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 "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"

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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Icon_minitimeMer 28 Nov - 17:45

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Exlibrisvalidear6

Les Nouveaux : Saint Francesco Trufaldini le Bien-Aimé

La raison, sans l’assentiment du cœur, est comme un coquillage vide. L’essentiel est ailleurs, et Dieu dépasse les querelles de partis.

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Trufaldinirg9


Grand religieux disparu le 4 octobre 1454, Francesco Trufaldini est présenté à la canonisation en tant que bâtisseur de l'Eglise en raison de son œuvre particulière et remarquable.

UNE VIE DEDIEE A L'EGLISE

Le salut dans la prière

Francesco Trufaldini est né dans un petit village d'Italie du nord d'un père Italien et d'une mère française. Enfant fort curieux, il chercha souvent dans la prière et la quête de Dieu les réponses qu'il attendait.

Agé de 20 ans, il immigre en France dans le duché du Bourbonnais Auvergne pour y retrouver sa famille maternelle. Mais là… c'est le drame… Il ne trouve aucune trace des siens, ceux-ci ayant été décimé, qui par le froid et la maladie, qui par l'épée de seigneurs guerroyants.

Sans autres ressources que ses bras et sa Foi, Trufaldini se retrouve seul dans un pays dont il ne connaît pas la culture ni les habitants. Se réfugiant une nouvelle fois dans la prière, il fréquenta alors assidûment l'église de la paroisse qui était la sienne, Aurillac. C'est à ce moment que sa vocation se trouva renforcée ; il lui fallait servir Dieu et son Eglise, ainsi que les hommes qui sont les créatures de Dieu.

Au service de la famille aristotélicienne

Remarqué par l'archevêque Himérius, tant par sa Foi que par ses talents en dogmatique, Trufaldini fut ordonné prêtre de la paroisse d'Aurillac en novembre 1453. Accueilli et aidé par le franciscain Arathornf, Trufaldini put exprimer ses qualités de clerc et il fut, peu de temps après, nommé vicaire général du Bourbonnais Auvergne.

Lors de la Réforme qui anima tant l'Eglise, Trufaldini fit partie de ceux qui s'engagèrent fermement dans le respect des efforts accomplis jusque là pour l'édification de l'Eglise. Fondateur avec Lorgol, gandalf_NIM, Leto2 et les saints Karel et Abysmo de la Congrégation de Saint Thomas, il en fut l'un des bien-aimés recteurs. Après la mort d'Himérius qui intervint lors de ces intenses événements, Trufaldini lui succéda à la tête du diocèse de Clermont.

Aussi aimé et écouté de ses ouailles que le fut Himérius, mais aussi talentueux et habile rhéteur, Trufaldini fut naturellement nommé Cardinal par le Sacré Collège en mai 1454. Il mit alors ses talents de théologien et de traducteur au service du Dogme.

La mystique comme soutien

Malheureusement en juillet 1454, alors qu'il cherchait quelques vieux parchemins en la riche bibliothèque de l'abbaye de Clermont, Trufaldini tomba d'une échelle et se trouva paralysé.

Malgré son incapacité physique et les souffrances qu'il endurait, Trufaldini continua à se consacrer à ses chères études théologiques, n'hésitant pas à sillonner les royaumes, allongé sur sa litière, accomplissant à l'occasion un miracle par ci par là... Cependant, il abandonna sa charge d'évêque à Ivrel qui sut reprendre la flambeau clermontois avec le brio qui est le sien.

Mais cette abnégation eut finalement raison de lui et le 4 octobre 1454 le Cardinal Trufaldini fut retrouvé mort en sa cellule de l'évêché de Clermont, la main posée sur sa dernière correction de la Vita de Christos et le visage empreint de calme et de sérénité.

UN THEOLOGIEN MAJEUR

Quel meilleur moyen de contempler l'œuvre de Trufaldini que de se plonger dans la lecture du Dogme.

Jamais il ne compta son temps lorsqu'il s'agissait de se plonger dans les traductions de textes anciens. Combien d'heures il passa avec ses amis Pouyss et FrèreNico à deviser joyeusement de finesses sémantiques et théologiques. Sa correspondance avec Khereddine, cavalier venu de lointaines contrées d'Orient fut riche et permit également la découverte de nombreux textes apocryphes.

Son érudition n'avait d'équivalent que son humilité. Car s'il peut être considéré comme un des plus grands savants du Moyen-Âge, jamais il n'en tira gloire personnelle car toujours il travaillait à la grandeur de l'Eglise.

Et loin de se perdre en logorrhées indigestes, il cherchait toujours à rendre ces textes sacrés accessibles à la compréhension des plus humbles d'esprit.

Citation :
A trop vouloir en mettre, les textes deviennent vite de vrais fourres tout indigestes. Les Paroles de l'Eternel doivent être comprises de tous. La clarté de Ses enseignements doit se retrouver dans les traductions que nous en faisons.
LA FORCE DES RACINES

Homme de lettres, ses études des textes antiques avaient fait comprendre à Trufaldini à quel point le passé se révélait souvent porteur de riches enseignements.

Ses racines thomistes

Trufaldini fut l'un des fondateurs de la Congrégation de Saint Thomas au sein de laquelle il œuvra pour le rayonnement des enseignements de Christos. Cependant, il voyait le thomisme non pas comme cet ordre souvent présenté comme conservateur mais bien comme la pierre sur laquelle reposait l'unité de l'Eglise.

Citation :
Nos deux prophètes sont destinés à guider la Famille aristotélicienne... Et pour les thomistes, Christos est plus qu'un prophète, c'est un homme exceptionnel, guide, miroir de la divinité, habité par Dieu. La Congrégation de Saint Thomas n'est pas l'Eglise Conservatrice Aristotélicienne, c'est, au contraire, l'ordre de la réconciliation. Par conséquent, il n'a de sens que dans l'Eglise.
Les valeurs thomistes inspiraient Trufaldini au quotidien. Il ne lui avait cependant pas échappé que les ordres historiques traversaient des périodes difficiles et que ces doutes rejailliraient tôt ou tard sur l'Eglise toute entière.

Citation :
Aujourd'hui, les cisterciens sont en crise, les thomistes aussi, l'Eglise l'est également, il suffit de parcourir les paroisses pour s'en rendre compte : nous ne savons plus qui nous sommes. Or c'est en sachant ce que l'on est que l'on saura ce que l'on doit être.
Soucieux que l'Eglise ne perde pas son âme, soucieux qu'elle trouve sa véritable route, Trufaldini le bien-aimé se référait souvent aux anciens de l'Eglise.

Les racines de l'Eglise

Citation :
En nos temps incertains, quoi de plus rassurant pour le fidèle que de prendre exemple sur un homme dont la vie et la piété furent exemplaire? Les saints sont là pour nous guider, ils nous permettent de nous rattacher à quelque chose, à une tradition, à une manière de vivre; ils sont donc utiles à la foi, aux œuvres, à la vertu... ils participent à l'Aristotélisation de notre terre.
Voilà comment Trufaldini voyait le rôle des saints de l'Eglise aristotélicienne, ces saints dont il avait étudié l'œuvre, ces saints qu'il avait côtoyés. Il demandait souvent à ceux qui étaient dans le doute de méditer les œuvres qui avaient été accomplies.

Citation :
Et dans ces temps incertains, nous ne savons plus, parfois, à quels saints nous vouer, d'où l'utiliser de nous replonger dans nos racines, dans nos actions, afin de retrouver les points qui font notre spécificité et qui doivent rester intangibles.
Cependant, il ne vénérait pas aveuglément les pères fondateurs de l'Eglise. S'il les considérait comme des exemples de dévouement à l'Eglise, sa vision des nouvelles générations de clercs étaient celle d'une génération conquérante. Après l'édification de l'Eglise venait pour lui le temps de l'aristotélisation des contrées.

Citation :
Les anciens comprendraient que, sans renier nos fondements, les vivants d'aujourd'hui doivent parfois savoir évoluer. De même, les vivants d'aujourd'hui n'ont pas forcément moins d'envergure, ils sont juste plus nombreux. L'œuvre des anciens fut fondatrice, la nôtre est conquérante !
Trufaldini considérait certes le Dogme comme intangible, mais il appartenait aux clercs présents auprès des fidèles de savoir trouver la meilleure manière de leur transmettre.

Citation :
J'ai remarqué un amollissement dans l'Eglise, un amollissement dans notre pugnacité. Soyons donc ceux par qui l'Eglise se réveillera.
LE CLERC EXEMPLAIRE

Si Trufaldini, en un temps, s'opposa à la Réforme qui mena à la création de la Congrégation de Saint Thomas, il n'eut par contre de cesse, une fois Christos reconnu, de faire respecter la voix de l'Eglise. Il n'observait pas simplement la règle édictée par le droit canon, il souhaitait bien souvent la renforcer pour être fidèle aux paroles de Christos qu'il avait souvent méditées.

Citation :
Je serais pour interdire à nos clercs de bouffer du maïs, car après tout, nous nous devons de nous différencier du commun des mortels.
Mais jamais il ne fit pas partie de ceux qui demandent aux autres qui exigent des autres sans faire le moindre effort. Humble et exemplaire, la Foi était pour lui une affaire personnelle.

Citation :
La rédemption, elle, est un chemin que l’on parcourt toujours seul… avec l’aide de Dieu.
Homme d'expérience, il savait comment faire face aux difficultés de l'existence et aux doutes qui pouvaient s'emparer des hommes. Faire un pas en arrière ne fut jamais un doute pour lui lorsque cela permettait ensuite d'avancer de deux pas.

Citation :
En quelque sorte, dire que "trop de communauté tue la communauté", et que pour mieux apprécier celle-ci, il vaut parfois mieux la contempler de loin, et connaître la solitude.
UN HOMME DE FERME RAISON

Souvent, lors de conflits, il était fait appel à la pondération et à la diplomatie de Trufaldini tant ses lumières pouvaient apaiser d'un trait les débats les plus acharnés. Fidèle au Dogme, il ne souhaitait que de tendre vers le Juste Milieu et il encourageait les aristotéliciens à faire de même.

Citation :
Souvent j'entends nos frères et nos sœurs échanger de durs propos…

D'un côté, le croisé pur et dur pour qui l'Eglise devrait se reconvertir en entreprise de fabrication de barbecues. De l'autre, l'intellectuel fier et entier, analysant chaque chose et ses conséquences, méthode qui pourrait avoir tendance à émousser et à ralentir la réactivité de l'Eglise, comme l'efficacité de ses actions.

Un compromis entre les deux est possible, je pense, mais de grâce, cessez ces vaines querelles et serrez-vous la main, comme le voudraient nos prophètes. Je n'en peux plus de voir un tel exemple de désunion s'offrir aux yeux de nos fidèles.
Cette sagesse naturelle s'exprimait aussi à l'égard des hérétiques et autres hétérodoxes qui daignaient l'entendre. Mais cette modération était loin de traduire une faiblesse à l'égard des païens. Car lorsque le Nom de l'Eglise était par trop injurié, il n'hésitait pas à appeler les forces de l'aristotélisme à se dresser contre les suppôts de la créature sans nom. Et les harangues de Trufaldini trouvaient toujours leur pleine mesure dans ce langage imagé qu'il tenait de ses années clermontoises.

Citation :
CROISADE!!! MORDIOUS

Estripons les, ces faquins, ces marauds, ces butors de pieds plats ridicules!!!

Pendouillons les, ces godelureaux troupoteux, ces vils scélérats, ces perfides coquins, ces fripons, ces impurs, ces fourbes, ces maudites et misérables mouches!!!

Egorgeons les joyeusement mes amis!!! brûlons ces païens!!! qu'ils s'en repentent d'avoir osé enfreindre les lois de nostre Saincte Eglise.
Et au-delà de l'élimination des ennemis de l'Eglise, Trufaldini voyait en ces actions purificatrices un moyen pour l'aristotélisme d'évacuer les tensions qui lui étaient internes. Quel meilleur moyen de purger les passions que de vibrer ensemble dans un même combat ? Dans cette catharsis collective que pouvait être la croisade.

UN HOMME A L'ECOUTE DU SIECLE

Serviteur de l'Eglise, Trufaldini le Bien-Aimé n'était pas pour autant autiste à la vie des Royaumes.

Attentifs aux propos des humbles, il commenta souvent avec sagesse les édits royaux.

Citation :
Que les vagabonds ne puissent plus se déplacer, voilà bien chose extravagante. Car quel est le propre du vagabond, sinon vagabonder.
Très admiratif du travail réalisé en l'abbaye de Tastevin, Trufaldini, attentif à toute œuvre religieuse, s'inspira du travail des moines artésiens pour élaborer, en l'abbaye de Clermont, une bière digne de ce nom. Très appréciée des frères et sœurs thomistes, cette gueuze anima de nombreux repas de la Congrégation avant de se répandre dans tous les Royaumes pour le plus grand bonheur des aristotéliciens.

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Biresainttruffas3


De même, lui qui aimait tant les fleurs s'entretenait souvent d'herboristerie avec son ami Fredstleu (car n'oublions pas que l'abbaye de Noirlac compte parmi les plus beaux jardins de l'aristotélisme), échangeant grandement sur leurs méthodes de jardinage…

Citation :
Et tant qu'à faire, gardons les insectes, ils jouent très bien leur rôle.
ABNEGATION ET MYSTICISME
L'actif paralytique

Même diminué, l'abnégation de Trufaldini pour les hommes qui sont la Création de Dieu ne faiblit pas. Il faisait souvent partager son expérience avec de jeunes clercs ou de simples aristotéliciens pour qui ce grand homme était un modèle. Son Eminence Ivrel est l'exemple incarnée de cette capacité de Trufaldini à transmettre son excellence.

Citation :
Avant que mon accident ne vienne me priver de l'usage de mes membres, je travaillais moi-même souvent à l'Eglise... Je voyais en ce travail une forme d'amour pour le Très-Haut, et une manière de se libérer de mes soucis terrestres pour mieux m'élever spirituellement.
Faisant montre de beaucoup de simplicité, ne désirant par exemple que deux porteurs pour sa litière au lieu des quatre prévus au protocole, il avait toujours quelques mots pour les gardes qui l'accompagnaient alors en permanence.

Citation :
Si la garde papale a réellement une septième compagnie, alors que Dieu nous protège.


Dernière édition par le Mer 28 Nov - 17:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Icon_minitimeMer 28 Nov - 17:46

Le miracle de Lubin

Certains lui reprochaient d'user et d'abuser de remèdes préparés par l'herboriste de l'évêché de Clermont, et il répondait souvent :

Citation :
Oui j'ai les yeux jaunes, et alors ?!? Ce n'est jamais que la lumière de Dieu qui inonde mon âme et se reflète dans mes pupilles.
Ces propos faisait sourire les médisants jusqu'à ce qu'un jour d'automne, alors que Trufaldini ne parlait presque plus, une jeune meunière aveugle, Lubin, vint le visiter pour lui demander sa bénédiction. Affaibli, Trufaldini écouta pourtant cette jeune femme, attentif à ses propos et à son trouble. Le Bien-Aimé cardinal, puisant dans ses faibles réserves, lui parla alors un long moment, avec mansuétude, mais aussi avec la justesse qui était sienne.

Citation :
La voie est jonchée de pierres coupantes et pourtant tu y chemineras pieds nus. La douleur sera forte mais pas insupportable car tu sais qu'au bout de ton voyage tu trouveras un ruisseau qui pourra guérir toutes tes plaies.

Ce chemin est la repentance et ce ruisseau le pardon de Dieu. Emprunte cette voie comme Christos nous l'a demandé et tu pourras alors tendre vers le juste Milieu.
Ces paroles prononcées, Trufaldini essuya les larmes de la jeune meunière que ces propos avaient bouleversée. Ouvrant les yeux qui ne contemplaient d'habitude que l'obscurité, la jeune meunière vit devant elle un visage empli de bienveillance. Lubin avait retrouvé la vue.

Ce miracle attesté révèle la pleine essence de la vie de Trufaldini le Bien-Aimé. Foi et Vertu furent les valeurs qui l'animèrent et qu'il sut transmettre à ceux qui l'ont côtoyé.

HOMMAGES

Jeandalf a écrit:
C'est un triste jour pour l'Eglise et les royaumes, remercions toute fois le Très Haut de lui avoir laissé la force de terminer la traduction des textes sacré de la vista de Christos...c'est un héritage que nous chérirons.

Ivrel a écrit:
C'était un saint homme, il m'a guidé sur le chemin de la foi.

Olaf a écrit:
Ce jour est encore un jour bien sombre pour notre église et notre Communauté.
Un grand Cardinal, un Grand Homme a rejoins le Très Haut.

Humbert a écrit:
Quelle tristesse.
Un homme complet, érudit et fin théologien...
Ce n'est pas le cas à chaque fois, mais là, c'est vraiment une grosse perte.

Inorn a écrit:
Quel malheur pour la communauté aristotélicienne ! Un homme de si grande valeur ayant tellement fait pour l'Eglise à travers de nombreuses oeuvres fondatrices.

Mailhes a écrit:
Francesco Trufaldini, tu as rejoint le Soleil, et comme il a éclairé tes jeunes années, ton exemple éclairera les routes que nous emprunterons.

Fredstleu a écrit:
Que le Trés Haut le reçoive dans sa maison au milieu d'Aristote et des Saints de notre Eglise.

Ubaldo a écrit:
Encore un grand qui s'en va.

Lorgol a écrit:
Mon frère, mon ami, sois en paix aux côtés de Christos, celui dont tu as contribué, plus que nul autre, à établir la gloire pour les siècles des siècles.
A bientôt...

Pouyss a écrit:
Cet homme était un saint. Mais c'était surtout un ami. Un grand ami. Jamais deuil ne m'a été plus dur.
Repose en paix, mon ami. Jamais je ne t'oublierai.

Gloth a écrit:
Je l'ai peu connu mais j'appréciais beaucoup ses interventions à Rome. Avec modestie, il a accompli de grandes choses pour l'Eglise.

Vilca a écrit:
Un grand homme, un grand Cardinal et surtout un grand ami, voilà ce que je perds aujourd'hui, ce que chacun de nous perd aujourd'hui.
Trufaldini, celui avec qui j'ai eu tant de plaisir à travailler, celui avec qui les échanges étaient toujours intéressants, instructifs et dont le dévouement et les idées faisaient avancer beaucoup de choses.

FrèreNico a écrit:
Un homme d'une immmmmmense valeur, pour ceux qui ne le connaissent pas vous ne savez pas quelle homme l'Eglise perd.
J'invite tout le monde à lire la vie de Christos que celui ci a rédigé, vous verrez un aperçu de ses talents.
Mais il fallait le vivre le Truf, pour en connaître toute la dimension...
Salut mon ami.

Alino a écrit:
Au revoir mon frère.

Bouboule a écrit:
C'est a ce grand homme que l'on doit une grande partie de notre Eglise...
MAXIMES

Comme il est dit à Clermont, où la cave de Trufaldini aida grandement à l'aristotélisation des contrées :


Citation :
A la saint Trufaldini, toute liqueur sera bénie.

Citation :
L'amertume n'est jamais secondaire.
A propos de l'écoute des attentes des fidèles

Citation :
Gloire aux hommes qui se sacrifient sur l'autel de l'unité de l'Eglise!!!

RELIQUES

Le corps de Trufaldini repose dans la crypte de l'Abbaye thomiste de Clermont, aux côtés d'autres saints que sont Thomas et Himérius. Nombreux sont ceux qui viennent se recueillir devant la niche qui est sienne.

Sa plume d'oie. Alors qu'il lui eut été facile de se procurer certaines de ces plumes dorées à l'or fin, il travailla toujours une plume arrachée à sa fidèle oie de compagnie, offerte par Himérius au jeune clerc qu'était alors Trufaldini. La légende raconte que jamais, même dans ses moments d'indigence la plus manifeste, Trufaldini ne se résigna à manger cette oie tant ses plumes étaient de qualité. Aujourd'hui cette sainte oie coule des jours tranquilles dans la ferme de l'abbaye de Clermont.

ELEMENTS ASSOCIES

Son érudition et sa tempérance. Saint patron des gens de lettres et des théologiens.
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"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Exlibrisvalidear6

Les Nouveaux : Saint Loyats

French translation from the original text in English :

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Loyats


Le père Loyats, prêtre de Canterbury, fondateur de l'ordre de St Jerome, est présenté pour la canonisation en tant que Fondateur de l'Eglise. Car sans le travail du père Loyats, l'Eglise Aristotelicienne aurait vu son implantation grandement retardé sur le sol anglais.

UNE VIE DEDIEE A DIEU

Le début de la vie de Loyats reste embrumé de mystère. Il est né le 12 Décembre 1428 dans la ville de pêcheurs de Dover, dans le duché du Sussex en Angleterre. Loyats était un pêcheur laborieux. Il passait la plupart de ses journées dans son petit bateau de pêche loin de la cote pour trouver les meilleurs prises, qu'il partageait toujours avec ses voisins.
Tandisqu'il passait ses jours comme simple pêcheur, Loyats ne faisait point secrêt de son amour de Dieu, et de ses futures intensions.

Citation :
Je m'appelle Loyats, je suis un simple pêcheur et je ne souhaite rien de plus que d'obeir à la volonté de Dieu.
Loyats avait toujours entendu la voie de l'eglise l'appeler. Cependant, Loyats reconnaissait que seul le Puissant pouvait connaitre son futur. Lorsqu'on lui demandait s'il voulait rejoindre l'église, il répondait:

Citation :
C'est en effet mon intention, mais je suivrai la voie que le Seigneur mettra devant moi, que ce soit au service de l'église ou une autre.
Loyats était aussi habile dans les arts. A Dover et Canterbury, Loyats avait réalisé les deux sceaux pour ces deux villes. Plus tard il établit le College Héraldique d'Angleterre. Il utilisa son talent pour créer les armoiries de nombreux membres du clergé en Angleterre. Malheureusement ses travaux originaux ont été dispersé à travers les années, mais des copies sont préservées ici:

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Doverseal2


CANTERBURY PARISH

Malgré l'amour que Loyats portait à sa ville natale de Dover, et l'amour pour ses voisins, il voyagea à Canterbury et s'y installa comme prêtre de la paroisse.
Grace à sa loyauté, son honneteté, son amitié, il sut se faire rapidement accueillir par le peuple de Canterbury, tout comme il l'avait fait à Dover.
En raison de sa forte personnalité et de son accessibilité, de nombreux pretres et abesses d'Angleterre suivirent l'exemple du père Loyats lorsqu'ils établirent leur propre paroisse dans leurs villages.

LE MIRACLE DE LA PÊCHE

Quand le père Loyats arriva pour la première fois à Canterbury pour servir sa paroisse, il réalisa que les pêcheurs de la ville étaient dans le besoin. Etant lui même pêcheur, Loyats se sentit très touché de leur situation critique. Les pêcheurs partaient chaque matin, pêchant toute la journée proche des côtes, mais revenaient les mains vides.

Les pêcheurs n'arrivaient pas à subvenir à leurs besoins, ne ramenant rien de leurs nombreuses heures de travail. Le peuple de Canterbury souffrait de ne pouvoir manger de poissons et de renforcer leurs intellects.

Le père Loyats pria immédiatement Dieu, et cette nuit là il dormit et eut une vision. Dans cette vision il partit en mer, le bateau était gouverné non par ses propres rames mais par une main divine. Lorsque le bateau stoppa Loyats vit une nuée de poisson nageant sous son bateau.

Le jour suivant, le père Loyats mena lui même les pêcheurs de Canterbury en pleine mer à l'endroit qu'il avait vu dans sa vision. Et en effet les pecheurs ce jour là pêcherent plus de poissons qu'ils n'en avaient jamais pêché par aucun homme ou fmme de la ville. Grace à la vision miraculeuse de Père Loyats, les pêcheurs de Canterbury étaient désormais capables de se nourrir et de nourrir la population avec les poissons qu'ils leur restaient pour la vente.

L'ORDRE DE SAINT JEROME

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Jerome


A cette époque en Angleterre, la structure de l'Eglise Aristotelicienne était peu existante. Loyats reconnu très tot le besoin d'organiser l'église. Le père Loyats créa le premier ordre religieux d'Angleterre, l'ordre de St Jerome. Cet ordre a pour but de traduire et d'apporter la doctrine de l'Eglise au peuple anglais.

Le père Loyats lui même était personnellement en charge de la traduction et la publication d'innombrables recueils pour la Communauté anglaise.
Il apporta en sol anglais le Dogme et le Droit Canon et les Sacrements. Et c'est grace à son ordre que les travaux de la curie sont aujourd'hui encore traduits et présenté en Angleterre.

LA MORT DU PERE LOYATS

Le 1er Mai 1454, les Croyants Aristotéliciens furent horrifiés d'apprendre que le père Loyats était tombé malade. Des messagers partirent de Canterbury à travers toute l'angleterre pour amener la désolante nouvelle que ce grand homme était touché d'une maladie qui le consumait.

Loyats mainteint sa foi en Dieu même lorsque la maladie affaiblissait son corps:

Citation :
Je ne verrai aucun docteur et j'irai rendre visite au Seigneur quand il en aura finit avec moi ici et m'appelera à ses cotés. Je continuerai avec les dernières forces qu'il me reste, à préparer la messe, et à travailler dans mon moulin, mais je ne peux garantir combien de temps encore. Ne craignez point, car vous me reverrez un jour lorsque le Seigneur vous appelera vous aussi. Jusque là je veillerai sur vous... à ma façon.
Le maire de Canterbury de l'époque, Madmaxhammer, montra l'amour que portait la ville à son prêtre en demandant la construction d'une statue à l'image de Loyats dans le parc en face de l'église. Le père Loyats cependant refusa.

Citation :
Même une statue serait de trop, ceux que je voulus qu'ils me connaissent me connaissent déjà, et s'il y a besoin d'une statue pour pousser d'autres à poser des questions sur moi ou à parler de moi, alors mieux vaut qu'ils passent leur temps à d'autres conversations.
TEMOIGNAGES

Father Mecchio of Canterbury a écrit:
In my past experiences with Father Loyats, he has portrayed nothing less to me than virtue and faith.

As my mentor, I have much to say about his teachings to me as I worked towards my ordination. He taught me the order of priesthood in its esteemed position and the respect for my fellow brothers and sister in faith.

Father Ecthelion of Dorchester a écrit:
Loyats was an incredible man, and you cannot truly fathom his generosity and honest spirit without having known him. He was a man whose faith shone through into his everyday life. He was never too busy to lend a helping hand to those who needed it, regardless of who they were.

I unfortunately never met him, but carried out a correspondence with him from several towns away. He was eloquent, he had a deep faith, he had a gift for explaining the mysteries of the faith to others, he was well-liked. In everything, he saw the blessings that Jah had given to him, and he shared them with others.

Madmaxhammer a écrit:
Loyats... Your impact will never ever go unfilled here in Canterbury. You are one of our founding members and deserve a place of honor in that church you have built.

Furthermore I will fully nominate your name to be considered for sainthood.

Lord, hold Father Loyats close to him, he is one of our finest we have to offer you.

Dragonflame a écrit:
He was a VERY trusted man and a truely great guy, he was devoted to the church and made every effort possible to get things done, something which no one can surpass.

His brilliance was matched by his popularity, he was prehaps one of the most enfluentual people on this world, he didnt just influence the church as a whole, his enthusiasm and cheerfulness infected us all and the things he done still play a very important role in today's life.

It is prehaps because of him, not any Bishop, ArchBishop or Cardinal, that this church survived in England...

Mother Arynna of Dartmouth a écrit:
He was always willing to help out another, even a stranger that he had never met. Father Loyats was always willing to give assistance and advice whenever asked. He went above and beyond to help those who needed it.

Drrino a écrit:
For me personally, Loyats was a friend and a standard to try and achieve. Even before being a priest, Loyats was a father to the Town of Dover. We always asked him for help, and he was always there for everyone. He did not hold grudges, and did not have a malicious bone in his body. Loyats, and his memory, are a role model to me, but one I know I can never achieve.

Anto_Capone, Duke of Cornwall a écrit:
Loyats was a dear friend of mine, I knew him well before he was even a priest! =D

Great guy, I really miss him

Zamorak a écrit:
Although i did not know him, from what i heard he was a great man to all the citizens of sussex. i support that he be made a saint!

Selene a écrit:
When I was a relatively new level 1, Father Loyats received a boat as a random event. He chose to offer it to sale to the first level 0 or 1 that that asked for 80 pounds. I took him up on the offer and much appreciated the generous start. Not a big thing but I think typical of his generousity. As he was dying he took the time to make sure the town had and adeqaute supply of flour to last awhile.

Gwendalyn a écrit:
I know on his death bed, he continued his good works. He dragged himself from his bed to work each day and sold his flour to the townhall for as cheap as allowed. With those funds, he purchased overpriced goods from the market, and resold them for the lowest price. (at that time it was corn that was overpriced, so he paid 4-4.50 and resold for 2) I believe he also did the same with fish and bread to provide for the poor.
CITATIONS

Citation :
La politique des hommes n'a pas sa place dans la vie d'un homme de Dieu.

Citation :
Personne, pas même le Très Haut, qui en a le pouvoir, ne devrait vous forcer, ou ne devrait vouloir vous forcer, à faire quelque chose contre volonté. La Sainte et Universelle Eglise Aristotelicienne Romaine est une église de croyants volontaires, pas une église de marionnettes et de maîtres.

Citation :
Aristote nous apprend qu'un homme devrait être jugé à sa propre image et pas à celle qu'en ont les autres.
RELIQUES

Les restes terrestres du père Loyats reposent en l'église de Canterbury. Il y est aussi entreposé les restes de son bateau de pêche. Dans le hall de l'ordre de Saint Jerome, est exposé le sceau qu'il a réalisé pour les documents officiels (voir ci dessus)

ELEMENTS ASSOCIES

Saint patron des Pêcheurs et des Traducteurs
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Les Nouveaux : Saint Nicolas V

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Présentation

La très édifiante vie de Tommaso Parentucelli ou Nicolas V, qui fut Oblat, Évêque de Pise et Archevêque de Florence, puis Pape. De son vivant il contribua à la restructuration de l’Église. Aujourd’hui il siège en la communion des saints comme le Saint patron de la Nonciature et de la diplomatie. il fut aussi un mécène des arts, grand amateur de livres rares, rénovateur de la bibliothèque vaticane et modernisateur des institutions romaines. il était bien davantage un homme de lettres qu'un homme d'action. Sa grande générosité, son goût pour l'art et ses choix politiques difficiles lui valent néanmoins d'être considéré comme l'un des papes les plus brillants.

Enfance

La date exacte de la naissance de Nicolas V, né Tommaso Parentucelli, nous est inconnue. On sait cependant qu’il naquit en 1398 dans un village juché dans les Monts Euganéens, dans le sud de l’Italie. Ses parents furent de fervents aristotéliciens et ils baptisèrent leur enfant le 6 mars 1398. Son père était probablement un haut fonctionnaire, voir même un diplomate, ce qui l’obligeait à faire de longs et lointains voyages. Le jeune Nicolas vécut donc la majeure partie de sa jeunesse avec sa mère. Il s’amusait anodinement comme la majeure partie des enfants de son âge et allait, bien évidemment, religieusement à la messe.

Le jeune Nicolas était d’ailleurs très croyant à un point tel que le curé en fut surpris. Le curé invita le jeune Nicolas à l’aider au service religieux et l’invita même souvent à effectuer la traditionnelle lecture du Livre des Vertus.

Malheureusement, quelques temps plus tard, la mère du jeune Nicolas mourut en couche de son deuxième enfant. L’enfant ne survécu pas non plus. Nicolas et son père en furent grandement affectés. Ne sachant trop comment il réussirait à perpétuer l’éducation de son fils, qu’il jugeait très importante, il le confia à un ordre monastique florentin. Affligé, le jeune Nicolas demeura silencieux un certain temps, mais il finit par étaler l’immensité de ses connaissances aux autres moines. Les moines furent tellement surpris par l’étendue des connaissances théologiques du jeune Nicolas qu’ils le firent novice. Nicolas, réussissant avec brio tous les cursus, finit son noviciat en 1413 et devint Oblat. Il avait alors 15 ans.

Carrière Ecclésiastique

Désireux de s’impliquer dans une mesure plus directe pour l’Église, il se détache de la vie monastique et devient le secrétaire de l’archevêque de Florence, monseigneur Giovanni Corzanni. C’est à son service qu’il visite l’Italie et particulièrement Rome où il se lit avec les personnalités religieuses influentes du temps, qu’il n’a que peu de difficulté à rencontrer, sa réputation de fort théologien ayant déjà été entendue à travers le monde aristotélicien. Malheureusement, l’archevêque Corzanni meurt d’un rhume. On nomme alors à sa succession l’Évêque de Bologne, monseigneur Pietro Canzonetta. Celui-ci offre à Nicolas l’évêché de Pise pour le remercier de son travail auprès de son prédécesseur. Il dirige l’évêché sobrement mais efficacement. Il est reconnu comme étant un théologien intelligent et de grande piété et est reconnu par tous ses pairs. À la mort de monseigneur Canzonetta, Nicolas est nommé archevêque de Florence. Il reçoit alors l’hommage d’être admis à la curie. Il a alors 45 ans. Il est choisi responsable de la nonciature, qu’il dirige humblement et dans le plus grand respect d’Aristote. À la mort d’Eugène IV, il est choisi pape au cours d’un bref conclave, dans lequel il reçoit le soutien de tous les cardinaux. Tommaso Parentucelli prend alors le nom de Nicollo V.

Pontificat

Fort de son nouveau statut et de ses moyens, Nicolas V entreprit de réaliser un vieux rêve de théologien : la création d’une bibliothèque complète et ouverte pour les fidèles désireux de se rapprocher de Dieu, d’Aristote et de Christos par la voie de la théologie. Cependant, le projet piétine. La curie, désorganisée, est dépourvue de moyen pour mener à bout le projet. Nicolas V n’abandonne pas. Il demande conseil à Dieu au cours de nombreuses prières. Nicolas V avec les cardinaux Frère Nico, Césars, Arnvald, Turambar, Jarkov, Moile de Suzémont, Nolivos, Marlaeauvergne, Jcaest et Frère Norv lance un faramineux projet de restructuration et modernisation de l’Église Aristotélicienne.

Réorganisation Administrative de l'Église

Nicolas V, Souverain pontife, évêque de Rome, serviteur des serviteurs de Dieu a écrit:
Peuples des royaumes, Par cette oeuvre réformatrice, j'ai voulu réaffirmer et enraciner l'éternel présence de l'Eglise au sein de la communauté des royaumes, sa constante évolution dans son organisation, son dogme et ses membres.
Nicolas V entame son projet en réformant la structure administrative de l’Église. À cette époque, les Cardinaux qui étaient au nombre de 11 se voient alors confier d’importantes tâches. Nicolas V les avait définies comme suit :

Nicolas V a écrit:
*Chancelier et vice-chanceliers :
Rédigent les bulles Pontificales

*Nonce apostolique :
Cardinal responsable de la congrégation des affaires du siècle.
Ex : A signer de nombreux concordats avec les provinces.

*Inquisiteur général :
Cardinal responsable de la congrégation de l'inquisition.
Ex : Procès et peines sont effectués par l'inquisition.

*Coordinateur des forces militaires :
Cardinal responsable de la congrégation des saintes armées.
Ex : Les croisades RP sont gérées par celui ci.

*Président pour la diffusion de la foi :
Responsable de la congrégation pour la diffusion.
Ex : Un guide du prêtre a été rédigé, un projet de tutorat des nouveaux ordonnés à été monté.

*Le cardinal des ordres :
Responsable de la congrégation des ordres.

*Le cardinal Camerlingue :
Responsable de la congrégation pour l'intégration de l'Église dans les RRs.

*Les cardinaux Exégètes :
Responsable de la congrégation pour la Bible Aristotélicienne.
Nicolas V précise le rôle des Évêque :

Nicolas V a écrit:
Les évêques représentent l'autorité de Rome, des cardinaux et du Pape dans leur région, s'occupent des affaires religieuses et de la nomination des prêtres dans toutes les paroisses.
Le Vatican, ainsi réorganisé, est, au regard de Nicolas V, en mesure de supporter plusieurs modifications au sein de ses institutions. Nicolas V redéfinit alors chacune des congrégations Vaticanes, qu’il fixe au nombre de 7. Il décide que chaque congrégation, administrée par son cardinal, sera axée sur un thème précis. Les congrégations s’ouvrent aux laïcs et la curie décentralise ses pouvoirs.

Nicolas V présentent alors ses 7 congrégations :

Nicolas V a écrit:
*Congrégations pour la diffusion de la foi
Tout ce qui permet d'étendre la foi aristotélicienne à l'ensemble des royaumes (rôle du clergé, synodes, pèlerinage, etc.)

*Congrégation de l'inquisition
Les procès d'inquisition seront préparés ici et proposés à la curie qui fera office de juge.

*Congrégations pour la sainte armée
Tout ce qui est relatif à l'armée (agents secrets, croisades RP, etc.)

*Congrégations pour les ordres
Tout ce qui à trait aux ordres. Les demandes de rattachement d'ordres au Vatican se feront ici.

*Congrégation pour l'intégration de l'Église
Tout ce qui a trait à la réforme du droit canon.

*Congrégation pour les affaires du siècle
Tout ce qui est relatif au monde laïc et aux nonciatures.

*la congrégation du Saint office
Rassemble tous les éléments pour traduire et compiler le livre des vertus Aristotélicien.
Nicolas V crée aussi le statut de missionnaire. Les missionnaires ont pour charge de remplacer les Évêques lorsqu’ils sont absents. Le missionnaire est un ecclésiastique fidèle, qui peut aisément cumuler plusieurs charges au sein de l’Église. Ils sont nommés par la curie. Outre, Nicolas V officialise plusieurs ordres religieux ou militaro religieux.

Réalisation de la Bibliothèque Vaticane

La principale réalisation de Nicolas V est sans aucun doute la création de la bibliothèque vaticane. Il en fait le centre, le cœur, de la foi Aristotélicienne. Le pape Nicolas V, alors qu'il n'était que simple moine, s'était endetté pour acheter ou pour faire copier des manuscrits; déjà, à ce moment de sa carrière, il avouait ouvertement qu'il partageait les deux grandes passions de la Renaissance : celle des livres et celle des monuments. Devenu pape, il resta fidèle à ses goûts : il paya des copistes pour transcrire les oeuvres de l'antiquité aristo-héllénique et des émissaires pour chercher partout des manuscrits anciens; Perotto reçut 500 écus pour la traduction latine d'Alexandre, Guarino 1 000 écus pour celle de Plotin. Filelfo aurait eu 10000 écus pour une bonne traduction métrique Aristoxene de Tarente. Lorsque Nicolas V mourut, la bibliothèque Vaticane, comprenait 5 000 volumes; elle devait être installée dans le palais même et en devenir le plus bel ornement, comme jadis le roi Ptolémée Philadelphe avait réservé à sa bibliothèque la place d'honneur dans le palais d'Alexandrie. Lorsque la peste força le Pape à se retirer avec sa cour hors de Rome quelques temps, où l'on faisait alors déjà le meilleur papier, il y emmena ses traducteurs et ses compilateurs pour qu'ils ne devinssent pas victimes du fléau. A son retour, Il convie les diacres, les curés, les archevêques, bref tout le monde, de venir contribuer à référencer les ouvrages qui traitent de la foi. L’œuvre est monumentale. Aujourd’hui, la bibliothèque est la référence de tous les croyants et contient tous les textes nécessaires au rapprochement de Dieu par la voie d’Aristote et de Christos.

Son Oeuvre dans le monde

Nicolas V était particulièrement attaché à la nonciature. Riche de son expérience antérieure de contact avec les gens, il fait de la nonciature le lien primordial de l’Église avec ses fidèles éloignés. C’est un mandat des plus importants qu’il confie à cette congrégation priviligée.

C'est avec diplomatie que Nicolas V gère les différents qui surgissent au long de son pontificat. il vise le renforcement des relations diplomatiques et fraternelles avec les régions et royaumes en s'efforcerant de travailler dans la "compréhension et la satisfaction mutuelle" afin d'apporter sa modeste contribution à l'essor de la pax christi dans le royaume.

Nicolas V à propos du rôle de la Nonciature :

Nicolas V a écrit:
La Nonciature Apostolique, également appelé 'Chancellerie Romaine' ou 'Congrégation des Affaires du Siècle' est destinée à s’assurer des liens et échanges qui unissent les diverses provinces temporelles des Royaumes du monde connu au Saint-Siège. Le siège de la Nonciature Apostolique est le Palais de Saint-Nicolas situé à Rome. Là est décidé la politique étrangère romaine à adopter envers les différentes entités politiques plus ou moins autonomes.
Nicolas V met en place à Rome de nouveaux équilibres politiques et internationaux. l'Europe est à ces moments en train de sortir doucement d'un siècle d'immobilisme et de chaos du aux différentes guerres et pestes ayant ravagés les royaumes désormais renaissants.

Constructeur de fortifications et restaurateur d'églises, il commence son pontificat en embellissant la grande ville romaine et en invitant les peintres, les architectes et avant tout les écrivains. Reconnu rapidement comme seul souverain pontife légitime lors du conflit avec ceux qui voulait faire schisme avec l'église autonome aristotélicienne, il stabilise ses rapports avec Paris, et garde une position de neutralité en SERG.

Surnommé le « pape humaniste », il a Lorenzo Valla à sa cour en tant que notaire apostolique. Il accorde aux dirigeants municipaux romains un certain nombre de privilèges tout en gardant fermement le contrôle de son domaine pontifical. Les œuves d'Hérodote, Thucydide, Xénophon et Polybe sont réintroduites en Europe occidentale grâce à son patronage.

Blessé par les dommages faits à la culture grecque, foyer aristotélicien, il tente sans succès de lancer une croisade pour délivrer les sophistes Byzantins de l'emprise avéroïste. Pour cela, il remet sur pied une sainte armée efficace et augmente les rentrés fiscales.

Voulant assurer la réussite de la réforme Aristotélicienne, il envoie plusieurs légats, dont Nicolas de Cues, Jean Capistran et Guillaume d'Estouteville, au nord et au sud de l'Allemagne, en Angleterre, et en France. Ayant entrepris la réhabilitation de Jeanne d'Arc, son autorité voit le couronnement de Frédéric III du Saint-Empire.

Le pape nicolas V accepte comme un mal nécessaire la croisade prêchée par le pieux Norv contre la profusion de cultes hétérodoxe dont le phokaaisme normand. Mais il sait aussi faire preuve de mansuétude lorsqu'il proclame tolérer du bout des lèvres les déviances avéréroïstes et spinozéistes à la double stricte condition de toujours respecter le livre sacré commun, celui des vertus et de s'abstenir de tout acte public à connotation hétérodoxe.

Les historiens retiendront encore sa réaction façe aux manigances du cardinal déchu Sanctus.

Nicolas V excommunie ce dernier et ses partisans :

Nicolas V a écrit:
Fort de votre confiance, pour l'honneur et la défense de l'Église, de la part du Dieu tout-puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, par notre pouvoir et par notre autorité de curie assemblée, nous excommunions les dénommés théodore et sanctus et cie ainsi que le pseudo ordre equestre du saint sépulcre de Jérusalem qui par leur orgueil insensé se sont élevé contre notre Sainte Église Universelle d'inspiration aristotélicienne. (...)
Mais quant à sanctus, cardinal déchu viré de la curie pour viols répétés du dogme et pratique démoniaque de sorcellerie, à qui on donne par abus le titre de patriarche, et aux partisans de sa folie, c'est une abondante zizanie d'hérésie qui est chaque jour semée par eux en son sein. (...)
A la fin de son pontificat, certains théologiens en vue commençaient à douter de certaines décisions prises au concile Nicée (primauté de la Foi sur la Raison, de Christos sur Aristote et de l'homme sur la femme.) Le juste milieu de la métapyhique aristotélicienne leur semblait mis à mal par ses décisions dogmatiques. Nicolas V a convoqué, quelques mois avant de mourrir, un grand séminaire de réflexion préparatoire à la réforme de dogme. Mais Nicolas V étant mort entre temps, c'est le nouveau pape, Eugène V qui va ouvrir le Concile de Vatican I qui amènera le Renouveau de la Foi. La chronologie non officielle de l'aristotélisme va donc prendre la fin du pontificat de nicolas V comme pivot entre les ères du questionnement et celle du renouveau de la Foi.

Ce pape a fait inscrire l'égalité entre homme et femme pour toutes les charges dans l'église et a donc rétabli au début de son pontificat le droit à l'ordination pour les femmes. Sainte illinda fut d'ailleurs promue rapidement par feu Nicolas V comme Archevèque de Malines.


Dernière édition par le Mer 28 Nov - 18:17, édité 1 fois
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Décès et Succession

Certaines rumeurs ont parlé de mort mystérieuse, mais Nicolas V s’est éteint paisiblement dans son palais. Eugene V est alors immédiatement nommé à sa succession par un véritable plébiscite sans débat au conclave.

Norv a écrit:
Frère Norv arrive devant le pupitre placé devant le grand jardin.

Mes biens chers frères,
Je suis devant vous en ce matin du 1 décembre pour vous signifer le décès de notre Saint Père Nicolas V. Son coeur a cessé de battre vers les 2 heures du matin. HABEMUS PAPAM !! L'Ensemble de la Curie à l'honneur de vous faire savoir que le nouveau Pape se nomme Eugène V. Plus d'informations vous seront communiquées dans la journée.


Frère Norv se retire en direction de la salle de la Curie.
Témoignages

Sgan a écrit:
Que le Seigneur accueille Nicolas V a sa droite. Nous pleurons ce grand homme, qui a su donner a la Sainte Eglise Aristotélicienne la place qu'elle occupe aujourd'hui.

Longue vie a Eugene V.

Arathornf a écrit:
Prions pour qu'Aristote et le Seigneur accueillent Sa Sainteté Nicolas V comme elle le mérite.

Longue vie au Souverain Pontife Eugène V !

Puissions nous voir sous son régne l'Église Aristotélicenne grandir et rayonner dans tout le Royaume !

Pater San Giovanni a écrit:
Nous nous souviendrons du Pape Nicolas V comme de quelqu’un qui a su mener une action visionnaire et courageuse. il a compris sur la fin de son règne qu'une évolution de notre Eglise était nécessaire aussi c'est sous son règne qu'un séminaire de recherche théologique pour bâtir le futur de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne a été mis en place; ainsi les premiers travaux démarrèrent à Noirlac. En ce jour nous sommes tous emplis de tristesse, qu'il repose en paix. Longue vie à Eugène V.

Inorn a écrit:
Nicolas V a beaucoup donné à l'Église notamment à travers de bulles nombreuses. Son nom restera dans l'histoire comme celui d'un constructeur de l'Église Aristotélicienne. Il doit être canonisé et élevé au rang de saint.

Que Eugène V, nouveau souverain pontife perpétue les actions de son prédescesseur.

Kelemval a écrit:
Le Seigneur a rappelé un de ses plus fervents serviteurs, il rejoint feu le Grand Maître de l'Ordre des Templiers Isenduil à ses côtés. L'Eglise Aristolécienne perd de grands hommes.Habemus Papam, La vie continue, Longue vie à Eugène V.

Abysmo a écrit:
Qu'il repose en paix

Gedeon a écrit:
Que nostre défunt très Saint Père Nicolas V repose en paix dans la lumière de Dieu, puisqu'il a été rappelé à Lui.

Que le règne d'Eugène V soit long et prospère pour l'Eglise Aristotélicienne et tous ses fidèles !

Habemus Papam !

Escalier_Dur a écrit:
que mon épée sorte de terre, que mon armure brille de mille feux, que mes amis et chers disparu retienne leurs lame, moi Escalier_Dur protecteur et defenseur de l eglise, rempart supreme de notre bon pape, je m en remet au jugement divin, que sa sainteté repose parmi les saints qu il soit sanctifié et assis a la droite de dieu, le combat qu il a mener tout au long de sa vie merite aujourd hui que ses pelerins lui fasse grace..je me prosterne devant votre pierre tombale ma seigneurie, et parmi les abymes sachez que mon ame sera tjs presente....!

Cesarion a écrit:
Seigneur, bénissez le pape Nicolas V et acceuillez le dans votre vaste paradis.Dieu vous bénisse !

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Blasonnicolas50od


Copie de la première bulle Papale de Nicolas V


Citation :
Annonce officielle du commencement de l'ère Aristotélicienne du Renouveau de la Foi

Nicolas V, Souverain pontife, évêque de Rome, serviteur des serviteurs de Dieu, à tous les fidèles, salut et bénédiction apostolique.

Peuple des royaumes,

Par cette bulle, je vous informe de fin de l’Ere L'ère Aristotélicienne de la Fondation pour passer à la naissance d'une nouvelle Ere, celle de l'ère Aristotélicienne du Renouveau de la Foi à partir la fin 1452.

Nous avons l'ambition, mes cardinaux et moi de réinstaller une institution hiérarchisée, cohérente, efficace et influente.
Ainsi, toutes les affaires religieuses passeront par le sacré collège.

Toutes les informations, toutes les candidatures et toutes les réponses se trouvent dans la cité du Saint siège romain (forum)

Petite présentation de l'Eglise Séculière renaissante :

I)L'Eglise séculière

A) Le Pape

Moi, Nicolas, cinquième du nom, occupe l'office de souverain pontife depuis 1447.

Le Pape est à la tête de l'Eglise aristotélicienne fondée par Chirstos et Titus.
Il rend compte au peuple de toutes les décisions prises par les cardinaux par des bulles pontificales.

B) Le collège des cardinaux

Le collège des cardinaux est composé de 11 membres (nombre impair) choisis parmis les ecclésiastiques du royaume représentant au mieux la communauté aristotélicienne.
Ils se rassembleront en privé dans les locaux de la curie. Ils sont l'autorité suprême de l'Eglise.

*Leurs missions sont diverses :

Ils auront en charge de nommer un évêque par diocèse, ils définiront les dogmes et la discipline de l'Eglise (hérésies, relations extérieurs.....).

*Liste des cardinaux du début de cette ère :

-Jarkov (Franciscain)
-FrèreNico (Franciscain)
-Marlaeauvergne (Franciscain)
-Norv (Franciscain)
-Breizh (Franciscain)
-Césars (Bénédictin)
-Turambar (Bénédictin)
-Sanctus (Bénédictin)
-Caedes (Ordre de Saint Marc)
-Marcus (indépendant)
-Volpone (indépendant)

C) Les évêques

Les évêques représentent l'autorité de Rome, des cardinaux et du Pape dans leur région et s'occupent de toutes les affaires religieuses de leur province.

*Leurs missions sont diverses :
Ils appliquent les dogmes et les bulles votés par le collège, Ils tiennent le registre des mariages, ils nomment un curé par village.
Les évêques officieront dans les gargotes. Il peut se faire aider par des chanoînes.

*Liste des évêques en ce jour :

-Césars -> Normandie
-Sanctus -> Artois
-Jarkov -> Bretagne
-Marcus -> Champagne
-Breizh -> Bourgogne
-Volpone -> Berry

D) Le curé

Ils sont sous l'autorité directe de l'évêque de la province, ils s'occupent de toutes les affaires religieuses du village.
il doit y avoir un curé par village.

*Leurs missions sont diverses :

Le curé est proche de la population du village, il les écoutes et les aides. Il administrera les sacrements dont le plus connu et le plus célèbre : le mariage (qu'il célébrera avec motivation)
Ses lieux d'actions est la hall du village et la taverne. Il peut se faire néanmoins aider par des diacres

L'Eglise deviendra enfin forte et écoutée.

Malgré cela, rien ne change pour les statuts des ordres religieux.

II)L'Eglise Régulière

L'Eglise régulière correspond aux communautés religieuses vivant selon une règle commune.
Les frères se regroupent, amicaux et fraternels entre eux, pour fonder une solide association. Certaines peuvent être influent par leur sagesse et leur activités.
Ils sont indépendants et autonomes du curé ou de l'évêque, mais sont néanmoins sous mon autorité.
Les communautés se retrouvent dans les chambres secrètes (forum du bas) ou sur des sites.

Brève présentation des ordres actuellement reconu et actif dans les royaumes renaissants :

A) Les Franciscains

L'ordre franciscain, créé par frèreNico, est le plus ancien et le plus actif des ordres. Beaucoup de frères occupent le couvent franciscain. De nombreuses valeurs sont ainsi selon les principes de Saint benoit.

B) Les Bénédictins

Plus récent, les bénédictins ne sont pas pour autant moins actifs. Cette petite communauté naissante défend fondamentalement l'Eglise dans les RRs. Ils sont par exemple les initiateurs de la nouvelle Eglise Séculière.

C) La confrérie de Saint-Marc

Fondée par Caedes, le site est très complet et permet d'apprécier à sa juste valeur cette confrérie.

III)L'Eglise dans les RRs (HRP)

Historiquement les suzerains reconnaissent l’Eglise aristotélicienne romaine comme religion d’état depuis le concile de Nicée en 1451, et garantissent la présence d’une cathédrale par diocèses et d’une église par paroisse où tous peuvent déjà aller à la messe le dimanche matin, leur apportant ainsi un peu de bonheur.

L'église est un édifice pleinement intégré au village permettant de faire des retraites, de donner aux mendiants, de mendier pour les plus démunis, d'y travailler pour la reconnaissance et la nourriture et enfin de prier permettant d'apporter une petite aide au Créateur qui son tour vous offrent leur grâce.

Cependant aucune profession ecclésiastique n'est encore totalement réglementée, mais les choses ne tarderont pas.

L'évêque, les curées et les chanoines devront avoir reçu leur accréditation de niveau 3, c’est à dire avoir le rend social d’érudit et s’engager de façon définitive sur la voie de l’Eglise.

Nous ferons tous pour que l'Eglise soit pleinement pris en compte par les fidèles et par le monde laïc en général.
Notre présence et nos rôles sont de propager la vraie foi.

Alea jaecta est, le sort en est jeté
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Les Nouveaux : Saint Bynarr

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I - Présentation

Saint Bynarr est le patron du duché de Bourgogne, représentant de l'harmonie, de l'humilité ainsi que de la foi discrète et apaisante.

II - Enfance et début de carrière

Le très apprécié, très vénéré et très saint Père Bynarr naît en Bourgogne en 1407 et arrive à Sémur à une date inconnu de l’an de grâce 1453. Ses parents sont pauvres malgré leur habilité dans les métiers de la forge.
En dépit d'une force physique banale, le jeune Bynarr est doté d’une intelligence hors du commun. Le jour de son premier cours de catéchisme, il impressionne le curé de Sémur par ses connaissances théologiques acquises au cours de lectures assidues du Livre des Vertus, le seul livre que possèdaient ses parents. Le curé est d’ailleurs si impressionné qu’il devient le mentor du jeune Bynarr, lui promettant un grand avenir dans l’Eglise, source d'une intense fierté pour ses parents.
Au séminaire, il continue d’impressionner les clercs, surtout Monseigneur Pandorim, l'archevêque de Bourgogne.
Il rejoint alors le très grand et très noble Ordre Cistercien, récemment fondé par Saint Arnvald. Il est nommé curé de Sémur et occupe l’intérim à diverses reprises dans d’autres paroisses bourguignonnes. Monseigneur Pandorim nomme le jeune prêtre archevêque coadjuteur de Bourgogne juste avant sa disparition.

III - Son Éminence, le Cardinal Bynarr

Le Frère Bynarr devient plus tard un des 12 cardinaux de la Curie Romaine. Lors de la réforme de l'Eglise, initiée par Eugène V, il se voit confier le diocèse suffrageant d'Autun dont fait partie Sémur, sa ville natale.
Il devient également responsable de la Congrégation de la Nonciature avec Son Éminence, le Cardinal Aaron de Nagan. On retient de son passage à la Nonciature son grand talent de diplomate, qui lui sert pour régler pacifiquement et dans la plus grande foi aristotélicienne de nombreuses crises de son époque.
En Janvier 1454, son grand talent reconnu, il se voit attribuer le poste d’archevêque métropolitain de Lyon, poste vacant depuis sa création et qui correspondait mieux à sa qualité de cardinal et à son habilité dans son travail pour l'Eglise. Plus tard, conscient de la nécessité de rencontrer les fidèles, il s’investit dans la Congrégation pour la Diffusion de la Foy : Bynarr fut également un grand évangélisateur.

IV - Retour aux sources

En tant que Cardinal-Chancelier de la Congrégation pour la Diffusion de la Foy, il consacra beaucoup de temps à se rapprocher des fidèles. Il avait le don d'apaiser les foules, les tractations et les négociations. Il était un modèle pour ses fidèles qui venaient religieusement écouter ses douces paroles prononcées dans ses belles messes.
Outre ses contributions à l’Église locale, il s’impliqua aussi en politique. Il fut d’abord, pour sa ville, tribun et conseiller aux paysans. Il fit preuve d’une grande charité, donnant toujours aux pauvres. Il fut également juge et connétable de Bourgogne lors des crises de la Fronde et s’est présenté à maintes reprises sur la liste proposée par le parti VIENS.
On retiendra, de toute cette implication en politique, une volonté de contribuer à la vérité apportée par Aristote et un désir de justice et d’équité. Il a consacré sa vie sur tous les plans pour aider ses frères aristotéliciens. Bynarr fut vite considéré comme un saint en Bourgogne par la population. Il a contribué à instaurer l'Eglise au coeur du duché de Bourgogne. La Bourgogne est aujourd'hui un des duchés les plus aristotéliciens : c'est grâce à lui et à son action.

V - Agonie et Miracle

Sentant la mort arriver, il se rapprocha encore plus de ses fidèles avec lesquels il se mit à entretenir des liens étroits. Il aspirait à une Eglise très présente dans une Bourgogne unie dans l’amitié aristotélicienne, prospère et ayant une place dominante au sein des Royaumes. Il allait volontiers à la rencontre de ses fidèles et a toujours soutenu le projet d’ouverture de l’abbaye de Cluny.
Quelques heures avant sa mort, alors qu’il agonisait, il reçut d’abord les derniers sacrements puis la visite d’un jeune fidèle atteint de la vérole. Les médecins avaient prédit à cet enfant une mort certaine d’ici la fin de la semaine. Lui et ses parents entrèrent dans le presbytère en implorant le Tout-Puissant. Le prêtre qui donnait les derniers sacrements voulait qu’ils partent, ne souhaitant pas attraper la vérole, mais Bynarr, de sa voix de diplomate qui lui servit tant, l’invita à le laisser avec l'enfant. Il le prit donc dans ses bras. En même temps, il cueillit un lys qui poussait dans un bac de bois, sur le rebord de la fenêtre.
Bynarr dit alors au malade : « Demain, je ne serai plus de ce monde, j’ai déjà servi le Très-Haut comme je l’ai pu et maintenant, il m’appelle à le rejoindre ; mais toi, tu as encore tout à apprendre, tout à faire. Cette nuit, je vais prier pour que le Très-Haut te guérisse et, quand j’arriverai sur le Soleil, tu guériras. Demain, tandis que l’on me retrouvera mort dans mon lit, toi, tu te réveilleras soigné. Va, prends ce lys et retourne chez toi pour prier ! »
L’enfant acquiesça et s’en retourna en pleurant de joie. Toute la nuit jusqu’à minuit, heure où il s'endormit, il pria le Très-Haut. Bynarr, souhaita de ne plus être visité pour prier l’enfant avec toute sa ferveur, ce qu’il fit jusqu’à minuit, lorsque le Tout-Puissant le rappela. Le lendemain, on retrouva Bynarr mort, les mains en signe de prière, les yeux fermés et le sourire de la satisfaction du travail accompli aux lèvres. Au même moment, le petit enfant qu’il avait accueilli se réveilla, guéri. En dehors de sa maison, on trouva plusieurs dizaines de lys. Plusieurs Sémurois ont confirmé qu’il fut toute sa vie en parfaite santé et que, chaque jour, il entretint les lys.

De la vie de Saint Bynarr, on retiendra ses exceptionelles contributions, à la Nonciature et à la Congrégation pour la Diffusion de la Foy. On se souviendra aussi de l’importance qu’il accorda à ses fidèles et au temps qu’il leur consacra. Son humilité est devenue légendaire.
Paix à son âme.

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Bynarcad22np


Témoignages édifiant


Kreuz de Castelnou, Cardinal-Archevêque d'Arles a écrit:
Bynaar avait le don d'apaiser les foules, les tractations et les négociations. En tout cas, c'est comme cela que je l'ai toujours perçu...

Il forçait le respect, la gentillesse et la retenue par sa simple présence. J'ai eu l'occasion de le croiser souvent, de le découvrir la première fois en faisant son escorte alors qu'il était Nonce Apostolique. Il fut un des piliers incontournable à mon sens de l'Eglise pendant longtemps, et pas seulement dans sa province.Il était discret, en retrait même, trop aimable et bonhomme pour s'afficher ou se mettre en avant.

Il restera dans mon souvenir et mon coeur comme un être méticuleux, travailleur et discret. Réfléchissez un peu, et voyez le nombre de travaux, d'idées, de projets, où il fut associé. Jamais il ne s'est vanté d'être pourtant le Cardinal (ou l'un des Cardinaux) les plus longtemps en fonction. S'il devait être canonisé, il serait le Saint Patron de la Modestie et de l'Harmonie. C'est mon opinion...

Lodovicus, archevêque de Cambrai a écrit:
Toute la sainteté de Bynarr réside dans son humilité et sa foi discrète et apaisante.

Père Elmoron, Cardinal-Archevêque de Bordeaux a écrit:
Je suis abasourdi par la soudaineté de sa disparition, encore une lourde perte...j'ai eu le privilège de discuter régulièrement avec ce cardinal si discret et pourtant si impliqué. Que le Très Haut l'accueille comme il le mérite, prions pour lui.

Gandalf_Nim, dignitaire templier a écrit:
Je prie pour que Bynarr puisse revenir parmi nous. Seigneur, s'il Te plaît, rends-le nous encore un peu, nous avons besoin de tels hommes...

Hludowic, évêque d'Autun a écrit:
Hludowic entra sur la grande place de Rome. Il tenait à la main une annonce du conseil ducal bourguignon. Il l'a lu, la voix tremblante, la gorge serrée puis la placarda pour que tous puisse en prendre connaissance.

Citation :
Monseigneur Bynarr est décédé le seizième jour du neuvième mois de l'an de grâce 1454. Nous vous invitons à venir vous recueillir en la chapelle ardente jouxtant le monastère où il a vécu ses dernières heures. Les funérailles auront lieu en fin de semaine à Semur et seront officiées par le père Hludowic. Conformément à ses dernières volontés, trois hommes, Messires Snell, Leitmotiv et Kafit, et trois femmes, Dames Indira, Titco et Zaïna porteront le cercueil jusqu'au cimetière où Monseigneur Bynarr sera inhumé auprès de Dame Cosette.
"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Sceaubourgogne114ef
Je tiens à préciser que le Père Lodovicus, vicaire de Langres, officiera à mes côtés pour ces funérailles. De même, la date exacte de la cérémonie vous sera communiquée très bientôt.

Hludowic repartit, la tête basse. Il avait du travail afin d'organiser au mieux l'enterrement de celui qui fut son maître, son supérieur, mais avant tout son ami.

Inorn, archevêque de Lyon a écrit:
Quelle tragédie !

Je serais à cet enterrement pour saluer une dernière fois Bynarr, le curé qui m'avait ordonné.

Pater San Giovanni, Cardinal a écrit:
Il a aidé notre église à grandir, son oeuvre n'aura pas été vaine, qu'il repose en Paix.

Vilca, ex-Cardinal a écrit:
Paix à son âme. Qu'il repose en paix. Sa vie aura été intense, il a beaucoup oeuvré pour l'Eglise.
"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Nostredg6


Relique

Son corps est inhumé en une chapelle latérale de l'église de Sémur.
Une mèche de cheveux bruns ayant appartenu à Bynarr de son vivant est conservée dans un reliquaire imposant en l'église de Sémur, son village natal du duché de Bourgogne.

Elements associés

- Duché de Bourgogne
- Modestie et Harmonie
- Humilité, foi discrète et apaisante

Paroles

"En avançant lentement, on avance quand même"
"L'excommunication est une arme sacrée"
"Une vie de plus est revenue à son commencement" (Lettre aux Auvergnats concernant l'assassinat de leur duchesse Zeroukay)

Pensée pour Saint Bynarr

Citation :
Quand un grand homme d’Église part
Tel notre ami le fervent Bynarr
Nous ne pouvons que penser
À toutes les brebis, que vers la vérité divine, il a guidé

AMEN
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Doctrines : Les Deux Sources de la Foi

Fait à l'abbaye Cistercien de Noirlac le 24ème jour du mois de décembre de l'an de grâce 1453

  • Chapitre premier: La Révélation divine. Les deux sources de la Foi

    La Très Haut, qui a crée l'humanité et toute la nature dans un mouvement de Son Amour infini, n'a pas voulu que cet humanité soit abandonnée aux ténèbres de l'erreur. c'est pourquoi Dieu tout puissant s'est révélé a nous.
    Il s'est révélé tout d'abord dans la doctrine lumineuse et les enseignements d'Aristote, doctrine dont l'équilibre annonçait de manière prophétique l'Enseignement de la Lumière aux hommes et aux femmes par Christos.
    L'union de ces deux enseignements donna naissance à la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne.

  • Chapitre deuxième: harmonie de la Foi et de la Raison

    Nous croyons fermement que la Vérité est une, et que la Révélation de Christos s'harmonise avec la saine intelligence de la nature et de l'âme humaine que nous trouvons dans la Doctrine d'Aristote. Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité. Cette vérité constitue donc un seul ensemble harmonieux d'une grande beauté, ensemble qui est comme le reflet de la beauté sublime de l'union harmonieuse deux révélateurs de la parole Divine. Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété.
    Car la pureté de la Foi dépend de la pureté des idées. Et sans la Foi les idées sont vaines. L'équilibre divin trouve là son fondement.


    L'étude de la philosophie et de la théologie doit être développée dans cet esprit d'union, et les théologiens seront conscient que de la beauté et la pureté de leur doctrine découlera l'image que les fidèles se feront de la beauté même de Dieu.
    Ainsi les Livres Saints de la Révélation de Christos et ceux de la Révélation du Logos écrits par Aristote devront être lus de concert et se complètent mutuellement.

  • Chapitre troisième: Des idées dans l'Eglise

    Cet équilibre et cette harmonie de la Foi se retrouve dans les membres de l'Eglise Aristotélicienne: certains, mystiques par essence, cherchent dans l'imitation de Christos la voie de la connaissance. Leurs idées les mènent dans les sphères de l'absolu, en contact direct avec la divinité. Ce sont eux qui tiennent pour vraies les idées suivantes:

    1) Les choses sont des copies des Idées.
    2) La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée.
    3) Le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.
    4) La métaphysique est la science des causes premières.

    D'autres par contre, confiants en la raison, ont pour maître Aristote et suivent sur ses traces la connaissance de la vérité par le raisonnement, avec comme fondement de leur Foi les idées suivantes:

    1) L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme.
    2) La beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.
    3) L'homme sage doit participer à la vie de la cité.
    4) La métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant.

    Chaque croyant participe plus ou moins de chacun de ces groupes, mais tous œuvrent d'un seul cœur à la gloire de l'Eglise et à l'amour de Dieu.

  • Chapitre quatrième: Le pouvoir d'interprétation de l'Eglise

    La Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin. C'est le Souverain Pontife à travers la Curie, lui seul, avec ou sans consultation des évêques de l'univers Aristotélicien, qui fixe la doctrine de l'Eglise. Toutefois il aura garde du dépôt de la Foi, et il devra le conserver avec soin et déférence, sans rien changer d'essentiel dans ce que ses prédécesseurs auront institués dans le dogme. Il veillera ainsi en bon pasteur au maintien de l'unité de la Foi, de l'harmonie de la doctrine, et la concorde des croyants.
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Doctrines : Le Statut de Christos

Traduit à l'abbaye Cistercien de Noirlac le 2ème jour du mois de janvier de l'an de grâce 1454

  • Chapitre premier: La nature de Christos

    Dans son infinité bonté Dieu tout puissant n'a pas voulu que l'homme resta abandonné à lui même...

    Aristote, le grand prophète qui eu accès à la révélation divine, avait prédit qu’un homme élu de dieu incarnerait l’amitié vertueuse en vouant sa vie aux autres. « Aimez-vous les uns les autres » allait être sa devise.
    En effet, jusqu'à l'arrivée de ce messie, les règles de la "solidarité" seront internes à l'ethnie; au-delà de l'ethnie se trouvent des populations à exploiter.

    Cet homme élu de dieu arrivera dans une période de débâcle, manifestera la volonté d'aller "enseigner toutes les nations" et il aura contre lui ceux qui refusent cette vision et il comploteront contre lui jusqu'à vouloir le tuer. L’élu aura le choix entre « rentrer dans les rangs » ou se sacrifier pour montrer à dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite, vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.

  • Chapitre deuxième: les titres de Christos

    Il est messie, guide et miroir de la divinité.

  • Chapitre troisième: Le Salut

    C'est ainsi que Christos est venu parmi nous, mais la haine qui obscurcit les esprits aveuglat les hommes, et rejettant le message d'amour ils le crucifièrent comme on égorge un agneau sans défense. Lui, aimant jusqu'a la fin, Homme parfait pur de tout péché accepta ce sort avec humilité, afin de réparer par son sacrifice volontaire les péchés de tous les hommes passés, présents et futurs et pour établir à jamais l'amitié entre les hommes et avec Dieu.

    C'est donc par ce sacrifice que Christos apporta le salut aux hommes, afin qu'ils puissent être sauvés en accomplissant les oeuvres de Dieu, c'est à dire:

    L'adhésion à l'Eglise Aristotélicienne qu'il a fondé, la Foi en l'enseignement d'Aristote, et l'union, l'obéissance et l'imitation de Christos, qui est venu sur terre pour donner force et majesté aux enseignements de Dieu consignés dans les livres de la Révélation.
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Doctrines : Vertus et Péchés

Considérations générales

Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre propre nature divine. Cela revient donc à nous nier nous-même, à travers la négation de Dieu.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

Des vertus et des vices correspondants

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.
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Doctrines : De l'Amitié Aristotélicienne

Chapitre premier

    1) L'Amitié Aristotélicienne, selon les principes d’Aristote établis au cours du repas avec Polyphilos, ne peut être véritable que si les membres de cette amitié sont égaux l’un envers l’autre. L’Amitié aristotélicienne est la communauté des baptisés de l’Église. L’on pourrait la représenter par un cercle, symbole même de la perfection divine. L'étude du cercle nous permet de faire ressortir deux éléments. Le premier, le centre, unique et maître de tout, et sa circonférence, sur laquelle tous les points sont égaux. Ainsi donc, la communauté aristotélicienne est une communauté de personnes ayant en commun leur foi en le Très-Haut et étant donc tous égaux devant lui par ce fait même. Le croyant est introduit à la communauté par le baptême. Le Baptême, ou rite d'entrée, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres. On peut parler à ce niveau d'une première étape de la vie spirituelle, celle des commençants, dans laquelle l'aristotélicien essaye de supprimer les vices qui demeurent en lui. On appelle aussi cette voie la voie Purificatrice, qui purifie l'âme de ses souillures.

    2) Ensuite vient l'étape des progressants, ou voie illuminative dans laquelle l'Aristotélicien, débarrassé de ses vices, pratique activement les vertus et développe par là son lien avec Dieu et son prochain. Le point central de cette étape sera la pratique de la charité fraternelle, et la preuve première de la sainteté devra être le rayonnement spirituel auprès des autres. Le but de celui qui pratique cette voie est avant tout d'aider ses frères sur le chemin de la Vertu.

    3) Enfin nous touchons à l'amitié parfaite, ou voie unitive. Cette voie est celle des parfaits. Il faut comprendre que l’Aristotélicien se consacre d’abord à Dieu, et que c'est dans une relation privilégiée avec Lui que se situe le plus haut point de la spiritualité. Cette relation avec Dieu se traduit par une profonde charité pour les autres, avec un sens parfait de l'amitié et une force de caractère qui permet de montrer aux autres la vérité sans les blesser. Mais cette union avec Dieu aura une condition, celle d'avoir une amitié parfaite sur cette terre avec un de nos prochains. Ne pourra accéder au titre "d'Ami de Dieu", donc de son égal, que celui qui aura concrétisé son aspiration à la perfection par une union d'âme avec un autre Aristotélicien.


Chapitre second sur l'Amitié Aristotélicienne: Les rapports avec les pouvoirs publics...


Nous avons dit que plus qu'un sentiment subjectif, l'amitié Aristotélicienne établie, par la voie du baptême, une communauté de vie objective entre tous les baptisés, entre les membres de la société céleste et ceux de la société terrestre. Cet élément a de grandes conséquences sur le tissu social, et sur la conception que nous devons avoir de la place de la Religion dans l'organisation temporelle du monde.
    1) La communion des saints, fondement de toute société

    Par souci de clarification, nous appellerons cette communauté de vie la "communion des saints."

    Le but premier de l'organisation temporelle des sociétés est de mettre en place les structures pour permettre aux hommes le développement de toutes leurs facultés matérielles et spirituelles. Dans cette optique, une société qui ne serait pas basée sur le concept de communion des saints manquerai gravement a son but, puisqu'il lui manquerait le stade le plus élémentaire et le plus fondamental de l'union entre les hommes et de toute vie sociale aristotélicienne.
    Il en résulte logiquement que pour être pleinement intégrée dans une société conforme a l'idéal aristotélicien, il faut être soit même membre de la communion des saints, être membre de l'amitié aristotélicienne. Ceux qui ne le sont pas ne possèdent pas les bases fondamentales de la vie en société, ils sont des déchirures dans le tissu social, et comme toutes les déchirures ils risquent de s'étendre et de mettre en danger l'existence même de la société.

    On comprend donc la nécessité qui s'impose aux pouvoirs publics, pour le bien même de la société qu'ils dirigent, de mettre tout en oeuvre pour éviter cette déchirure, car c'est la survie même du tissu social qui est en jeu. Les pouvoirs publics auront donc soin de préserver le caractère Aristotélicien de leurs administrés, et de soutenir les efforts de la Sainte Eglise pour le salut des âmes et la bonne marche de la cité de Dieu, sur terre et au ciel.

    2) Du statut des religions partiellement admises

    Certaines religions, bien que manifestement erronées, possèdent en elle quelques graines de vérité. Il s’agit du Spinozisme et de l’Averroïsme. Ces religions ( on peine a leur donner ce nom, étant donné leur erreur manifeste) on donc un caractère moins nocif que les autres erreurs. Il faut donc leur donner un statut à part, que nous appellerons « statut de tolérance ». Les membres de ces cultes doivent être mis, autant que possible, à l’écart de l’autorité publique, car le spectacle de leur erreur aurait des conséquences sur le peuple qui serait on ne peut plus néfastes. De plus n’étant pas unis au corps social par la communion des saints, ils y aurait un manque manifeste dans la cohésion sociale. Il faut donc les tolérer mais pas leur laisser le pouvoir.


Chapitre troisième: le rôle de l'amitié dans la conception de la hiérarchie de l'Eglise


Nous avons dit que chaque "aristotélicien" est uni aux autres par un lien spécial qu'il reçoit dans le Baptême. Ce lien fait de son existence un chemin vers la lumière, chemin qu'il ne parcourt pas seul mais en communauté.
    1) L'histoire de la communauté

    Pour quelqu'un qui avance il faut deux choses: la direction et la force d'avancer. Nous allons maintenant voir pourquoi la hiérarchie est nécessaire pour un Aristotélicien.

    Aristote nous a enseigné il y a près de 1800 ans une doctrine complexe, dont le but est de nous ancrer dans le Bien, dans le Beau, dans le Vrai. Cet ancrage se fait par la contemplation de la beauté éternelle de Dieu, et par la transcription de cette beauté dans les choses de tous les jours. Mais après la mort d'Aristote, ou plutot après son accession à la gloire de la contemplation, il nous fallait des guides qui transmettent fidèlement son message aux hommes de tous les siècles et de toutes les cultures. C'est pour cela que vers les années 30-35 de notre ère une assemblée de sages se tint à Tarse. Cette assemblée réunissait les héritiers de la tradition philosophique Aristotélicienne et les disciples de Christos le Sage , avec leur chef Paul. C'est cette assemblée qui décida de la fondation d'une institution qui unirait les deux traditions dans une même vision, faisant ainsi la synthèse des plus beaux enseignements humains et divins.
    Cette assemblée fut très vite visiblement assistée de l'Esprit Divin, et la religion aristotélicienne se répandit dans tout l'Empire Romain, malgré les persécutions que le diable ne manquait pas de mettre sur son chemin.
    Mais malgré les vagues de la persécution, malgré le tourment des hérésies, l'Eglise garda sa rectitude originelle grace à sa hiérarchie soudée.

    2) Le secours divin nécessaire pour le chemin

    Cette constance de l'Eglise de Dieu n'est concevable au milieu de tant de vicissitudes que par l'action très sainte de Dieu, par l'intercession d'Aristote et des saints de tous les temps, spécialement les martyrs qui sont morts pour la gloire et la lumière éternelle. Cette aide de Dieu avait un canal: la hiérarchie de l'Eglise.

    En effet dans l'Eglise certains sont appellés à être davantage que de simples aristotélicien: ils sont appellés à être les guides de leur troupeau, et ils reçoivent pour cela une grace spéciale qui se nomme l'ordination. Si le baptême introduit dans la communauté spéciale qu'est l'amitié aristotélicienne, l'ordination fait du fidèle croyant un membre à part, choisi, élu pour une fonction particulière qui est celle de guider les fidèles et d'être le canal de la lumière dans les âmes.

    3) La hiérarchie

    Le premier de ces hommes est le Pape, représentant de la lumière divine sur terre, celui qui a reçut en dernier recours le droit et le pouvoir de trancher toutes les questions religieuse, dans le respect toutefois de l'oeuvre de ses prédecesseurs.

    Puis viennent les cardinaux, les hommes illustres qui par leur action, leur générosité et la profondeur de leur inspiration par l'Esprit de Lumière, ont mérités d'être les instruments de Dieu pour la désignation du nouveau pape.

    Les évêques sont les canaux de la grace de Dieu dans les âmes des fidèles. Ils sont les pères de leur diocèse et veulent le salut de tous.

    Et enfin les curés sont les fidèles assistants des évêques dans cette tache difficile de guider les âmes vers la contemplation de la Beauté éternelle : Dieu lui même. Le curé est un prêtre qui a reçu une mission particulière de l'évêque.

    Les prêtres sans cure sont des auxiliaires précieux, et ils peuvent aider les curés dans leur tache, ou bien assister l'Evêque au conseil diocésain.

    Les diacres se donnent aussi à Dieu, mais ne reçoivent pas cette ordination spéciale. Leur service particulier les poussent d'abord à aider dans la gestion matérielle de l'Eglise.


Chapitre quatrième: Amitié et moyens de sanctification


Nous venons de le voir, la hiérarchie est le canal du secours divin. Ce secours est transmis par ce qu'on appelle la liturgie.
    1) Nature de la liturgie

    Il serait faux de croire que la liturgie n'est qu'un enseignement. L'enseignement en est un aspect, mais il n'est pas le seul, loin de là. Vous savez que le baptême aristotélicien donne au baptisé un lien spécial, lien qui est premièrement un lien de Foi. le rôle de la liturgie est de faire augmenter cette Foi. La liturgie est donc une nourriture pour la Foi, elle renforce le lien avec l'ensemble de la communauté ecclésiale. Le lien de l'amitié Aristotélicienne est donc au centre de toute la vie du croyant, et la liturgie est primordiale pour la vie de ce lien.

    2) La fonction d'enseignement de la Liturgie

    Il y a deux voies d'enseignement: le prêche et le sermon lors de la messe.
    Il est bon de distinguer les deux: en effet le prêche permet de renforcer la conviction des fidèles et de soi même au niveau des Idées, tandis que le sermon leur indique la voie à suivre, et les Idées qu'ils doivent cultiver et étendre. C'est à dire que le Sermon montre aux fidèles la voie à suivre, tandis que le prêche est le moyen pour avancer dans cette voie.

    3) La nature de la Messe

    La Messe est le cadre général dans lequel se déroule le Sermon, mais elle n'est pas que cela. Dans la Messe le prêtre transmet aux fidèles, par une communication mystérieuse, l'expérience de sa contemplation de Dieu. Et plus que cela, il est comme le canal a travers lequel les fidèles atteignent Dieu. La pureté de la Foi et des Idées du prêtre joue donc un gros rôle: si le canal est impur, comment les fidèles verront ils Dieu?

    4) L'Enseignement

    De l’enseignement aristotélicien. L’enseignement aristotélicien consiste en le partage de connaissances entre certains clercs aguerris et leurs prochains. Ceux-ci perpétuent le culte de l’esprit, toujours porté à découvrir, tel qu’expliqué par Aristote. L’enseignement est tout aussi vital, sinon plus, que le sermon, puisqu’il permet aux clercs de prendre conscience de la vérité, de mieux la comprendre. C’est cette compréhension de la vérité qui permettra à quiconque d’aider son prochain sur le chemin de la Vertu.


D'abord fait à l'abbaye Cistercien de Noirlac le 24ème jour du mois de décembre de l'an de grâce 1453 par le Père Lescure
Mis à jour faite à Rome le 13ième jour du mois d'août de l'an de grâce 1455 par le Père Zabouvski
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Doctrines : Les Treize Aphorismes tirés du Livre des Vertus

  • I. Dieu est un Etre parfait.

  • II. Il a toujours existé et existera toujours, car il est hors du temps, éternel.

  • III. Il est le créateur de toute chose, car toute chose paraît par sa pensée.

  • IV. Il dota les hommes d'un esprit, capable de raison et de sentiments, afin que, par lui, l'homme éprouve de l'amour pour son créateur.

  • V. Les humains sont les seuls à comprendre l'amour.

  • VI. Dieu a permis à la Créature sans nom de tenter les hommes pour éprouver leur amour pour lui.

  • VII. Ils doivent aussi s'aimer les uns les autres car l'amour est le seul vrai sens de la vie.

  • VIII. L’homme doit cultiver l’amitié au sein de la communauté aristotélicienne ; ce qui implique de ne pas tuer un autre homme.

  • IX. Dieu a fait de la vie une merveille pour ceux qui savent la déguster.

  • X. Tous les hommes sont égaux devant Dieu dont ils sont les Enfants.

  • XI. Le travail est un don de Dieu, le négliger est un péché.

  • XII. Après leur mort, les humains vertueux seront envoyés sur le Soleil, mais les pécheurs iront subir des tourments éternels sur la Lune.

  • XIII. Il existe sept princes-démons : Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie et sept archanges : Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction.
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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Icon_minitimeMer 28 Nov - 19:17

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Liturgie et sacrements : La Confession

La confession des péchés (l’aveu)

La confession même d’un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l’aveu, le pécheur regarde en face les fautes dont il s’est rendu coupable ; il en assume la responsabilité et par là, il s’ouvre de nouveau aux autres.
S’il est croyant, il s’ouvre à son Créateur par l’intermédiaire du confesseur. Il retrouve la communion avec les Saints et la communauté des fidèles.

Le Très Haut jugera nos péchés ; si on s’accuse soi-même, on se joint au Créateur. L’humain et le pécheur sont pour ainsi dire deux réalités : quand tu entends parler de l’homme, c’est le Très Haut qui l’a fait ; quand tu entends parler du pécheur, c’est l’humanité qui en est la source depuis que les enfants de la Création ont découvert l’acédie.
Détruis ce que tu as fait contre la nature de l’humain, pour que Notre Créateur sauve l’âme qu’il a faite... Quand tu commences à détester ce que tu as fait, c’est qu’il n’y a pas de bien dans ce que tu as fait, et le mal est l’absence de bien.
Le commencement des œuvres bonnes, c’est la confession des œuvres mauvaises. Tu fais la vérité et tu viens à la Lumière.

La pénitence

Beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Il faut faire le possible pour le réparer (par exemple restituer des choses volées, rétablir la réputation de celui qui a été calomnié, compenser des blessures). La simple justice exige cela. Mais en plus, le péché blesse et affaiblit le pécheur lui-même, ainsi que ses relations avec la Création et l’éloigne du Très Haut.. L’absolution enlève le péché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres que le péché a causés.
Relevé du péché, le pécheur doit encore recouvrer la pleine santé spirituelle. Il doit donc faire quelque chose de plus pour réparer ses péchés : il doit " satisfaire " de manière appropriée ou " expier " ses péchés. Cette satisfaction s’appelle aussi " pénitence ".

La pénitence, que le confesseur impose, doit tenir compte de la situation personnelle du pénitent et doit chercher son bien spirituel. Elle doit correspondre autant que possible à la gravité et à la nature des péchés commis. Elle peut consister dans la prière, une offrande, dans les œuvres de miséricorde, le service du prochain, dans des privations volontaires, des sacrifices, et surtout dans l’acceptation patiente de la punition.
On accepte de souffrir car on a fait souffrir, mais il ne faut pas oublier que souffrir n’est pas une vertu.
La souffrance comme pénitence n’a de sens que si elle sert à nous rappeler combien si elle est pénible pour nous, elle le fut pour celui qui a été notre victime.
Oane a dit « ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre. »

L’absolution ou la réconciliation

Le fidèle qui a reconnu et confessé ses fautes, qui a réparé les torts causés, qui reconnaît qu’elles sont sources de mal et les abjure de toute son âme, celui là pourra recevoir l’absolution d’un confesseur et le Très Haut ne lui reprochera pas les actes absous justement. En revanche si le pécheur à triché avec lui-même pour obtenir le pardon il sera jugé doublement car il a blasphémé un sacrement.

L’absolution de l’Eglise libère l’âme du poids du péché, mais n’efface pas la temporalité de celle-ci si elle est connue et hors des loi des hommes.
Ainsi le conjoint qui commet l’adultère ne peut être déchargé temporellement de sa faute que si celui ou celle envers qui il l’a commis lui pardonne aussi. Ainsi le criminel ne serra pas déchargé de ses responsabilités envers la justice tant que la justice ne déclare pas en avoir fini avec lui.

En revanche nul ne pourra être poursuivi après avoir confessé ses fautes sur le seul fait de la confession, car si elle est faite en privé le confesseur est tenu au secret et est lié par le Très Haut à la garder secrète jusque et après la mort.


Dernière édition par le Mer 28 Nov - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Icon_minitimeMer 28 Nov - 19:24

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Liturgie et sacrements : Le Baptème

I) Aspect dogmatique. Source: doctrine de l'amitié Aristotélicienne.


"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.

Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.


II) Formalités administratives


Le baptême possède cette dimension spirituelle mais il possède aussi une valeur juridique. Comme tel certaines formalités doivent l'accompagner.

*Baptême des enfants :

Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parants peuvent faire office de Parrains aristotélicien.
Si l’enfant n’a pas l’âge de comprendre le sens de cette cérémonie il ne doit pas être inscrit aux registres et il ne le ferra lui même que le jours où il demandera confirmation de ce baptême.

*Baptême des adultes (ou confirmations pour un adulte ayant été baptisé enfant)

A) En faire la demande explicite

B) Etre reconnu saint d’esprit et capable de comprendre l’engagement.

C) Ne pas être déjà baptisé

S’il est déjà baptisé nous avons 2 cas : [/u]

C1) Si c'est dans l'église Aristotélicienne on peut par contre faire une confirmation du baptême. (C'est l'idéale si le baptisé à déjà pour des raisons RP signalé avoir été baptisé)
La confirmation est en général utilisé pour les adultes qui ont été baptisé enfants, ou ceux dont les traces du baptêmes ont été perdu ou entaché d’irrégularité)

C2) Si c’est dans une Eglise hérétique ou carrément une religion différente. Il faut en premier que le candidat renonce à ce baptême et rejette ça foi en disant avoir été trompé. Il subira une pénitence en rapport avec le niveau d’hérésie de son ancienne religion.
Il devra juste avant de recevoir le sacrement rappeler clairement et honnêtement qu’il renonce à ses anciennes croyances pour entrer pleinement et totalement dans l’amitié aristotélicienne. Dans le cas d’une reconversion la présence d’un parrain baptisé est obligatoire.

D) Etre inscrit aux registres du Vatican.

E) C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
Dans le cas du baptême de nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Évêque ou un cardinal de diriger la cérémonie.

F) Le parrainage est hautement souhaité mais non une obligation, à part pour les reconversions. Toute fois la personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et non sujet à interdictions.


III) La cérémonie liturgique. Suite au concile Vatican I en l’an de l’amitié 1454


Un exemple conseillé de cette cérémonie se trouve en point IV. Il peut être suivi ( préférable ) mais n'est pas obligatoire du moment que certains points sont présents:

1) Aspersion d'eau accompagné des paroles: Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

2) Déclaration solennelle de la Foi Aristotélicienne par le baptisé ou les parrains et marraines si le baptisé n'a pas l’âge de raison.


IV) La cérémonie type. Suite au concile Vatican I en l’an de l’amitié 1454


1)Brève présentation de l'importance de la cérémonie et sur son sens, en reprenant les points:

-Agrégation à la communauté des fidèles
-Illumination de l'Ame par la Foi
-Début du chemin de purification.
-Libération de la vision purement matérielle du monde: accession au -monde des Idées.
-Promesse du paradis.

2) Introduction solennelle dans l'Eglise pour signifier l'acceptation du nouveau croyant par la communauté et le statut de nouvelle maison que l'Eglise possède pour le croyant.

3) Arrivée devant le Baptistère.

Lecture d'un texte du dogme
Exemple : LIVRE DES VERTUS -Livre 1, le Mythe Aristotélicien- Partie VII, l'amour.

Citation :
“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.
4) Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne fait par le nouveau croyant.

Affirmation du credo:

Citation :
CREDO

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
5)Baptême proprement dit par immersion: rite de purification des fautes passées.

Aspersion d'eau accompagné des paroles: Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

6) Le baptisé reçoit un cierge et le célébrant le renvoie par une exhortation à porter par ses exemples la lumière aux autres et lui dit ce qu'il a gagné par le baptême et ce qu'il risque de perdre en trahissant son engagement solennel par une conduite déshonnête.

7) Le baptisé reçoit aussi une médaille aristotélicienne de couleur bleu cyan, couleur des fidèles Aristotéliciens baptisés, ils pourront l’utiliser sur leurs signatures afin d’afficher leur engagement aristotélicien.

Fin du baptème
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MessageSujet: Re: "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien"   "Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Icon_minitimeMer 28 Nov - 19:38

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Liturgie et sacrements : La Mariage

I) Aspect dogmatique


Chapitre premier: L'amitié incarnée

Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:

Citation :
"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés. ce point rejoint la notion traditionelle du Baptême qui introduit dans la communion des Saints.
Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.

Chapitre deuxième: la sexualité

Cette dimension du mariage comme union spirituelle ne doit pas faire oublier que l'union des corps est aussi primordiale, en vertu de l'amour qu'elle exprime. La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Cette sexualité ordonnée ne doit pas aboutir à des dérèglements ou la satisfaction bestiale des sens prendrait le pas sur la volonté d'exprimer l'amour commun et de le transmettre à une possible descendance. Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.

Chapitre troisième: Le mariage est-il indissoluble ?

Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.

Pour la réglementation complète voir le droit canon.


II) La cérémonie liturgique


Il n'existe pas encore de cérémonie type imposée partout, et la question se pose de sa nécessité. Néanmoins certains points doivent impérativement se trouver présents dans cette cérémonie:

- La cérémonie est présidée par un prêtre, de préférence le curé de la paroisse de l'épouse. En cas d'impossibilité, le curé de la paroisse de l'époux peut aussi officier bien sur.
- Les époux doivent être tous les deux présents. Le mariage par procuration peut-être célébré dans des circonstances exceptionnelles avec la permission de l'évêque du lieu.
- Les deux témoins doivent être présents. Un pour le mari, un pour l'épouse.
- Il doit y avoir un échange des consentements de l'époux et de l'épouse, ainsi qu'un échange d'alliance, symbole de la fidélité et de l'unité du mariage.

Ces points sont les seuls points indispensables. Voici en complément un exemple de cérémonie utilisable. Ce n'est bien sur qu'un exemple, et pas le moins du monde une norme obligatoire.

Mariage de Y et de X en l'église de Choupinette les bains :


Il y a foule en ce froid matin d'hiver sur le parvis de la vieille église paroissiale de Choupinette les bains. Aujourd'hui Y et X, après un long temps de fiançailles, vont unir leurs destinées, et se donner l'un à l'autre avec la bénédiction divine. Le curé de la paroisse est à la sacristie, faisant avec soin les derniers préparatifs de la cérémonie. Entre alors en courant un enfant de choeur:

"Mon père, mon père! Les voilà!" dit-il en hate, tout essouflé. "Calme toi mon enfant, calme toi. j'y vais tout de suite.

Le curé termine tranquillement de revêtir les ornements liturgiques, puis sort au devant des fidèles, le regard rayonnant de joie. Il monte à l'autel accompagné des enfants de choeur, et s'incline devant la croix du Christ. Se retournant il descend quelques marches et va saluer la statue d'Aristote. Enfin il adresse la parole aux époux.

Bien chers Y et X! C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l'Eglise le sacrement qui va faire votre bonheur. Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage. Que Dieu vous bénisse !

Puis le diacre s'avance et lit un passage de la vie d'Aristote:

Citation :
En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Le curé repris la parole:

Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage, soucieux de son épouse et de l'enfant qui va naitre. Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur. Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien. C'est là que se trouve la clé du bonheur. Et peut-être alors que vos enfants, suivant vos traces, auront la sagesse d'Aristote et la bonté de Christos.

Le moment solennel était arrivé. Les époux se levèrent, le curé s'avança vers eux:

" Y veux-tu prendre X pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?". " Oui, je le veux.

" X veux-tu prendre Y pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?". Oui, je le veux.

Le curé reprend:

"Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourras le désunir."

La cérémonie se termine alors dans la joie la plus profonde.


III)Annexe


Citation :
Matrimonium Prohibitem


Nous, cardinaux de la Sainte Eglise Aristotélicienne réunis en sacré collège par la grâce de Dieu, et nous, théologues de la congrégation du Saint Office, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, au nom du Souverain Pontife de Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine,


Rendons officiel notre décision quant à la nature de ce que certains nomment déjà
« mariage laïc ». L’union sacrée de l’homme et de la femme est exclusivement dévolue à la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine. Procéder à une union de ce genre – ou d’un autre ayant vocation à lier l’homme à la femme et la femme à l’homme – alors que l’on est fidèle de Notre Sainte Mère l’Eglise est strictement interdit. De même, les fidèles de la Sainte Eglise ne peuvent demander cette bénédiction, fut-elle non sacrée.

Tout qui contreviendrait à cette règle se mettrait en porte à faux avec notre dogme, son action serait alors considérée comme
blasphème. Dès lors, le fidèle contrevenant s’exposerait à la justice d’Eglise et aux punitions qui suivraient son jugement, définies dans notre Droit Canon.

D’aucun ignorait le caractère blasphématoire de cette pratique. Aussi, cette règle n’a pas de
valeur rétroactive. Il est cependant conseillé aux fidèles concernés de faire acte de contrition auprès des autorités ecclésiastiques de leur province ou diocèse.


Ad Majorem Dei Gloriam

Fait à Rome le XXV novembre de l’an de grâce MCDLV de Notre Seigneur


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Droit Canon : Livre I, section 1.3, appendice 1
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Liturgie et sacrements : L'Ordination

Seule l'ordination est considérée comme un sacrement à part entière, la consécration et la bénédiction en découlent simplement, car les trois cérémonies ont pour but de nous permettre de nous rapprocher du divin.


Introduction, qu’est-ce que l’éther.

Chez les anciens, Éther est un dieu primordial de la mythologie grecque, personnifiant les parties supérieures du ciel, ainsi que sa brillance (cela nous est resté au travers de la langue poétique classique, où l'on parle d'éther pour un ciel pur).
Se fondant sur le principe dictant que la Nature a horreur du vide, Aristote emploie le terme d'éther pour nommer ce qu’il désigne comme le cinquième élément, composant la sphère céleste, par opposition aux quatre éléments terrestres classiques (eau, feu, air, terre).

L’éther est donc inaltérable et ne se mélange pas aux autres matières, c’est l’éther qui est représenté par l’arc-en-ciel qui conduit l’âme vers le soleil.
L'éther ou " premier corps " (que les scolastiques nommeront " quintessence ") constitue la substance des astres.

Les êtres issus de la création sont finalisés, ils sont soumis aux lois du Très Haut et tendent à réaliser ce qui est en puissance en eux, et se définissent à l'intérieur de la nature d'après la perfection de leur forme ; ainsi en est-il du vivant comme corps animé qui se hiérarchise selon sa substance formelle.
Le mouvement de la vie est aussi déterminé par l'entéléchie (étymologiquement " énergie agissante "). Elle est végétative (les plantes), sensitive (les animaux), ou rationnelle(les humains).

Notre univers est géocentrique, il est divisé en un monde sublunaire, imparfait, car soumis à la génération et à la corruption, à la finitude, et en un monde supralunaire, incorruptible, que représentent les mouvements parfaits des astres autour de la terre.


L'ordination

Le seul moyen pour l’âme de rejoindre le soleil et pour les anges de venir nous visiter, c’est de se fondre à la quintessence divine. Le Créateur a donné à Christos le pouvoir d’utiliser l’éther pour permettre à ceux qui serraient appelés à le représenter sur terre d’être en contact étroit avec l’éther en étant élevés spirituellement par l’ordination à la prêtrise.
Seul celui qui a été élevé par l’ordination peut à son tour transmettre ce privilège à celui qui fait les voeux de suivre l’exemple de Christos et donc devenir un membre du haut clergé aristotélicien.
Le prêtre est donc forcément ordonné, il a reçu cette élévation d’un autre prêtre habilité à le faire de par son statut et sa charge dans l’Eglise.


Défrocage, renoncement à l'élévation de la prêtrise.

Comme le suicide est le rejet du cadeau de la vie, le défroquage est un renoncement à être proche du Créateur et donc c’est en soit un geste fort de renoncement à des engagements sacrés.
Le fait de renier sa prêtrise doit être traité comme celui de renoncer à un mariage, c'est-à-dire que les raisons doivent être examinées par les plus hautes instances religieuses et le défrocage est soumis à une acceptation avec conditions.
Par contre si le prêtre renonce unilatéralement à ses voeux il fait acte d'apostasie et de fait est excommunié.


La nomination et la délégation de pouvoir

Une grande partie du clergé de l’Église n’est pas représenté par les prêtres. En effet, la prêtrise est un don de soi à la communauté et à notre Créateur et n’est pas l’état normal du statut humain, car l’état normal est celui de fidèle.
Parmi les fidèles certains désirent servir notre créateur tout en maintenant leur état de laïc, ils sont soit de bons fidèles, servant l’a parole Divine à travers leurs différentes fonctions, soit ils deviendront clercs.
Seuls les cadres de l’Église ou autrement dit son haut clergé sont tenus de s’élever à la prêtrise.

Parmi les fidèles, certains désirent faire partie du clergé, ils sont donc mandatés dans cette tâche par un membre du haut clergé si c’est pour les tâches dites religieuses ou par le responsable d’une congrégation ou d’un ordre romain.

Seuls les clercs ayant une charge religieuse sont intronisés par un prêtre et reçoivent, de par sa bénédiction, un lien privilégié avec la quintessence, leur permettant de célébrer les sacrements liés à leur charge.

La cérémonie de délégation de pouvoir ou d'intronisation religieuse est proche de la cérémonie de consécration.
Elle comporte une partie avec les voeux liés au poste et signalés en général dans le règlement propre à cette charge.
Toute fois, il est important que celui qui va être intronisé promette de vivre en communion avec les valeurs aristotéliciennes que Christos nous a transmises tout en respectant ses supérieurs et le canon de l'Église.
En plus des obligations spécifiques à sa charge, il devra veiller à aider ceux qu'il peut à suivre la voie vers le paradis tout en combattant, prioritairement par la parole, toutes les hétérodoxies qui l'entourent.

Citation :
Après la cérémonie de vœux d’obéissance, la plus ancienne cérémonie se faisait par ces mots

Que le Très Haut protège cet homme/femme des impures et fasse de lui/elle un de tes fidèles !
Que le très saint Aristote, insuffle la Raison dans ses pensées,
Que Notre Créateur le bénisse, car il/elle a choisi de servir à la diffusion de Sa parole !
Que le très saint Christos insuffle la paix dans son cœur et le guide comme il a guidé les Apôtres
Que cet homme/femme devienne le guide des croyants vers la paix, l’amour et le paradis solaire.
Par Christos qui consacra les Apôtres et par le pouvoir qu’il nous a transmis de perpétuer ce geste,
Moi <non et fonction du prêtre>, je te nomme <nom de la charge religieuse> pour que tu sois le relais de la vraie foi dans la communauté des fidèles.

<nom du clerc et éventuellement titre>, tu es nommé <nom de la charge> pour la gloire du Créateur et de son Eglise terrestre. Désormais tout acte de blasphème fait contre toi serra une injure envers le Très Haut lui-même.

La bénédiction des choses et créatures.

Grec: (eulogia)
Latin: benedictio

La bénédiction signifie que le clerc appelle la quintessence divine comme force de salut. Ainsi bénir quelqu'un, c'était le doter d'une force de salut
Par l'imposition des mains ou l’aspersion d’eau bénite, soulignée du texte de la bénédiction, le clerc crée un lien entre l’être ou la chose bénite et l’ensemble de la création lui insufflant une force tirée de l’éther lui même.
En d'autres circonstances, la bénédiction que des laïcs se transmettent entre eux correspond à une simple salutation, à l'hommage que l'on rend au roi ou à la gratitude envers un bienfaiteur.

La bénédiction de Dieu s'adresse toujours à des êtres humains et a pour objectif d'assurer leur bonheur. Les signes de la bénédiction sont une longue vie, la fécondité, la paix et la prospérité. Elle rend fécondes les œuvres que les êtres humains accomplissent de leurs mains.
Donc même si on bénit des animaux ou des objets, c’est l’action envers les humains, et donc les humains eux-mêmes qui sont bénits.

Voici un exemple de phrase rituelle liée à la bénédiction et qui fut enseignée il y a très longtemps déjà.


Bénédiction

Citation :
Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez [le truc à bénir].

Saints Archanges, qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous même comme vous avez protégé les justes à Oanylone, qui portez nos âmes devant notre Juge et Créateur, bénissez [le truc à bénir].

Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène, dont la puissance et l'autorité à notre confiance, intercèdent personnellement pour nous auprès du Très Haut !

Que par les prières et les mérites des bienheureux de la communauté aristotélicienne vous apportent la paix, la prospérité, la force et le salut par la foi et l’amour de notre Créateur.

Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine de descendre sur [le truc à bénir] et y demeure à jamais.
Il est de coutume d’intercaler directement une supplication individuelle à des Archange spécifiques selon la cause finale de la bénédiction.

Citation :
Saint Gabriel, archange de la tempérance, aide nous à atteindre ce pur idéal aristotélicien de juste milieu.

Saint Georges, archange de l’amitié, guide nous vers les joies d’une amitié aristotélicienne sincère.

Saint Michel, archange de la justice, défendez-nous dans notre combat. Soyez notre rempart contre la malice et les pièges de la créature sans nom.

Sainte Galadrielle, archange de la conservation, envoyé du Très-Haut prie pour nous.

Sainte Sylphaël, archange du plaisir, aide nous à profiter des petits plaisirs quotidiens sans sombrer dans l’excès.

Sainte Raphaëlle, archange de la conviction, donne la force d’exprimer notre foi en toute circonstance.

Saint Miguaë, archange du don de soi, guide nous sur le dur chemin de l’abnégation pour la grandeur de l’église et le service divin.

La consécration des lieux

La consécration

Un lieu est la frontière interne du réceptacle d'une chose, donc pour consacrer un lieu il faut en premier délimiter ce lieu.
Un lieu a une raison d’être, s’il est consacré sa fonction doit devenir exclusivement liée au sacré et au service de l’Église. Un lieu ayant plusieurs raisons d’être ne pourra rester consacré que tant que sa fonction principale est de servir la vraie foi.

Le Lieu est la cause matérielle, le prêtre et la cérémonie de consécration représentent la cause formelle et la cause motrice de la consécration.
La cause finale de la consécration est de renforcer le lien entre la matière et la quintessence. On lie donc la matière du lieu avec l’éther, le transformant en église, en chapelle, ou en lieu de pèlerinage.

La consécration a donc pour but de relier les 4 éléments terrestres avec la quintessence divine.
Il est donc primordial lors de la consécration de les utiliser à bon escient.

- la terre, on répandra des pincées de terres bénites pour délimiter le lieu
- on allumera au moins un cierge représentant le feu, mais aussi le soleil
- La consécration sera faite par aspersion d’eau bénite accompagnée de la prière de bénédiction.

Si la consécration se fait à l’intérieur d’un bâtiment, le prêtre veillera à faire brûler de l’encens pour relier l’air et l’éther.

Exemple de texte pour une consécration.

Citation :
Que le Très Haut protège ce lieu des impures et en fasse un lieu qui Lui est consacré !
Que le très saint Aristote, insuffle la Raison dans les pensées tourmentées qui visiteront ce lieu,
Que Notre Créateur bénisse ce lieu dédié à la diffusion de Sa parole !
Que le très saint Christos insuffle la paix dans le cœur de ceux qui visiteront ce lieu !
Que ce lieu devienne le nœud principal de notre voyage vers la paix, l’amour et le paradis solaire.
Par Titus qui consacra la première cathédrale, et par le pouvoir qu’il nous a transmis de perpétuer ce geste,
Moi <non et fonction du prêtre>, je consacre ce lieu pour qu’il soit un point d’entrée dans la communauté des fidèles.
Ce lieu est désormais un lieu consacré interdit à ceux qui n’ont pas la foi ou qui sont exclus de la communauté des fidèles. Tout acte de blasphème fait en ses lieux serra une injure envers le Très Haut lui-même.
Les lieux consacrés sont divisés plusieurs catégories.

Les lieux consacrés de fait, les lieux consacrés pour perdurer, les lieux consacrés pour servir de relais provisoires.

Les lieux consacrés de fait

Le lieu où est enterré un Saint, le lieu où se trouve une relique sacrée, le sol de Jérusalem, le sol de la résidence du Saint-Père ainsi que la salle où il se trouve.
Ce sont en général des lieux de pèlerinage où on ressent un lien très fort avec l’éther et où la communication avec les Saints est particulièrement perceptible, c’est un lieu privilégié pour ressentir la puissance de la foi.

Les lieux consacrés par vocation et dès l'origine

Les églises : construite sur une terre consacrée par autorisation Saint-Père ou un de ses représentants directs, l’église doit être distincte de toute autre construction et n’avoir d’autre fonction que d‘être une église.
L’église reste consacrée même si elle est réduite en cendre et reconstruite.
Les basiliques et les cathédrales sont un type particulier d’église.
Une basilique est un titre honorifique décerné à une église par le Pape et certains privilèges y sont attachés.
Une cathédrale est, à l'origine, une église aristotélicienne où se trouve l'évêque chargé de s'occuper d’un diocèse. Toutefois, il existe des cathédrales sans évêque, car le nom cathédrale est conservé une fois pour toutes.

La fonction de l’église est de servir de pont entre la terre et l’éther, elle ne pourra donc servir que comme lieu de culte, de prière, et d’abris pour le clergé ou les fidèles dans le besoin. Son accès est interdit aux hérétiques et aux apostasiés.

Les autres lieux consacrés

On y trouve les chapelles, qui ont une fonction proche des églises, mais sont construites sur une terre non consacrée, et/ou sont rattachées à un autre bâtiment.
On doit la consacrer avant de pouvoir y officier religieusement, et si elle reste désaffectée longtemps où elle est pervertie par une cérémonie païenne ou par la présence d’hérétique elle devra être purifiée et consacrée à nouveau.

Une chapelle peut également se trouver dans la nature, ou à n’importe quel endroit délimité de façon visible par le prêtre qui la consacre.
La fonction de la chapelle est de servir provisoirement de pont entre la terre et l’éther, elle ne perdra peu à peu son état consacré dès le départ du prêtre et qu’elle subira une souillure due à une présence païenne.
C’est pour cette raison que les chapelles où sont régulièrement célébrée la gloire du Créateur peuvent rester consacrées plus longtemps qu’un lieu ouvert.
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Liturgie et sacrements : Les Funérailles

I) Administration


A) Les conditions

-1) Être reconnu définitivement mort par au moins un médecin et un clerc (Avoir été éradiqué)

-2) Être baptisé ou avoir entamé récemment la procédure en vue du baptême (au minimum être inscrit aux Archives du Vatican). En ce qui concerne les funérailles, les catéchumènes sont donc à considérer comme des fidèles.
Ne pas être sujet à interdiction (voir point C)

B) Le lieu

Pour tout fidèle défunt les funérailles doivent généralement être célébrées dans l'église de sa propre paroisse.
Il est cependant permis à tout fidèle, comme à ceux à qui il revient de s'occuper des funérailles d'un fidèle défunt, de choisir pour les funérailles une autre église avec le consentement de celui qui en a la charge et en informant le propre curé du défunt.
Si la mort est survenue hors de la propre paroisse et que le cadavre n'y a pas été transporté et si aucune église n'a été légitimement choisie pour les funérailles, ces dernières seront célébrées dans l'église paroissiale où la mort est survenue.

C) Les limitations

Doivent être privés des funérailles ecclésiastiques, à moins qu'ils n'aient donné quelque signe de pénitence avant leur mort:
1. les apostats, hérétiques et schismatiques notoires;
2. les autres pécheurs manifestes, auxquels les funérailles ecclésiastiques ne peuvent être accordées sans scandale public des fidèles.
3. les suicidés.

Si quelque doute surgit, la sainte inquisition pourra trancher.

D) L'organisateur

C'est au curé de la paroisse que revient la tâche et la responsabilité d'organiser ce sacrement, en cas d'empêchement ou dans le cas où il n'y aurait pas de curé ou de diacre, l'officiant peut être un clerc reconnu par l’église Aristotélicienne et n'étant pas sujet à interdictions.
Dans le cas de l’enterrement d’un membre du clergé, d’un nobles ou de personnages importants, le clerc responsable peut demander à son Evêque ou à un cardinal de diriger la cérémonie.


II) Exemple de cérémonie


Pourquoi enterrer nos mort ?

L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vrai élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre seigneur.

1) Le début (soit à la levée du corps, soit à l’arrivée du cercueil à l’église ou au cimetière)

Le prêtre :Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Les fidèle : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami(e).

Le prêtre : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous : Amen

2) A l’église ou au cimetière

A l’entrée se trouve un panier d’osier avec comme seul objet un médaillon d’Aristote et éventuellement le présent du prêtre s’il était un ami proche du défunt, les amis déposeront un fruit ou un pain dans la corbeille. Parfois certains déposent quelques écus ou d’autres consommable. ( Le contenu de la corbeille étant distribué aux mendiants après la cérémonie ). Lorsque tout le monde serra en place, un proche du défunt prendra la corbeille et une partie des offrandes pour le moment du signe des amis. En général c’est la même personne qui lira le texte lors du signe de la mémoire.

Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère (soeur) et de lui demander de lui faire bon accueil.

Le signe de la lumière
( on allume en silence les cierges autour du cercueil )

Le prêtre : "L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de < Nom du défunt > qui le (la) conduit maintenant au Royaume de Dieu !"

Le signe de la foi

Le prêtre : :< Nom du défunt >. nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".

Le signe des amis

( l’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié )
Le prêtre : < Nom du défunt >,nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".

Le signe de la mémoire

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme ( d'une femme ) qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de :< Nom du défunt >., pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère ( soeur ) et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler de lui (elle).

Citation :
Là interviennent ceux qui le désirent
Le signe d’adieu

Le prêtre : Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère ( soeur ) < Nom du défunt >
Avec respect et affection, confions-le ( la ) à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui (ell).

( un instant de silence )

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

La déposition au cimetière

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère (soeur) dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir N. quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec ) < Nom du défunt >, à ca qu'il (elle) est pour nous, à ce qu'il (elle) est pour Dieu.

(silence pendant la descente du cercueil)

Ensuite prêtre asperge le cercueil d'eau bénite et dit :

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

(Le prêtre peut dire un mot de condoléances pour terminer et annonce le jour de la Messe communautaire pour le défunt)

Fin de la cérémonie par les amis et la familles qui défilant en jetant une poignée de terre dans la tombe.
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Prières et cantiques : Le Credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Olcovidius en 123


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Prières et cantiques : Les Cantiques des Idées

Oeuvre de Timviking

Sur l'Être Divin qui est Tout Puissant :

J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château
Et dont les cavités obscures et noir corbeau
Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.

Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau
Mélaient d'une facon païenne et cathartique
Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique
Aux accords dissonnants rapportés par l'écho.

C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme,
Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur,
Que ces spectres fuyants qui me glacaient le coeur

N'étaient que viles pensées, du vent souflant des flammes,
Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur,
Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.


Sur l'essence des choses :

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une chose inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, que j'aime et je comprends.

Car elle me comprend, essence illuminant
Par elle seule, divine ! La chose est la chose-même !
Par elle seule, et sa forme dans la lumière blême,
Elle seule se sait faconner, en dansant.

Est-elle chose essentiellement ? - Je le sais.
Sa forme ? - Je me souviens qu'elle est belle, mesurée,
Comme celle des beautés que Dieu proportionna.

Son aspect est pareil à l'aspect de l'eau pure,
Et par son chant si clair et calme et grave, on a
L'impression que son chant recrée la chose, sûr !


Sur la métaphysique :

Elle est retrouvée.
Quoi ? - La Métaphysique.
C'est bien l'Être allé
Avec la science.

Âme Éternelle
Proclamons le Vrai:
Quand la science est belle,
Ce qui est est.

Des humains volages,
Des communs penchants,
Là tu nous soulages
En tant qu'étant étant.

Puisque de toi seule
Science de l'étant
La vérité s'exhale
Sans qu'on dise: pourtant...

Là pas d'espérance,
Nulle procédure.
Science avec patience,
La sagesse est sûre.

Elle est retrouvée.
Quoi ? - La Métaphysique.
C'est le Bien Être allé
Avec la science.


Sur la sagesse :

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose


Sur la Beauté :

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
De la parfaite hémistiche
Aimant la mesure
Céleste césure,
Faisant pâlir le pastiche.
Les vers ciselés
Bien proportionnés
Pour mon esprit ont les charmes
Si harmonieux
Du plus haut des Cieux
Brillant à travers tes larmes.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Les divins présents,
Créés du néant,
Qui précédait notre monde;
Les plus rares fleurs,
Leur terre, rondeur
Et les cercles purs de l'onde,
Les riches buissons,
Océans profonds,
La splendeur virginale,
Tous nous parlent en fait
À l'âme en secret
Sa belle langue natale.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Vois sur ces batârds
S'écraser le hasard,
la chaotique ironie,
Car pour assouvir
Leur moindre désir,
Ils ont brisé l'Harmonie.
La beauté résulte,
Le bonheur exhulte
De nos rythmiques prières
Et du nombre d'or,
l'Éternel effort
Fait rejaillir la Lumière.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Pour célébrer le Seigneur dans la bonne humeur ! Wink

cheers Alléluïa!
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Pastorale I : Les Vertus

Ces cours ont été réalisé à Rome par le Vice-Préfet à l'Enseignement, le Père Abbé Zabouvski

L'objectif de tout aristotélicien pour sa vie terrestre est d'atteindre le soleil, le paradis. Tel que nous l'a enseigné Aristote, un des prophètes de la religion aristotélicienne, le Très-Haut, Dieu, a donné l'esprit à l'humain pour que celui-ci soit capable, à l'instar des animaux, de distinguer le bien du mal. C'est cette capacité à distinguer le bien du mal qui nous permet de vivre la vie vertueuse qui nous permettera de rejoindre le soleil. Toutefois, une autre créature de la création, la Créature Sans Nom, jalouse de ne pas avoir été choisie pour être la préférée de Dieu, voue son existence à pervertir l'homme par les vices et à l'éloigner du soleil pour l'emmener sur la lune, en enfer. Tout aristotélicien voulant éviter la lune se doit de connaitre les vertues, et leurs contraires, que voici :


L'amitié,qui consiste à se préocupper des autres, à avoir de l'empathie et à faire preuve de charité. L'amitié est ce qui lie tous les aristotéliciens. Par l'amitié, le croyant aide ainsi ses frères sur le chemin de la vertu. l'amitié est aussi entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain, etc... L'avarice, son contraire, consite à ne se préoccuper que de soit et elle n'a d'égal que le mépris de l'autre.

La conservation, qui consiste à oeuvrer à sa survie. La conservation est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. En d'autres mots, la conservation est la faculté de se contenter de ce que l'on a de besoin. Le contraire de la conservation est la gourmandise, qui consiste à n'être jamais satisfait de ce que l'on a, à toujours vouloir plus, ce qui ne peut que pénaliser les autres qui vont venir à manquer. La gourmandise se résume à l'abus de plaisir.

Le don de soi, qui est la capacité de se sacrifier pour le bien d'autrui, que ce soit pour le reste de l'amitié aristotélicienne ou pour la société laïque, la république. Ce sacrifice est la conscience de la vie en communauté. Comme nous l'a aussi enseigné Arisote, le bon aristotélicien est celui qui aide son prochain en participant à la vie de sa ville. À l'opposé du don de soi se trouve l'orgeuil, qui consiste à croire que seul nous pouvons nous élever au dessus de tous et d'atteindre le statut de divin.

La tempérance, qui est la capacité du croyant à se modérer et à faire preuve de compréhension. Cette vertue est primordial dans la mesure ou elle est complémentaire des autres. La tempérance consiste aussi en l'acceptation de sa condition. Son contraire est la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice, est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir, est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction, est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.


Une vie vertueuse parfaite est virtuellement impossible. Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'aristotélicien vertueux est celui qui reconnaitra ses fautes et demendera le pardon à ses pairs par la confession. La confession sera expliquée dans le troisième volet de ce catéchisme.

Annexe : Les douze préceptes de Saint-Benoît

    1 ) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
    2 ) Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphême et faux serment.
    3 ) Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
    4 ) Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
    5 ) Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
    6 ) La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
    7 ) Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
    8 ) La médisance bannira, et le mensonge également
    9 ) En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.
    10 ) Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
    11 ) Foi et Raison te guiderons simultanéement.
    12 ) Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.


Saint Benoît (PNJ) Patron des Clercs & du Monachisme
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Pastorale II : La Spiritualité

La foi aristotélicienne comprend aussi une part de spiritualité, dans laquelle le fidèle fait preuve de sa foi envers l'être supérieur, divin et immatériel puisqu'au-dessus de tout. Le fidèle aristotélicien va chercher les sources de sa spiritualité dans les textes saints qui racontent et expliquent l'origine du monde, l'existence du Très-Haut, les bases de la vie vertueuse, etc. Ces textes saints sont compilés dans le Livre des Vertus. Voici un bref survol de l'ouvrage :


Livre 1 : Le Mythe Aristotélicien

La création, raconte comment le Très-Haut créa le monde par une simple pensée. Il raconte et explique les principaux éléments physiques de la vie. La création raconte aussi comment les créature voulues par Dieu prirent conscience du monde créé pour eux et comment et pourquoi, au terme d'une réunion de toutes les espèces, l'homme fut choisi comme créature préférée de Dieu.

La pré-histoire, raconte comment un homme, Oane, qui avait assisté à la réunion, décida de créer une ville où tous les hommes pourraient s'aider et mener la vie voulue par le Très-Haut. Malheureusement, l'histoire nous raconte que les hommes se détournèrent peu à peu du message divin promulgué par Oane et s'adonnèrent au péché. Le Très-Haut, chagriné de cette telle bassesse de la part de hommes, décida de punir les hommes en détruisant Oanylone. Les 7 homme les plus vertueux, qui avaient demandé le pardnon divin, devinrent les archanges tandis que les 7 hommes qui s'étaient adonnés le plus au péché devinrent les 7 démons. Les autres survivants s'éparpillèrent.

L'éclipse, est un texte écrit par un certain Sypous qui, en songe, aurait vu la lune et le soleil. Ces textes nous décrivent la vie après la mort menée par les vertueux par rapport à la vie à laquelle ceux qui se sont adonnés au péché de leur vivant sont condamnés.

La fin des temps, est un texte écrit par un certain Ysupso qui, en songe toujours, aurait vu la fin des temps, durant laquelle le Très-Haut aurait détruit l'humanité par la foudre, le feu et la terre. À la fin, le Très-Haut serait apparu à Ysupso et lui aurait dit que ce rêve n'était qu'hypothétique et que cette fin des temps n'arriverait que si l'humain s'adonnaient trop aux péchés.


Livre 2 : La Vita des Prophètes

La Vita d'Aristote, raconte la vie d'Aristote, qui naquit dans une famille grecque et devint l'un des plus éminents prophète de notre religion. Très tôt, le Très-Haut le confronta à l'impossibilité de l'existence de plusieurs divinités. Aristote fut alors capable d'affirmer que seul un dieu unique pouvait exister. Avec son précepteur, Épimanos, Aristote a aussi été capable de prouver que l'humain avait un esprit. Il partit donc pour Athènes apprendre auprès d'un des plus grand maitre, Platon. Platon était d'abord très heureux qu'Aristote fut un disciple aussit brillant, mais les deux philosophes de disputèrent au sujet des idées. Plus tard, Aristote, qui avait déjà prouvé hors de tout doute l'existence de l'esprit, a prouvé la nature sociable de l'homme et a affirmé que l'homme sage devait participer à la vie de la cité. Ses conclusions sur l'amitié faite au cours du repas avec Polyphilos sont aussi très remarquables.

La Vita de Christos, raconte quant à elle la vie de Christos, choisi par le Très-Haut comme messie, qui naquit par la grâce du Très-Haut à Bethléem en Judée et fut tout de suite pourchassé par le roi Mistral. La famille de Christos fuit alors vers Chypre et ne revint en Judée qu'à la mort du roi. Plus tard, Christos entreprit une retraite dans le désert où il rencontra la Créature Sans Nom. Christos eut le dessus sur elle et elle disparut. Revenu en Judée, alors sous contrôle romain, il commença à prêcher et très vite plusieurs se mirent à le suivre. 12 de ses suivants, autant d'hommes que de femmes, se démarquèrent par leur foi et devinrent les 12 apotres. Plus tard, Christos chargea Titus de créer une Église autour du message divin apporté par Aristote et par Christos lui-même pour mieux diffuser le verbe du créateur. Plus Christos devenait connu et respecté, plus la foi aristotélicienne gagnait du terrain, jusqu'à même ammener un centurion à demander le baptême. Un jour, au cours d'un repas mémorable au cours duquel Christos célébra l'amitié aristotélicienne, Daju, l'un de ses apotre, le trahi. Les romains vinrent alors chercher le prohète, qui fut condamné à la crucifixion par Pierre Ponce, qui mourut sur la croix et s'éleva au paradis. Les 21 logions de Christos sont 21 citations remarquables du prophète. Une légende voudrait qu'une abbaye française détienne un document contenant les 21 logions originales et non-censurées.


Livre 3 : Les Archanges et les Saints Aristotéliciens

Le troisième livre raconte la vie de tous les saints aristotéliciens de toutes les époques. Les canonisés sont ceux qui sont devenus saints après le renouveau de la foi.


Livre 4 : Doctrines, Sacrements et Prières de l'Eglise Aristotélicienne

Le quatrièment livre explique la célébration des sacrements tels que le baptême ou le mariage. L'on y trouve aussi les doctrines qui explique les sources de la foi ou encore le statut de Christos, par exemple. L'on y trouve aussi le crédo et le cantique des idées.


Tous ces éléments devraient faire de vous un excellent aristotélicien, un aristotélicien qui mène d'abord sa vie vertueuse en société et qui mène aussi sa vie spirituelle autour de la louange du Très-Haut. Puisse le Très-Haut vous illuminer et guider vos pas.
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Pastorale III : Profession de Foi

Le fidèle en quête du paradis solaire peut s'assurer de mener une vie vertueuse par moultes actions différentes. Certaines de ces actions vous seront présentées et expliquées dans ce dernier volet.

Le Credo, est le texte fédérateur de notre Eglise, il est là pour faire grandir notre foi en notre coeur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde: il est le signe de notre union de croyants aristoteliciens. Il illustre aussi le dogme et le résume en quelques mots. Tous les aristoteliciens doivent le connaître. Le fait de réciter son crédo est un acte qui assure au Très-Haut que vous vous maintenez avec force sur le chemin de la vertu. Ce crédo doit être reconnu en préhalable au baptême, est est primordial pour toutes les cérémonies.

Citation :
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
La Confession, est l'acte par lequel le fidèle ayant commis un impair peut se faire pardonner. Dieu est conscient que l'Homme n'est pas parfait, sans quoi il serait Dieu, toutefois, il reconnait que l'âme qui s'assume au cours d'une confession sincère et profonde est une âme pure. Ceci dit, pour s'assurer le pardon divin, le fautif devra peut-être faire acte de pénitence (voir plus bas). Tous les prêtres peuvent recevoir les confessions et ne peuvent en dévoiler le contenu sous peine de défrocation. Certains curés incitent aussi leurs paroissiens à confesser intérieurement au Très-Haut avant chaque messe.

Citation :
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
La Pénitence, est le statut dans lequel se place volontairement le pêcheur s'étant confessé pour s'assurer le pardon divin. Différents moyens de pénitence sont le jeune, le pélerinage ou encore la charité (des explications sur ces actions seront données plus bas).

Le Jeûne, est l'acte par lequel le pénitent ou le simple fidèle se prive de nouriture ou se limite à un repas de base pour un certain temps, se mettant ainsi aux niveau des plus faibles, pour prendre ainsi conscience de la misère humaine que combat l'Église. Le jeûne tire son origine de la méditation de Christos dans le désert.

La Charité, est un acte de vertu que doivent pratiquer tous les aristotéliciens. Elle consite à aider ses frères aristotéliciens sur le chemin de la vertu. Elle se par l'aide aux vagabonds perdus dans les méandres du jeu, l'offre d'un salaire supérieur au minimun légal à ses employés, la vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance. Chacun agit dans ce domaine en âme et conscience.

Le Pélerinage, est l'acte de parcourir les royaumes pour prendre conscience de la création. Le pélerinage permet, en plus d'être une preuve de foi forte, de prendre contact avec d'autres frères aristotéliciens et ainsi de les aider. Le pélerinage tire ses origines vraisemblablement de la recherche d'Aristote de la cité idéale.

La Sainteté, est le statut auquel aspirent tous les aristotéliciens. Certains fidèles ont accédé à ce statut par leur respect presque immaculé des pincipes aristotéliciens. Ces saints ont encore au soleil le pouvoir d'influencer certaines choses de la création, il est donc important de les considérer et de les louer. Ceci dit, on ne peut louer les saints, et encore moins le Très-Haut, pour sa propre réussite matérielle. La lecture des hagiographies des différents saints et de régulières, mais toujours sincères, prières sont conseillées.


Il est important de savoir que l'Église ne sanctionne pas, et même encourage, l'ermitage.
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Pastorale IV : La vie de Christos

Christos, né sous le nom de Jeshua, est le fils de pauvres vagabonds vivant dans la vertu et purs de toute luxure, Giosep et Maria.
Il vit le jour à Bethléem, en Judée, dans une bicoque délabrée, où les habitants apportèrent de quoi améliorer l'ordinaire et rénover la bâtisse, tant la grâce de l'enfant les avait touchés.
En effet, il avait été choisi par Dieu, avant même sa naissance, et alors que ses parents n'étaient pas encore mariés, pour être le Messie, celui qui porterait la parole de Dieu partout et sauverait le peuple de ses péchés en leur enseignant la sagesse d'Aristote.
Mais un jour, Maria se prit de querelle avec la favorite du roi Mistral IV et lui révéla le secret de la naissance de Jeshua. Alors, prévenu par un envoyé de Dieu, ils durent fuir à Chypre pour échapper au massacre des enfants ordonné par le roi qui avait peur pour son trône. Ils ne rentrèrent qu'à la mort de ce dernier et s'installèrent à Nazareth où désormais l'enfant prit le nom de Christos pour n'être pas reconnu.
Parvenu à l'âge d'homme, il quitta ses parents pour parcourir le monde et se mit à prêcher.
Il repoussa toutes les tentations que la Créature sans Nom lui proposa dans le Désert (luxure, orgueil, ...) et bientôt fut accompagné par 12 disciples auxquels il demanda d'abandonner tous leurs biens pour le suivre. Sa sagesse et les miracles qu’il fit attirèrent à lui nombre de gens qui se convertirent.
Parvenu à Jérusalem, il révéla au peuple qu’il était le Messie de la prophétie.
Cependant, trahi par l’apôtre Daju et accusé d’être un élément de désordre dans la cité, il fut traduit devant le procurateur romain, Pierre Ponce, qui, excédé, le condamna à la crucifixion.
Christos conduit sur le lieu du supplice fut insulté, frappé, fouetté, écartelé puis cloué à une croix où il agonisa et rendit l’âme.
Alors les cieux se déchaînèrent, faisant fuir la foule et des anges descendirent des cieux pour emporter le corps de Christos aux yeux de ses disciples.


Ses idées:


- Christos nuança la vision d'Aristote sur le retrait du monde, en ce sens qu'il affirma que l'homme a besoin de temps de repos, d'isolement et de quiètude afin de réfléchir pour mieux apprécier ce qu'apporte la Cité aux humains.
Cependant, le désert reste un lieu dangereux puisque c'est là que la Créature sans Nom essaya de tenter Christos.

- Il prêcha l'amour de Dieu, appelant les hommes à la vertu, la justice et la tempérance afin de se protéger de la tentation du péché.

- Il enseigna la vertu de la simplicité, appelant ses disciples à négliger les richesses et les ornements de ce monde

- Il appela les hommes à la solidarité, non seulement entre eux, mais aussi entre les peuples (« vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié, disait-il »)

- Il prêcha pour l’égalité entre les hommes et les femmes (« les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux »)

- Il condamna l’esclavage et les salaires de misère (« faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! »)

- Il invita les hommes à confesser leurs péchés afin de recevoir le pardon et l’amour de Dieu

- Il dénonça les mauvais prêtres qui par leur incurie laissaient le peuple sans guide, car c’est par leur faute que prospèrent les cultes païens


La fondation de l’Eglise :


A Jérusalem, il invita tous ceux qui voulaient suivre le chemin tracé par Aristote et par lui-même à former une communauté et fit de l’apôtre Titus son second à la tête de celle-ci.
Il nomma les 11 autres apôtres évêques et leur donna comme mission d’aider Titus à fonder l’Eglise et à diffuser le message de Dieu à travers le monde.

Il institua le baptême, geste qui symboliquement lave le nouveau converti de tous ses péchés, comme signe d’entrée dans l’Eglise.

Il institua aussi la confession, moyen par lequel l’Eglise pardonne ses péchés à celui qui se repend avec sincérité, contre quelque pénitence.

Il fit du mariage un sacrement dispensé pour la vie, avec interdiction de le rompre et interdit aux évêques de pouvoir se marier ni commettre l’acte de chair car il doivent aimer l’Humain et non un humain et se consacrer totalement à Dieu.

Il recommanda aux apôtres de commémorer son sacrifice par le pain et le vin (« Consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang »)

Il défendit aux prêtres de l’Eglise d’exercer le métier des armes (« Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont sources de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu").
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Thématiques du Dogme : Le prêche de Neajdalf

Il y bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s'il m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.
Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf ,le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens

Un villageois m'interpella :

- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition a d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :

Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes.
A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité.
Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.

- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, a qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Jéisus Chistos).

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.
Je tentai donc de lui répondre :

- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christo.
Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.
Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens.
Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et si l'un des deux juges que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique.
Au-dessus vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même, sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élection, alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Eglise. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple, et la hiérarchie de l'église ne ferra que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc.

Le vagabond semblait avoir compris.

-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais voici une liste de documents qui vous aideront à trouver votre place.

Liste de la Bibliothèque

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriais en le voyant partir, et je lui criai :

-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.
Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.



extrait tiré des " mémoires d'un curé de campagne, écrite par le père Neajdlaf en 926 ap JC"


Dernière édition par le Mer 28 Nov - 20:39, édité 1 fois
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Thématiques du Dogme : L’effluve du mal

L’effluve du mal. par charles B.

J’ai approché le mal, en temps qu’un des rares théologiens à en avoir eu le courage et la force de ne pas y sombrer. J’ai analysé nos textes sacrés, nos textes apocryphes et même certains écris hérétiques enfermés dans les tours de mon abbaye.

J’ai découvert l’effluve du mal, elle a une odeur mélangeant le soufre et la pourriture, elle ne contient aucun relent agréable auquel se rattacher, car l’effluve du mal est comme le mal lui-même, l’absence totale de bien.
On trouve cette odeur les nuits de pleine lune autour des marais qui reflète l’enfer sur terre, on la retrouve dans les profondeurs où la divine lumière ne parvient pas. C’est l’odeur que l’on retrouve auprès des suicidés qui se sont enfermé pour renoncer au cadeau de la vie, sur les champs de bataille quand le fer à prix le pas sur le verbe.

J’ai pourtant voulu affronter cette odeur pour étudier les créatures qui représente le mal à nos yeux. J’ai lu les rapports d’exorciste pour comprendre ce que sont les démons qui parfois se cachent parmi nous, j’ai croisé mes lectures et j’en tire des conclusions qui au jour d’aujourd’hui, à l’approche de l’an mille, pourrait me conduire au bûché.

Ma première conclusion est que les démons sont en fait des âmes qui ont refusé de d’emprunter la route vers leur jugement et se sont détourné de la voie tracée par le Créateur pour la race des humains. Ils ne sont liés en rien aux sept princes démons gardiens des enfers.


A) Type et but des démons terrestres.

Les démons terrestres sont donc des âmes qui restées sur terre veulent continuer à y survivre en possédant un corps humain. J’ai pu déterminer qu’il en existe 4 grandes catégories.

1) Le démon passionnel, le Type Egocentrique. ( centré sur son ego)

Le démon Egocentrique pense que Dieu n’a aucun droit sur lui et veut continuer à vivre sa passion sur terre à travers le corps possédé. Il utilisent en général tout les moyens pour prendre du plaisir, que ce soit par la luxure, le vol, l’assassina de ceux qui l’empêche de se réaliser voir même qui lui ont nuit dans le passé..

2) Le démon Mordide. Le type Thanatoquester (chercheur de mort)

Le Thanatoquester est réputé très dangereux par les exorcistes, il refuse de se faire juger car il trouve injuste d’être mort alors que d’autres méritent 100 fois plus de mourir que lui. Il force durant les délires sa victime à tuer tous les êtres qui lui sont cher. En final il pousse sa victime à l’acédie et jusqu’au suicide. On dit qu’a chaque foit qu’il réussi à pousser le possédé au suicide le Thanatoquester, augmente sa force, par l’expérience et en prenant une partie de l’énergie de l’âme qu’il a contrôlé.

3) Les démons vengeurs. Le type Tisirhée (flot de la vengeance)

Il a refusé de se faire juger avant d’avoir pu obtenir vengeance, et en général il partent après avoir eu leur vengeance. Toute fois parfois ils sont confondu avec les démons de la mort car il a tendance à faire augmenter la mortalité autour de lui.

Ira furor brevit est ; animum rege, qui, nisi paret
(La colère est une courte folie : maîtrisez vos passions ; si elles n'obéissent pas, elles commandent).

4) Les démons de l’acédie, le type Laetitiacata ( de laetitia (joie) et cata (en bas)

Réputé peu dangereux pour les autres, il passe de corps en corps pour amener la tristesse et l’acédie, il pousse les gens au suicide et ont pour but principal de détourner les autres de la lumière car eux même ne l’ont pas trouvé de leur vivant.

5) Les fantômes, ou Anima anxiosus, ou Poltergeist

Classé souvent comme démon puisque l’origine est la même on pourrait dire que se sont des pré-démons, puisqu’ils ne n’ont pas prix possession d’un corps. On ne peut donc pas à proprement parler d’exorcisme même s'il est souvent préférable de le faire fuir pour éviter justement qu’il ne devienne réellement un démon "possesseurs". Ce sont généralement des exorcistes débutants, voir même de simple prêtre qui dans un premier temps les combattent. Leurs manifestations sont diverses mais généralement seul ceux qui veulent les entendre peuvent les entendre et ont l’impression de les voir. Il existe des cas où des témoins on vu que des animas anxiosus agirent sur la matière en déplaçant des objets, mais il s’est pratiquement toujours avéré que c’était un des témoins lui-même qui avait agis consciemment ou pas pour déplacer l’objet. L’anima anxiosus en fait pour se faire entendre ou voir agis directement sur notre âme comme s’il effectuait une mini possession. Les choses sont vues alors un peu comme dans un rêve, où le vrai et l’imagination sont mélangée.


B) Les autres créatures terrestres

Les 3 lois naturels

Les trois lois qui régissent les réactions des créature sont « la soumission à l’humain, le besoin de se reproduire et le besoin de se nourrir « . Si l’équilibre entre les trois loi est respectée la créature garde sa place dans la création. Parfois que le besoin de se nourrir n’est pas satisfait, certaine créature passe outre une des 2 autres lois et peut se retourner vers sa progéniture et ses semblable, soit dans des cas encore plus rare vers l’humain. C’est pour cette raison que les animaux sauvages, moins proche de l’humain que les animaux domestiques peuvent occasionnellement attaquer et dévorer des humains. Ce n’est donc pas une raison démoniaque, ni même une punition divine qui fait que parfois les loups tuent des voyageurs isolés, c’est une rupture de l’équilibre des trois loi de la vie animale. La vie végétale n’étant pas soumise à ses lois, lorsqu’il y a déséquilibre la vie végétale s’arrête simplement.

Les autres démons terrestre

D’après mes recherches il semble qu’il n’y aie pas de trace confirmée de façon irréfutable qu’il existe des créatures démoniaque terrestre, ni même simplement de créature surnaturelle autre que les âmes égarée dont j’ai parlé précédemment. Par contre il n’y a pas d’explication simple ni non plus irréfutable à certain événement qui se sont produit par le passé. Dogmatiquement parlant, et en étant croyant on ne peut admettre que des créatures de Dieu puisse se détourné de la loi de Dieu puisqu’elle n’ont pas reçu le libre arbitre. L’arbre suit le cycle qui est le sien, comme le fait le cochon, la vache et le mouton. Pourtant des circonstances extrêmes peuvent entraîné des réactions extrêmes. C’est comme ça que malgré l’obligation faites à la création d’être soumise à l’humanité que parfois certaines créature de la création se retourne contre nous lorsqu’il y a déséquilibre dans les 3 lois de la nature.

Vampires, garous et autres créatures démoniaques

Les créatures démoniaques hantent nos superstitions, mais n’ont pas de réalité tangible. Si elles existaient elles serraient soumise aux 3 lois et ne serraient pas soumise au libre arbitre comme l’humain l’est naturellement.
Ce sont donc en fait des humains qui n’ont plus leur raison et qui croient être différente, c’est une forme d’hérésie peu répandue ou l’humain renie jusqu’à sa propre humanité. La plus part du temps après avoir été soumise à une possession démoniaque, et même parfois étant encore possédé. Il a été prouvé que lors des possessions si le combat entre l’âme résidente et l’âme démoniaque est violente, des modifications physique peuvent survenir. C’est de là que vienne les légendes parlant de créature polymorphe comme les loup garous. Les vampires sont probablement en réalité des humains possédé par des démons type Laetitiacata devenu fou qui fuient tellement la lumière divine qu’il ne sortent que la nuit, et recherchent tellement à retrouver leur humanité qu’il tentent de prendre celle des autre en buvant leur sang.

A noter que la douleur mental peut par appréhension donner de la douleur physique et ainsi, transformer un tant soit peut le corps. On a vu ainsi des personne ayant une pilosité acrue, ou des dents plus saillante suite à une infection. Bref il n’existe donc de nos jours que deux sorte de créature terrestre, les humains et celle soumise aux humain.


C) La notion de diable et la créature sans nom

La seul créature n’étant pas liée aux lois de la création, est la créature sans nom. Pourtant, la plus part des théologiens s’accordent pour dire que c’est une allégorie pour représenté la part de doute qui est en nous, et que si effectivement elle a bien existé elle a du finir seul et même mourir après sa rencontre avec Christos. Vista de Christos chapitre 5 « Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. » Certain disent qu’elle erre encore, mais étant unique et sans pouvoir elle doit vivre dans la peur de l’humanité bien plus que nous n’avons peur d’elle. Certain l’appellent « le malin » pour nous rappeler que son seul pouvoir est d’être particulièrement doué pour nous faire admettre comme juste ce qui ne l’est pas.
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Thématiques du Dogme : Hagiographie de Jarkov

Citation :
Canonisation de Jarkov, allias Konan de Chateaubriand

Résultat du décompte : 430 bulletins ont été déposés dont 57% [ 246 ] en faveur de la canonisation 42%[ 184 ] contre cette canonisation.

Lors du vote en canonisation, de nombreuses irrégularités ont été constatées, mais cela est vérifié autant parmi les contre que parmi les pour, on ne peut donc déduire qu’une chose, messire Jarkov reste une personnalité qui a marqué notre siècle de son empreinte et agite toujours autant les foules que de son vivant.

Un Saint doit être principalement une raison d’union et non de désunion, et par delà le pourcentage des votes contre lui c’est le nombre qui peut impressionner puisqu’il dépasse le nombre généralement décompté de votes déposés pour les dernières canonisations et cela même si on en amputait 30% pour compenser les irrégularités. Mais nous ne pouvons nier que le nombre de bulletins lui étant favorable est encore plus important et donc nous déclarons Jarkov, allias Konan de Chateaubriand comme un saint local dont le nom pourra être utilisé précédé du titre de Saint.
Toutefois, il ne sera pas inclus au dogme et donc il ne sera pas considéré comme blasphème de contester sa sainteté ni même son hagiographie.
Nous envisagerons si des documents prouvés authentiques nous sont fournis, ou si des témoignages sérieux nous sont proposés de faire une révision de son hagiographie et de remettre en question ce statut par un nouveau vote après correction des textes.

Pour la curie, Jeandalf, Cardinal du Saint Office
fait à Rome, le 2 juillet 1455

"Le Livre des Vertus - Dogme Aristotélicien" - Page 6 Bullefinalkc1

Hagiographie de Konan de Chateaubriand dit Jarkov

Jarkov est un des Père de l’Eglise Aristotélicienne et le Saint Patron des Inquisiteurs et des Gardiens de phares. Rejoignez nous pour cette dernière représentation de Jarkov tenant un bout de chataîgner dont on fait les bûchers. “Vous allez voir de quel bois je vous chauffe” : aimait-il à répéter.

Une Vie franciscaine

Réputé comme l'un des bretons les plus fervents à son pays, Konan de Chateaubriand autrement nommé Jarkov, débuta sa longue ascension à la sortie de la guerre de cent ans, dans le royaume de France en Artois. Jeune hère parti à l'aventure loin de son Armorique natale, Jarkov fut le témoin de la première prêche de Frère Nico, inaugurant la résurgence de l'ordre franciscain. Rapidement séduit par ce discours lumineux dans l’obscurité ambiante, Jarkov rejoignit les franciscains dans leur essor pour ne plus les quitter jusqu'à sa mort.

Le Curé d’Argonne

Dans ces temps très reculés en Artois, terre barbare et païenne s'ouvrant à nouveau à la civilisation aristotélicienne, la parole de l’église demeurait étouffée dans les monastères. Jarkov reconstruisit alors dans le petit village d'Argonne la chapelle des temps nouveaux, lieu de culte augurant la repropagation de la foi. Une bonne part des populations rurales des Royaumes d'occident était alors la proie des pires hétérodoxies. Le saint Jarkov officiait quotidiennement dans la petite paroisse pour le service de Dieu et de l’église. La chapelle franciscaine des temps nouveaux devint la tête de pont d’un gigantesque chantier de reconquête spirituelle, onction y fut délivrée sur le front du seigneur Scinarf alors maire de la bourgade, mariages, baptêmes et chants religieux redonnèrent vigueur à la vie religieuse de la communauté.

Reposant sur quelques valeurs simples : piété, gaieté, présence et progrès, le modèle de la chapelle s'exporta rapidement aux alentours par les frères franciscains. Jarkov profita de la notoriété acquise tant par son ancienneté dans la société que par sa verve pour convertir les païens alors légions, faisant d'Argonne une ville relativement pieuse. Son travail missionnaire au service de l’église se poursuivait au-delà de sa paroisse, profitant de ses ventes de maïs pour annoncer la bonne parole, des débats politiques pour faire part de la sagesse ecclésiastique.

La Curie Romaine

A l’époque, les franciscains et les bénédictins dominait la curie romaine. Les cardinaux se regroupèrent pour redynamiser l’emprise morale et spirituelle de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine sur les populations lassées d’un siècle de violences continuelles. Rapidement le Pape Nicolas V, sur proposition de ses proches cardinaux Frère Nico et Césars firent entrer le jeune Jarkov à la curie pour mettre son énergie au service de l’église universelle.

Le cadre de son action à Rome fut rapidement connu. Frère Nico s'occupait principalement de la théologie et Césars apportait un concours très actif à l'organisation logistique générale. Le jour de son arrivée à la curie, Jarkov pris la tête de la justice cléricale et de l’inquisition, devenant ainsi l'un des cardinaux les plus importants de la première partie du pontificat de Saint nicolas V.

Durant plusieurs mois il fut à la pointe de la rédaction de certains portions du droit canonique nécessitant réécriture, notamment sur le mariage, l'annulation du mariage et autres sacrements. Conformément à ligne historique voulue par les franciscains, alors principaux artisans du renouveau de la foi puisque excepté le cardinal Césars, l’ordre des bénédictins étaient tombés en désuétude, le dogme demeura fidèle à la ligne tracée par le concile de Nicée.

Jarkov entra alors en conflit avec la monarchie française s'obstinant à nier l'autorité du souverain pontife sa Sainteté Nicolas V. Son opposition devint radicale lorsque Lévan III s'acoquina de dame Mllelafee en concubinage, la demoiselle ayant des affinités phookaïstes très prononcées. Autant de prises de position qui le firent considérer comme un extrémiste à l'époque, mais l'histoire lui donna raison puisque le roi de France dut se faire sacrer et se marier religieusement avec une autre à la suite de la fronde.

Le Prêtre Chevronné

L'activité du franciscain Jarkov fut des plus débordante en son temps et reste un modèle de zêle. On compte ainsi pas moins d'une quarantaine de mariages célébrés en l'espace de trois mois, le renouveau de cette noble institution qu'est le mariage par la chapelle d'Argonne incita la population à fêter les unions devant le curé, là où précédemment elle s'adressait au maire. Le faible nombre de clercs disponibles dans la région d’Argonnes et l'explosion des demandes obligea le breton à fournir un travail énorme en épousailles. Il eut le loisir de bénir une bonne centaine d'entreprises diverses destinées au bien commun, allant à bénir une élection jusqu'à bénir le boulanger offrant du pain à petit prix pour les pauvres. Ses oeuvres sont aussi diverses que multiples, mariage princier, enterrement, pèlerinage avec feu Blob des franciscains, sermon sur l’éthique de la politique, baptême, etc.... Il fit une croisade personnelle à Jérusalem, dont le récit est conservé dans les archives de sa famille. Il fut le prêtre hyperactif et prolifique de la foi dans un pays ravagé par l'ignorance et l’oubli.

L’Aventure Bretonne

Dès la fin du blocus sur les routes menant à la Bretagne, Jarkov s'empressa de retrouver sa patrie bien aimée et y ouvrit aussitôt sa deuxième chapelle, à Saint Brieuc. Il y participa aussi avec arnvald à la bénédiction de la seconde cathédrale d'occident en taille, celle dédié à Saint Benoît.

Aussitôt, il dut faire face au premier cas d'hérésie organisée : le druidisme breton extrêmiste, antérieur au phookaïsme. Mené par Celtic13 le mouvement druidique extrêmiste reniait la foi aristotélicienne et faisait preuve de violences répétées contre le clergé breton dont leur tête de file, Jarkov. Ce dernier organisa rapidement ses forces, ralliant à sa personne plusieurs pieux bretons, dont le très grand Isidore, pour demander l'ouverture de l'inquisition en Bretagne. Cela ne fut jamais décidé, un pacte ayant été réalisé entre Jarkov et les druides entre temps sous la gouverne du duc Iziledur. Ce pacte fit rentrer les druides dans le rang de la vraie foi avec soumission aux enseignements dogmatiques et à l’autorité canonique de la Sainte Eglise Universelle Aristotélicienne. Cette résolution pacifique de ce conflit religieux local devait inaugurer la très forte tradition de piété bretonne.

La reconquête spirituelle bretonne se fit dans un cadre strictement franciscain, Jarkov envoyant en effet ses nouvelles recrues dans le sillage de Frère Nico. De nombreuses valeurs franciscaines se retrouvent dans la construction de l'Eglise « bretonne » et dans la politique du Grand Duché tout entier. Le travail religieux bien entamé, Jarkov publia des lois interdisant tout culte hétérodoxe, à une époque où la tolérance religieuse était la norme partout excepté en Champagne. Il fit reconnaître en outre par le droit breton la compétence inquisitoriale de l'Eglise. La protection de l'homogénéité de la foi bretonne passa par une lutte impitoyable contre tous les hérétiques.

Le Passage à la Tête de l’Inquisition

Très jeune, Jarkov manifesta immédiatement l'intention de devenir inquisiteur. Juriste de formation, la voie lui était tout indiquée. Une fois à la curie, il réorganisa donc l'office de l'inquisition en prenant de le titre de Grand Inquisiteur. Son travail se heurta constamment sur la mauvaise volonté des justices françaises et lorsqu'il quittera l'inquisition ce sera las de la désinvolture des laïcs. Il aura néanmoins mené avec brio et panache le procès inquisitorial à l'encontre de Morthya, chef de file des hérétiques phokaaïstes ainsi que contre une sorcière elle aussi normande adoratrice du diable et de la magie noire. Cinq hérétiques périront au final. Mais la cour d’appel des pairs le censura. Désabusé, Jarkov quitta l'inquisition ce jour là, enragé de voir que la cour des pairs persistait à ignorer les outrages phookaïstes pour avoir condamner celui qui fit taire le nain hérétique Morthya qui insulta l'Eglise et la foi comme personne.

L'oeuvre inquisitoriale se déclina sur de nombreuses autres affaires. Jarkov fut l'un des instigateurs de la croisade contre les phookaïstes qui n'eut finalement pas lieu faute aux diplomates laïcs. Il fut aussi celui qui démasqua les pratiques de sorcellerie du cardinal Sanctus. Il mena en Bretagne les plusieurs enquêtes de l'inquisition et donna à cette institution de véritables lettres de noblesse. Jarkov reste pour les mémoires le principal adversaire du Phookaïsme, puisque pendant très longtemps seul à lutter contre eux par les mots et par la force avec une violence restée légendaire.


Dernière édition par le Mer 28 Nov - 20:51, édité 2 fois
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