa Pierre fondatrice qui lui permit de suivre les travaux de fondations de celle ci. On attribue à cette pierre la capacité de faire avouer le prévenu frappé d’une sainte terreur.

Elément lié

La rigueur absolue de la loi dans la foi, symbole de l’Inquisition. La lumière des phares guidant les marins et les fidèles dans les brumes de la réalité. Saint Patron des Inquisiteurs et des Gardiens de phares.


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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 7 Icon_minitimeMer 28 Nov - 20:53

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Thématiques du Dogme : De l'Amour Pragmatique de Dieu

Moy, Odoacre, fils de Corinthe et tout entier voué à Dieu, Aristote, Christos et toute la Cour Céleste, vous présente sous forme de petit discours cette réflexion sur les peurs mortelles liées au devenir post-mortem de nos âmes immortelles ;

Je dédicace ce petit libelle à mon parrain et ami, le beau Cardinal, Duc de Beaujeu et Pair de France, pour tous ses bienfaits et son saint patronage.


Nombreuses sont les âmes simples à aimer Dieu par crainte de son Châtiment, par crainte de se voir conduit en la compagnie des Démons après leur mort et se noyer pour l’éternité dans un océan de souffrance.

Nombreuses sont les âmes simples à douter de l’Amour de Dieu, à croire qu’il serait Injuste avec eux et que malgré tous les efforts pour être de bons et vertueux Aristotéliciens, ils ne seront pas aimés assez du Tout-Puissant pour goûter à la Béatitude éternelle.

Certains clercs et gens qui osent se dire d’Eglise prétendent jouer avec ces peurs, ces craintes, terreurs et doutes pour mieux attirer ces âmes en soumission qu’ils croient Saincte et Nécessaire ; pourtant, la Foi ne saurait être le fruit de telles Stratégies, Tactiques et Coercitions. La Foi doit être pure, engendrée par l’Illumination personnelle accompagnée de Raison et de Logique : c’est par cette Raison et cette Logique que je compte vous démonstrer que Dieu vous aime et que vous êtes digne d’aller en Paradis.


Lorsque nous choisissons de mourir définitivement - car Dieu dans son infini clémence a donné aux hommes le choix de la résurrection infinie pour leur permettre de progresser dans leur Foi et leur Vertu - nos corps mortels se désagrègent, mais nos âmes immortelles survivent pour être jugées par le Créateur. Les uns seront sauvés et iront au Paradis, pour vivre en complète communion avec Dieu, parmi les Anges ; les autres, les damnés, il seront en compagnie des démons pour d’éternelles tortures.

Le Livre des Vertus nous apprend que le Paradis se trouve sur le Soleil, astre Solaire qui réchauffe la terre comme âme, et que les Enfers se trouvent sur la Lune, astre Vampire dont la clarté blafarde ne sert qu’aux actions perverses et malintentionnées de la Nuit.

Depuis la Nuit des Temps, et encore aujourd’hui, les Observateurs du Ciel et des Corps Célestes ont calculé la taille, la masse et le poids des étoiles : leur conclusion unanime est que la Lune est fort petite, plus petite même que la Terre, alors que le Soleil est lui immense bien plus imposant que la Terre.

Le Livre des Vertus nous dit bien que Dieu fut le Créateur de toutes Choses ; par conséquent, c’est Lui qui décida de la taille du Soleil et de celle de la Lune.


Que conclure de tout ceci ? Il y a plus de place au Paradis qu’en Enfer, le nombre des Elus, de ceux qui furent, sont et seront sauvés et bien plus important que le nombre des Damnés voués aux Enfers. C’est ainsi qu’avec Foi, Raison et Logique, je puis parler de l’Amour pragmatique de Dieu, qui forcément aime plus qu’il ne renie, sauve plus qu’il ne damne, embrasse plus qu’il ne châtie.

Je vous mettrai cependant en garde pour vous prier d’éviter de tomber dans la dérive qui consisterait à croire que le Créateur serait contraint de Sauver vos âmes à cause de la taille des Corps Célestes : ses voies sont impénétrables et par la divine Omniscience qui le constitue de Nature, le Tout-Puissant a tout simplement prévu que moins d’âmes seraient Damnées que d’autres Sauvées et que le Paradis aurait besoin d’une plus grande capacité d’accueil que les Enfers.

Cela est tout simplement la Preuve de la Confiance inébranlable de Dieu dans l’Eglise Aristotélicienne et de ses Pasteurs, car il Sait que par son Action, son Enseignement et sa Pastorale, vous serez conduit sur le Chemin des Vertus, et que c’est cette Certitude, constitutive de votre Foi, est la seule Clef qui vous ouvrira les Portes du Soleil.


Odoacre de Corinthe
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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 7 Icon_minitimeMer 28 Nov - 21:00

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Histoire de L'Eglise : Le Concile de Nicée

Le concile de Nicée est convoqué à l'initiative de l'empereur romain Constantin Ier, qui vient de réunifier l'empire après avoir vaincu Licinius à Andrinople (septembre 324). Se rendant en Orient, il constate vite le très grand nombre de dissensions qui existent au sein même de l'aristotélisme. Afin de rétablir la paix religieuse et de construire l'unité de l'Église, et sans doute aussi afin de parvenir à ses fins politiquement, il décide de réunir dans la même assemblée des représentants de toutes les communautés aristotéliciennes, peu après la fin des persécutions. Celles lancées par Dioclétien durent jusqu’en 313, et certains évêques portent encore les stigmates des tortures infligées à cette occasion.

On pouvait distinguer quatre principales tendances:

Les Christosiens, qui considéraient que Christos seul était le messie et disaient d'Aristote qu'il n’était qu’un philosophe éclairé n'ayant qu'annoncé la venue de Christos.

Les Aristodoxes, qui prétendaient que sans Aristote il n’y aurait pas eu de messie, car celui-ci d’essence humaine s’inspirait totalement des révélation Philosophe.

Les Aristotéliciens, qui affirmaient déjà (à juste titre) qu'Aristote et Christos ne formaient qu’un tout dans l’harmonie de la Foi et de la Raison.

Les Sophistes, qui composaient une branche aristotélicienne basée en orient et soumise à l'autorité du patriarche grec de constantinople.(1)

Le concile se composait également de divers ordres religieux, tels que les iconophiles, qui vouaient un culte particulier aux images et aux représentations des prophètes («La prosternation devant la croix et le respect dû aux images pieuses (icônes) pousse à la croyance»), les Pélagiens, les arianistes, et d’autres dont le nom est oublié de nos jours.

L'empereur Constantin voulait faire de l’Eglise aristotélicienne la religion unique de l’empire, et exige que le tri soit fait pour n’avoir qu’une seule forme canonique représentative du message de l'Eglise. L'institution ne pouvait, selon les vues du souverain, admettre plus longtemps une multitude de tendances si différentes. La vérité nicéenne sera aussi une vérité impériale ...

Il est à noter que les tenants du spinozisme étaient présents à Nicée, le but étant de les assimiler à l’Eglise, et cela semblait une nécessité aux yeux de l’empereur. Celui-ci avait en effet la volonté d'être investi par un pouvoir divin supérieur, chose à laquelle ne pouvaient se résoudre les spinozistes, tenants de l'immanence. Une frange des défenseurs de la transcendance vit là une occasion de se débarasser des spinozistes, alors qu'eux ne voyaient pas de problèmes à cohabiter avec l'Eglise étatique. Ils furent donc déclarés hétérodoxes, principalement car ils prétendaient déjà que «le corps et l’âme sont parallèles entre eux, conséquemment à tous les attributs d’un même objet, en tant que mode de l’Etendue et mode de la Pensée de l’humain ». Les textes de Daju furent mis à l’index.


L'empereur Constantin formula trois voeux au concile épiscopal de Nicée.

1) Renforcement du pouvoir du pape comme autorité suprême dogmatique et canonique, en tant que légitime successeur de Christos.
2) L’interdiction faites aux femmes d'occuper des charges religieuses, la femme ayant, selon l'Empereur, pour seule mission de donner des héritiers pour répandre la foi, les hommes devant les protéger et propager la foi par le fer et le prêche. (2)
3) Trancher une bonne fois pour toute entre les différentes interprétations des sources de la foi, ainsi que les natures respectives d'Aristote et de Christos.

Après plusieurs mois de débat au cours desquels les évêques ne parvinrent pas à trouver un accord sur un texte définissant les sources de la foi, l'empereur n'hésita pas à menacer les récalcitrants. C'est la tendance Christosienne qui parvint à s'imposer, ne laissant comme concession aux défenseurs d’Aristote que l'usage de l'adjectif "Aristotélicienne" pour qualifier l'Eglise universelle. Aristote fut relégué au rang de simple "annonciateur" de la venue du messie.

Les plus sages des opposants acceptèrent le compromis et les derniers récalcitrants, restant fidèles à leurs conceptions, furent excommuniés. Ainsi, le concile se solda par la formulation d'une seule vérité dogmatique, de fait en conflit avec des interprétations hérétiques devant être, par nature, éradiquées.

Ce premier concile sera politiquement positif pour l’Eglise, mais un désastre dogmatique va pousser les apologètes du prophète Aristote dans la clandestinité pour près de mille ans. Des siècles durant lesquels les femmes ne purent être ordonnées, et la presque clandestinité que demandait l'étude d’Aristote fut un frein à l'épanouissement de la vrai foi. L'impact de ce concile de Nicée sera tellement important sur la l'aristotélisme que de nombreux historiens ont divisé "L'ère Aristotélicienne de la Fondation " en deux périodes : l'Ere de la Dispersion de la Foi, de la naissance de Christos au Concile de Nicée (324), et l'Ere du Questionnement du Concile de Nicée à la fin du pontificat de Nicolas V (1452).(3)



(1)Sophistes : Dite aussi branche plotinienne du nom du philoprophète Plotin. Basés en orient (terre sainte) et dépendants du patriarche grec de constantinople. Ils ne reconnaissent seulement qu'un statut de "primus inter pares" au pape. Cette église dite "plotinitienne" a sera excommuniée par la curie à l'occasion des agissements de Sanctus sous le pontificat de nicolas V.

(2)Bien que le concile Vatican I convoqué par SS le Pape Eugène V ait transfiguré le dogme, cela ne saurait expliquer la faible présence des femmes dans l'Eglise et la mentalité toujours un peu macho qui y règne. Depuis, les conflits Foi et Raison, Christos et Aristote, homme et femme ont été réglés dans l'église par le juste milieu aristotélicien.

(3)Chronologie non officielle de l'aristotélisme
A) Ere préaristotélicienne: Création du Monde Arrow Enseignement d'Aristote (Vième siècle avant christos)
C'est la période qui suit la création et où se placent les grands mythes pré-fondateurs comme la Création. L'aristotélisme n'existe pas encore. Cette période se termine au moment où Aristote commence à enseigner.
B) Ere de la Naissance de la Foi: Enseignement d'Aristote (Vième siècle avant christos) Arrow Enseignement de Christos (an 0)
Aristote a apporté la Raison, première des deux composantes de la Foi aristotélicienne. Le monothéisme s'installe doucement et gagne la Palestine. Les Pharisiens se convertissent. Cette période se termine au moment où Christos commence à enseigner.
C) Ere de la Dispersion de la Foi: Enseignement de Christos (an 0) Arrow Concile de Nicée (325)
L'enseignement de Christos provoque des conversions rapides. La foi se répand à travers tout l'Empire mais il se fragmente en une multitude de courants qui interprètent différemment les textes sacrés. L'aristotélisme n'est un de ces courants.
D) Ere du Questionnement : Concile de Nicée (325) Arrow dernière partie du pontificat du pape Nicolas (1454)
Le Concile de Nicée réunifie l'aristotélisme autour de l'Eglise Aristotélicienne. C'est la fin de l'anarchie mais aussi un tournant car des décisions théologiques et dogmatiques regrettables sont adoptées. les différentes tendandes de l'église s'affrontent et décident finalement sous la pression des christosiens la primauté de la Foi sur la Raison et la préséance de Christos sur Aristote.
E) Ere du Renouveau de la Foi: (1454) dernière partie du pontificat du pape Nicolas Arrow ...
Certains théologiens commençaient à douter de certaines décisions prises à Nicée. Dans la dernière partie du pontificat du pape Nicolas, ils se manifestent plus ouvertement. Un grand séminaire de réflexion préparatoire à la réforme est convoqué. Mais Nicolas V étant mort entre temps, c'est le nouveau pape, Eugène V qui va ouvrir le Concile de Vatican qui amènera le Renouveau de la Foi.



Par jeandalf
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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 7 Icon_minitimeMer 28 Nov - 21:23

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Saint François V : L'inquisition

Où François de Gêne précise sa pensée et fait naître une institution qui la fera perdurer.
Par les moines de Bruz sur base d'écrits de Frère Nico


François de Gêne ressortit de cette visite papale revigoré comme jamais.

Mais, lorsqu’il descendit de son nuage, il constata que le Royaume était ravagé par le vice. Du sentiment si élevé qui l’habitait suite à la visite romaine, ce qu’il constata le fit plonger dans un abîme infini. Devant lui, les gens ne semblaient plus croire au message du Très Haut, sombrant dans la luxure, le vice, et l’acédie. Le royaume était désespoir. Se souvenant des écrits d’Oane sur la fin des temps, François le Génois prit peur : devant lui se trouvait le même spectacle de désolation. Il se souvint alors de la mort du Père Suger, et des conditions qui existaient alors à Lyon, et qui menèrent la foule à pareille calomnie. Il prit peur, et décida d’agir, avant que l’horreur ne se reproduise. Il se souvint alors de la parole de son mentor.

Citation :
Il s'agit d'éviter que la peste hérétique nous contamine, ainsi il est préférable de sacrifier quelques âmes hérétiques pour sauver toutes les autres, et lorsqu'il s'agit de sauver des âmes, les corps n'ont plus d'importance, le spirituel étant infiniment supérieur au temporel, il ne faut guère hésiter à devoir ôter la vie aux méchants lorsqu'il s'agit de sauver des âmes des Enfers !!!
Inspiré par ces sages pensées, et revigoré par sa récente rencontre avec le Pape, François reprit le bâton de pèlerin. Pour lui, désormais, la seule cause était la survie des âmes, et la situation quémandait des prêches plus efficaces que jamais.

Il combattit alors l’hérésie avec plus de vigueur et de force que jamais. Mais, comme il suggérait que le feu seul pouvait arriver à bout de son combat, certaines personnes prirent d’abord peur, devant tant de conviction et de fureur. Ils ne comprenaient pas l'acharnement dont faisait preuve François, et ils crurent qu’ils allèrent devoir sacrifier leurs petits plaisirs quotidiens, au profit d’un idéal qu’ils ne pensaient pas partager. Pire encore, qu’ils n’acceptaient pas, et pour lequel ils prennaient le risque de mourir sous les flammes, de périr en raison de la conviction de l’apôtre. Alors, François su les réconforter, une fois de plus.

Voici les paroles qu’il prononça lors de son retour à Gênes, comme il avait décidé de recommencer son pèlerinage en son lieu de naissance, pour signifier le début du cycle nouveau de sa prêche :

Citation :
Aristote nous dit que le Très Haut nous a légué le libre arbitre.

Alors, la question se pose : est-on libre de croire en ce que l'on veut, mes amis ?

Sachez qu’il est de notre devoir que de les aider MALGRE EUX à entrer en Paradis, il s'agit de les contraindre POUR LEUR BIEN, la Félicité de l’âme étant infiniment plus importante que les aléas de la vie terrestre.

Nous ne devons pas être libre de croire ce que nous voulons quand cela risque de nous mener aux enfers, il faut donc encadrer et restreindre la Liberté de Pensée et de Croyance à la Seul Foi Aristotélicienne car elle est Juste et Bonne, contenant la Vérité et est la Clef pour entrer en Paradis.
Rassurés, et comprenant que leur héros local n’avait pas perdu la tête, mais travaillait plutôt à leur salut, ils entreprirent d’aider François dans sa quête. Ainsi, il mirent ensemble sur pied un programme qui régit depuis lors leurs pratiques électorales, comme ils décidèrent que le plus simple était d’agir selon leur pouvoir c'est-à-dire par les urnes :

Citation :
- Ne jamais voter pour un hérétique public.
- Si un candidat vous plaît dans tous les domaines alors qu’il réclame la tolérance religieuse ou la liberté de culte par exemple, ou toute autre chose allant contre la Loi de Dieu et de l’Eglise, il est un devoir pour vous de faire pression sur lui afin qu’il modifie son programme, et également un devoir d’être vigilant quant à l’application de ce programme corrigé.
- Si un candidat n’appartient pas à l’Eglise, qu’il n’est pas baptisé, alors réclamez instamment qu’il se convertisse, un aristotélicien ne saurait souhaiter qu’un incroyant le gouverne, puisque le rôle des gouvernants est justement d'organiser matériellement au mieux votre vie afin que vous puissiez réaliser votre Salut dans les meilleures conditions possibles.
Ainsi, depuis lors, les hommes et les femmes réunis en société s’organisent pour garder une vie qui les assurent un maximum de chance de gagner le paradis, en souvenir et mémoire de St-François de Gênes.

Suite à ces prêches, les hommes de la Sainte Église se rassemblèrent autour d'une nouvelle congrégation, qu'ils nommèrent l'Inquisition, et qui avait pour mendat de préserver ces quelques préceptes. Au début, ils n'étaient que quelques uns. Puis, se fut les paroissiens eux-même qui réclamèrent de leurs théologien la proection divine. Aujourd'hui, l'oeuvre de St-François n'est plus à défendre...
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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 7 Icon_minitimeMer 28 Nov - 21:27

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Saint François VI : La métaphysique

Des conceptions métaphysiques de François de Gênes
Par les moines de Bruz sur base d'écrits de Frère Nico


Un jour, de manière inattendue, François tomba malade. Cette maladie
n'était pas seulement physique, elle était aussi spirituelle et le
pauvre François, envahi par la fièvre se mit à délirer. C'était un
délire profond, le genre de délire qui assaille l'homme lorsqu'il est
face à la mort, à l'obscurité totale. Le genre de délire qui met
l'homme face aux questions essentielles ... Un délire métaphysique ...
La même question revenait encore et toujours dans la bouche de François :

Citation :
Pourquoi ? Pourquoi l'homme est-il là ? Pour quoi l'homme est-il fait ?
Ces questions angoissantes, François les posait à tous ceux qui
venaient le voir, le soigner ... et ne voyant que l'ombre de ses frères
et soeurs, toujours la même, l'homme n'en percevait plus que
l'essentiel, l'Amitié, la fraternité, cette fraternité qui venait
répondre à ses questions, cette fraternité qui mettait tous les hommes,
toutes les femmes sur un pied d'égalité dans cette ombre que percevait
encore ses yeux hagards, cette fraternité qui amenait ces hommes et ces
femmes à aider le pauvre François aux portes de la mort, aux portes de
la vie éternelle, aux portes du Très Haut.


Le Très Haut ... Les idées défilaient dans la tête de François qui
s'enfonçait dans la fièvre, toujours plus loin dans cette métaphysique
qui obsédait son esprit. Le Très Haut ... « L'Etre Divin est tout
puissant. » C'est Lui qui nous a créés, c'est grâce à Lui qu'on est là.
Il nous aime. Il veut qu'on L'aime, qu'on s'aime aussi. Aristote nous
l'a dit. Christos nous l'a montré. Suger ... L'Amitié ... La fraternité
... Les pages de la Vita de Christos défilaient devant ses yeux
hallucinés de fièvre. Celles du Livre des Vertus. Celles qu'il avait pu
lire dans les traités d'Aristote et ceux de Platon et qui parfois se
bousculaient, se heurtaient dans son esprit perturbé par la fièvre ...

Citation :
« La métaphysique est la science des causes premières. »

« La métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est: de l'étant en tant qu'étant. »

« L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. »

« Les choses sont des copies des idées. »

« La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée »

« La beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux »

« Le bonheur est une forme de contemplation que le sage doit s'efforcer d'atteindre »

« L'homme sage doit participer à la vie de la cité »
Et puis lui revint une fois de plus cette phrase que tous disaient «
L'Etre Divin est tout puissant ». L'Etre Divin. Celui qui nous a faits.
Père.

Devant les yeux égarés de François apparaissait maintenant son père
comme dans un rêve. Il était là dans son palais, entouré de ses
richesses, seul. Et lui François était devant lui, dans sa bure
grossière, sale et démuni, lui tendant la main, implorant sa charité.
Mais son père ne voyait pas son fils en ce mendiant et le repoussa d'un
geste brutal. Père ...

Père ... Devant les yeux hallucinés de François, revoilà cet homme
méconnaissable, vieux et affaibli sur son lit de mort, seul. Et
François s'avança, vint lui prendre la main, n'écoutant que l'étincelle
divine qu'il avait en lui, n'écoutant que son amour pour cet homme qui
l'avait rejeté. « Père ... je te pardonne, père. » Et puis les larmes
vinrent brouiller sa vue et la Lumière revint à lui, éblouissante dans
son coeur. François était guéri.
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Saint François VII : L'averroïste

De sa rencontre avec Mehmed et de la discussions qu'ils eurent sur Averroes.
Par les moines de Bruz sur base d'écrits de Frère Nico


Un jour, François pensa qu'il avait médité suffisamment longtemps sur la question aristotélicienne. Las de lancés de boules jetées en vain devant les temples spinozistes, comme ils n'explosaient pas, il alla voir du côté des disciples d'Averroès, à la recherche de sensations nouvelles.

Pour cela, il du monter sur un rocher, comme c'est là ou Mehmed 1 avait décidé d'ériger sa demeure. En vérité, François fut, dans un premier temps, troublé par l'accueil que lui réserva Mehmed, primat avérroiste. François avait lui-même tant appris sur l’humilité. Il voyait plutôt en Mehmed l’incarnation inverse de l'idée qu'il avait du prophète, érigé lui même sur son trône.

Mais était-ce vraiment ça qui troublait François, où tout simplement la vue directe qu’il avait sous la longue tunique de l’homme au dessus de lui ? D’autres questions vinrent également en tête de François : tout les avérroiste ne portent t’ils pas de dessous ? avaient-il si chaud pour ne pas porter de sous-vêtements ? Le saint détourna le regard et amorça plutôt le dialogue:

Citation :
-Mon frère, ne serais-tu mieux sur le plancher des vaches, comme nous tous?
-Non. Alors, vous me cacheriez mon soleil.
-Mais nous sommes tous également aveugles, Mehmed. Toi autant que nous tous, pourtant. C'est le Divin qui nous éclaire, et c'est Christos qui nous le dit...
-En m'élevant ainsi, cela me fait voir plus clair.
-Mais comment préférer la vision d'un seul homme, Mehmed, devant celle de toute une communauté?
-Ne médit pas, François de Gênes. Le nombre d'Avérroiste est plus grand que tu ne le crois.
-Et en cela, les averroïstes existent, Mehmed. Tu n’es pas le seul, soit, mais laisse-moi tout de même te demander pourquoi maudis-tu ainsi les écrits d'Aristote et l'église qu'il a permis de faire devenir?
-Parce qu'il s'agit de l'Église Aristotélicienne, justement, François.
-Pourtant, tu es prêt à mettre en cause l'écrivain, aussi peu de paternité a-t-il sur l'église? Je veux dire: ce sont ces suivants, qui ont amené tout ce que tu peut rejeter de l'église. SOn message ne s'en trouve pas travesti pour autant.
-Elle a tout de même été fondée sur ces écrits, cette église, petit prélat sans ambition. Et aujourd'hui, elle n'est qu'image de cette conséquence. Vile, emprise de pouvoir, et mécréante envers ces fidèles.
Et François failli tomber du rocher. Il se ressaisit.

Citation :
-Peut-être, mais ne crois-tu pas que nous tous puissions faillir, de temps en temps, nous autre aussi, hommes dotés de l'esprit critique?
-Me donnes-tu par là raison, François?
-Non, mais je te demande d'admettre que grâce au cadeau qu'Aristote nous a fait, cela existe dans le domaine des possibilités.
-La justice et la vérité n’appartiennent qu’à Dieu et son expression réside dans son prophète Averroès. En dehors de la parole d'Aristote, je maintiens, car sinon, elle est corrompue.
-La seule vérité qui existe est l’Amour de notre Dieu comme nous l’a enseigné le prophète Christos.
-La force de l’Averroïsme est que nous n’avons pas besoin de deux prophètes pour que la vérité divine s’exprime. Le message transmis à Averroès à tout de suite été pur comme le cristal.
-Mais, Mehmed, aucun cristal n'est jamais pur, par contre il est toujours solide, je te l'accorde. Mais la parole d'Aristote, elle, est solide comme un diamant .
-Je vois que vous ne vous débrouillez pas si mal dans l’art oratoire, mon cher contrairement à ce qu’on m’a dit.
-Pour moi le meilleur moyen de respecter la parole divine se trouve dans l’acte accompli, l’exemplarité voilà ce qu’est la meilleure preuve pour une vie qui se soumet aux préceptes divins. Les mots ne sont que du vent qui s’envolent aussitôt prononcés. Si l’homme ne vit pas ce qu’il dit alors sa vie n’a pas de sens, elle n’est qu’une ombre qui coule le long de la rivière du temps.
François fut alors conduit vers une tente immense dont la décoration était magnifique, aux entrelacs de soie sur la toile s’ajoutait des fils d’or, la douce lumière des bougies faisait briller de mille feux l’intérieur du lieu. Mehmed l'invita à s’asseoir sur des coussins autour d’une table. L’hôte tapa des mains et tout de suite des dizaines de serviteurs, peut être même des esclaves apportèrent autant de plats remplis de mets qui semblaient succulents. N’importe quel homme aurait pu se laisser ruiner par un tel émerveillement, mais François résista. L'aristotélicien n’avait cure de cet étalage. Il savait que tout ceci n’était que poudre aux yeux et que la véritable richesse était celle de l’Amour du Divin.

Citation :
-Allons, mon cher ce spectacle ne vous plait pas ? Pourtant c’est un plaisir que l’on peut voir avec modération, comme vous dites vous même.
-Certes nous apprécions nous aussi le plaisir des femmes. L’Amour est un cadeau divin mais il doit conduire une relation avec une femme dans le but de procréer. Et puis nous nous devons en tant que clercs de servir Dieu et lui seul sans femme car notre Amour doit lui être réservé.
Citation:
Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêt à lui donner priorité.
Mehmed repris:

Citation :
-Chez nous tout homme peut à la fois aimer dieu et une femme, car la force de l’homme est de pouvoir aimer comme aucun autre être vivant, excepté le Très Haut, qui ne connaît pas le haine.
-Alors pourquoi avoir un texte aussi violent ?
Surpris par la question, l’avérroiste se sentit devenir tout rouge. Puis la moutarde tarda peu à lui monter au nez ...

Citation :
-Comment ça violent? Le Discrenptia Discrenptiae prône autant l’Amour que vos textes anciens.
-Votre texte clame le crainte de Dieu alors que le Très Haut n’est qu’Amour ; n’est ce pas la marque de la créature sans nom ?
-Non, non il faut craindre la toute puissance du Divin car lui seul décide de notre sort !
-Et comment justifier les attaques contre les aristotéliciens ?
-C’est parce qu’ils se trompent de chemin; seules la force et la crainte de Dieu peut les reconduire sur la bonne voie. Nous ne faisons que suivre le destin que nous a choisi le Très-Haut !
-Vous voulez dire que la vie de chaque homme soit prédestinée ?
-Oui, ainsi il est écrit !
-A quoi sert-il de se battre alors ?
-Pardon ?
-Oui si notre vie est déjà décidée alors si votre message est le bon alors il décidera de tous nous conduire à la conversion, non ?
-Je suppose, mais…
-Alors pourquoi tenter vous même de convertir les aristotéliciens ?
-… parce que c’est écrit !
-Alors ce qui est écrit est t-il la vérité ?
-Notre dieu n’appartient pas au temps il est omniscient et tout puissant, il sait tout, voit tout. Comment un être d’une telle puissance ne peut il pas décider de tout ?
-Mais parce que ce qu’il veut avant tout c’est nous laisser le libre arbitre, mon ami... Quelle valeur auraient nos décisions si nous n’avons pas choisi nous même entre la vertu et le pécher ?
Mehmed tenta alors en vain de justifier ses propos sur la crainte de Dieu, tous ses arguments recevait un contre argument cinglant de l’Aristotélicien. Pendant quelques heures encore il discourir sur bien des thèmes : la modération, la peur de Dieu, la guerre, la violence, le mariage , l’alcool. A chaque fois François prenait le dessus. Le seul thème sur le quel il tombèrent d’accord fut le rôle de la religion en politique.
La nuit était déjà bien avancée lorsque fatigué Memhed décida de prendre congé pour aller se coucher. François le salua avec égards. Il compris ce soir là qu’il devait resté vigilant car même l’homme d’honneur , intelligent pouvait sombrer dans l’erreur. Car l’hérésie est là partout elle suit la trace de la bête sans nom qui au moindre instant de faiblesse l’insuffle dans l’âmes et l’esprit des hommes.
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Saint François VIII : l'illumination

De l'Illumination et du Chemin de Dieu
Par les moines de Bruz d'après des écrits de Frère Nico


Ebranlé par ce qu'il venait de vivre, Francesco alla se recueillir en l'église de Saint Damien. Celle-ci était encore si délabrée que Francesco en avait bien honte. Seule la croix commémorant le don que Christos avait fait de sa vie en offrant son amitié aux hommes et à Dieu était là ... intacte. Francesco se mit alors à prier des heures durant devant cette croix afin que Dieu l'inspira. Et soudain, tout au bout de la nuit, le soleil se leva, innondant la croix de sa lumière et Francesco comprit ... Lui aussi devait offrir sa vie afin que l'amitié aristotélicienne rayonne dans le coeur des hommes pour toujours par l'exemple qu'il donnerait, tout comme Christos. Au-delà des églises, il reconstruirait l'Eglise par cette amitié qu'Aristote avait enseignée et que Christos avait vécue jusqu'au bout. Il fallait qu'il réveille ces frères et soeurs humains comme Christos l'avait fait, qu'il allume ce feu de l'amitié comme un incendie qui se propagerait de coeur en coeur et embraserait le monde entier. Mais pour cela il fallait des vertus que chacun devrait respecter afin d'être un exemple pour tous. Francesco avait toujours eu beaucoup d'admiration pour François de Gênes et s'inspira de sa règle franciscaine pour écrire ces vertus. Il les écrivit avec fébrilité, mu par une chaleur intérieure qui inspirait ces mots :

Citation :
*Répandre l'amitié aristotélicienne et la foi à tous les fils de Dieu, en maintenant une unité et une fraternité nécessaire.
*Rester fidèle à l'Eglise Aristotélicienne et à sa hiérarchie.
*Vivre dans la charité et le partage avec son prochain.
*Aimer et prodiguer à autrui le savoir et la connaissance.
*Apprécier l'ambiance réaliste et historique de son temps.
*Respecter les commandements théologiques franciscains sur le dogme aristotélicien qui intégre de fait Aristote et Christos le sage.
*Essayer d'être actif pour l'ordre et la communauté.
*Etre conscient de l'importance du rôle que l'on tient.
*Vivre dans le dépouillement pour ne vivre qu'une richesse : l'amour de l'autre.
Francesco désirait s'inscrire dans le grand mouvement franciscain et soutenir celui-ci de tout son coeur, de toute son âme. Il voulait vivre ces vertus franciscaines afin de montrer aux autres combien elles étaient bonnes. C'est donc ce qu'il ferait tout en reconstruisant les églises délabrées et en répandant autour de lui la parole d'Aristote.

Le cœur encore tout gonflé de courage, Saint Francesco commença à prêcher. Aux alentours d'Assise d'abord, ce qui lui valut son nom. Puis petit à petit, il s’éloigna essaimant la voie écrite par Aristote au cœur de l'Europe avec l'aide de ses compagnons de foi, accueillis au hasard des rencontres et de la volonté de Dieu et d'Aristote.

Dans la grande tâche de reconstruction des édifices religieux, Saint Francesco se rendit compte de l’importance de la connaissance. Il ne pouvait être partout et il était nécessaire d’avoir des frères instruits sur chaque chantier. Il n’était point possible de bâtir une cathédrale sans connaître quelques règles d’arithmétiques, il n’était point possible de négocier pierres et outils sans savoir lire les mandats des marchands. Aussi durant une année entière il prît soin, en plus de son travail sur les chantiers, d’instruire à toutes ces choses une vingtaine de ses plus fidèles compagnons. Il leur donnât le titre d’Ecolastre. Leur mission était d’aller s’installer près des chantiers et d’y transmettre les connaissances qu’ils avaient reçus. Dans ces lieux l’ont pouvait apprendre moult choses utiles.

Les Ecolastres étaient aussi chargés de répandre l'amitié Aristotélicienne et la foi à tous les enfants de Dieu, en maintenant une unité et une fraternité entre les hommes, ainsi qu’en transmettant les textes d’Aristote et les prières de Christos. La vie en communauté vous apprenait aussi le respect et la tolérance. Principe incontournable de chaque Franciscain.
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