IV - Des Statuts IntérieursDu Gouverneur de la ConfrérieI - Dans tous les temps le noble Haut Conseil, sous l’invocation de Saint-Georges, sera présidée et gouvernée par un de ses membres, élu à la pluralité des voix, qui portera le titre de gouverneur. Cette charge sera à vie.
Article II - La mort, la décheance ou le départ du gouverneur de l’ordre venant à arriver, l’élection de son successeur se fera dans les plus brefs délaits ; et jusqu’au temps de cette élection, le plus ancien chevalier de ceux qui composent le conseil, fera les fonctions de gouverneur.
De l'Assemblée Général et des Devoirs ChevaleresqueArticle I - Il se tiendra chaque année une assemblée générale le premier dimanche après la fête de Saint-Georges, à moins que, pour des raisons indispensables, cette assemblée ne soit retardée, ce qui sera déterminé par messieurs du conseil.
[RP : Assemblée Général : Tout les deux mois] Les Confréres et les Chevaliers siégeront a cette Assemblée.
Article II - Ceux des nobles chevaliers qui ne pourront pas se trouver à l’assemblée générale, seront obligés de s’excuser par une lettre au corps, ou adressée à l’un des particuliers, qui proposera à la compagnie l’excuse de son confrère ; l’assemblée jugera de la validité ou insuffisance des raisons proposées ; si elles ne sont pas trouvées suffisantes, on écrira au chevalier qui se serait excusé, pour l’inviter à se trouver plus régulièrement aux assemblées ; et si, sur des prétextes légers, il continuait à s’en absenter, il serait rayé du nombre des chevaliers.
Article III - Les chevaliers de Saint-Georges étant censés être investit dans leurs différentes contrées, l’assemblée s’occupera essentiellement de tout ce qui peut les intéresser, et nommera, en tant que besoin serait, des commissaires pour veiller au maintien de leurs droits et prérogatives.
Article IV - Si l’un des chevaliers était fait prisonnier, tous les autres seront obligés de contribuer de tout leur pouvoir à son élargissement, pourvu toutefois qu’il n’ait pas été arrêté pour crime de lèse-majesté divine et humaine : ils empêcheront, autant qu’il sera en eux, qu’il ne soit fait aucun tort aux veuves, enfants, pupilles ou mineurs des chevaliers décédés, dont ils seront tenus de soigner les intérêts comme les leurs propres.
Article V - A la mort d’un chevalier, chacun, après avoir été averti de son décès, sera tenu de faire dire trois messes pour le salut de son âme.
Article VI - Les différentes querelles qui pourraient survenir entre les chevaliers, sur les droits, rangs et prérogatives concernant l’ordre, seront décidées par l’assemblée générale ; ou si la chose pressait, par le gouverneur de la chevalerie, avec son conseil, ou par trois chevaliers dont les parties conviendraient ; auxquels jugements tous les chevaliers sont obligés de s’en tenir, sous peine d’être rayés du nombre des chevaliers ; et pour entretenir une union parfaite, tous sont invités, en cas qu’il survienne entre eux des difficultés sur le motif de l’intérêt, de s’en rapporter à la décision de trois chevaliers, au choix des parties, ou nommés par le corps, en cas que les parties ne puissent convenir de ce choix.
Article VII - Si les difficultés ou querelles étaient sur point d’honneur, les premiers d’entre les chevaliers qui en auront connaissance, seront tenus de faire des efforts pour empêcher les voies de fait, et avertiront incessamment le gouverneur de la chevalerie, afin que celui-ci en donne avis au Haut Conseil, et qu’il puisse en recevoir les ordres nécessaires.
Article VIII - Pour que les assemblées générales se fassent avec la décence et l’ordre nécessaires, s’il arrivait qu’un chevalier, dans ces assemblées, eût quelque différend ou querelle avec un de ses confrères, il a été décidé que ceux qui tomberaient dans ces inconsidérations, demeureraient pour toujours exclus du corps.
Article IX - S’il pouvait arriver qu’un chevalier, par sa mauvaise conduite, ou par des actions qui blesseraient l’honneur et la probité, se mît dans le cas de se rendre indigne du titre de chevalier (qui suppose une conduite sans reproche et une probité à toute épreuve), il serait rayé du nombre des chevaliers, et pour jamais exclu du corps.
Article XII - Il y aura un officiers dans la chevalerie, lequel sera élu dans l’assemblée générale à la pluralité des voix : cet officier, que l’on nommera Chancelier, devra être un ecclésiastique, qui fera un discours dans toutes les assemblées générales, où il représentera à tous les chevaliers les obligations auxquelles leur naissance et le serment qu’ils ont prêté les engagent, il siegera ainsi au Haut Conseil ou il s'occupera de la diplomatie et des rapports de la Confrérie avec diverses institutions ou contrées.
Des Grades de la ConfrérieI - Le GouverneurIl dirige l'Ordre, il est l'autorité supême, il est élu par le Haut Conseil de l'Ordre. Il est élu a vie, jusqu'a sa démission ou s'il trahi les preceptes de la Confrérie. Il a droit de véto sur n'importe quelle décision, et peut eventuellement renvoyer un membre qui a fauté.
Il peut organiser la réunion du conseil en séance exeptionnelle si la situation l'éxige.
C'est lui qui nomme les Hauts Dignitaires de la Confrérie.
II - Les Hauts DignitairesI - Le Grand Capitaine de la Confrérie
Le grand capitaine de la Confrérie s'occupe et gère les affaires militaires de l'Ordre. Il donne les ordres et les missions au soldats, c'est l'autorité militaire supreme de la Confrérie. En cas de crise militaire, il peut prende les décisions en consultant seulement le Gouverneur.
II - Le Grand Héraut de la Confrérie
Le Grand Héraut de la Confrérie s'occupe entre autre d'organiser les quêtes de la confrérie et du bon fonctionnement du RP au sein de l'ordre. Il est également chargé du recrutement de nouveaux Confréres.
Il a en charge le voie des troubadours.
III - Le Juge Suprème de la Confrérie
Le Juge Suprème de la Confrérie gère le coté juridique de la Confrérie. Il peut statuer sur un probleme entre deux membres ; il peut également proposer le renvoit d'un membre, c'est lui qui gerera tout les procès internes.
Il a en charge le voie de la Justice.
IV - Le Grand Chambellan de la Confrérie
Il est en charge de la diplomatie, il nomme et gère les ambassadeurs. Il statuera et ratifiera les alliances et traités après débat au Haut Conseil.
III-Les ChevaliersCe sont les plus loyaux serviteurs de l'Ordre, ils sont le bras armée du Conseil, ils conservent les voies qu'ils ont choisit lors de leur intronisation au grade de Confrère mais on plus de poid dans les décisions du Conseil que ces derniers.
IV-Les ConfrèresCe sont les admis dans l'Ordre, ils choisisent une voix parmis ces deux la :
- La Voie des troubadours : ils organisent les quêtes de l'Ordre, recrutent ses membres, content les exploits des membres de la Confrérie et s'occupent de l'hérauderie au sein de l'Ordre. Ils sont sous l'autorité du Grand Héraut de l'Ordre.
- La Voie de la Justice: ils traquent les taupes, surveillent les membres et veillent donc au respect des principes Chevaleresques. Ils sont sous l'autorité du Juge Suprème.
Ces deux Voies ne changent en rien l'implication militaire des membres, tout cela est geré par le Grand Capitaine.
V-Les EcuyersC'est le grade le plus bas, les postulants sont mis a l'essai pendant une période, cela permet de statuer sur leur entrée ou non dans la Confrérie.
Ils sont au service d'un Chevalier qui sera leur parrain tout au long de leur présence au sein de l'Ordre. Ce Chevalier est désigné par l'Assemblée Général.
V - Attributs et insignes de la ConfrérieI - Le grand sceau - La confrérie posséde un grand sceau rond de 34 mm. Voici la description de ce sceau : Dans le champ, Saint-Georges asénestré, vêtu à l’antique et à cheval, plante son épée dans la gorge d’un dragon que son cheval foule au pieds. Autour : SIGIL. NOBIL. SEQUAN. D. GEORGIO. DICATAE.
II - L’insigne - les chevaliers ou confrères de Saint-Georges portaient primitivement au col, puis à la boutonnière, fixé au moyen d’une bélière et d’un anneau à un cordon ou à un ruban moiré bleu comme celui de l’ordre du Saint Esprit, d’un quart d’aune de long, une petite figure équestre de saint Georges, en or ou en argent doré
III - Les armoiries - De gueules à un saint Georges d’or.
Ratifiée par le Conseil des Hauts Commandeurs de la Confrérie,
En ce jour béni d'Octobre 1454 durant le reigne du Roy Lévan le Troisieme.