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Titre Original : Manuel de formation des forces de polices
Localisation : La Bibliothèque du Royaume
Auteur : Lockarius
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Première EditionI. Préface.Cette ouvrage se veut être un outil didactique à l’intention des jeunes officiers de polices débutants dans la carrière, mais peut également intéressé les officiers plus expérimenté.
Commandé par l’université Malaeauvergne, université royale de sciences politiques, le présent ouvrage à donc principalement une fonction d’enseignement et se vont donc aussi simple clair et concis que possible.
Pour rédiger le présent ouvrage je me suis basé sur mon expérience personnelle ainsi que sur les conférences que j’ai eues l’honneur de donner à ce sujet dans les locaux de la susdite université.
Cet ouvrage est dédié à la mémoire du conseiller poitevin Icène assassiné dans l’exercice de ses fonctions.
II. Introduction : Essai sur les us et procédure des force de l’ordre, seconde édition.Le but du présent ouvrage est d’informer les jeunes lieutenants récemment nommé, sur les procédures les plus courantes de leurs travails, ainsi que les futurs postulants qui trop souvent s’engage sans vraiment savoir à quoi s’attendre précisément (non lieutenant est loin d’être uniquement du RP).
DE LA FONCTION DE LIEUTENANT.Le lieutenant, tout comme le sergent, joue un rôle important dans la vie d’une communauté car il est le garant de son calme.
Mais avant d’être un agent de répression le lieutenant ne doit pas oublié qu’il à avant tout une fonction sociale.
En effet s’est bien souvent par la communication qu’il résoudra les problèmes qui se présentent.
Pour cela le lieutenant se doit de prendre le temps de parler avec les contrevenants pour leur rappeler la lettre de la loi en vigueur dans la communauté, il se doit également de communiqué avec les victimes de tels actes afin de les conseillers et de leurs éviter de se retrouver une nouvelles fois flouées.
C’est ainsi en travaillant en aval que le lieutenant peu remplir sa mission : maintenir le calme et la quiétude. En travaillant ainsi il obtiendra de même à moyen terme une diminution notable de la criminalité et par là même un désengorgement des tribunaux.
Car n’oublions pas que la plupart des hommes et femmes que nous côtoyons sont rarement suffisamment instruits pour connaître les lois et certains ne peuvent assister aux lectures publiques de cette dernière, occupés qu’ils sont au respectable travail des champs.
Le lieutenant ne devra pas non plus oublié de se faire connaître et apprécié de la population sous sa protection. Ceci afin de pouvoir disposer de sa pleine coopération sans laquelle il ne serai que peu de chose.
DE L’ESCLAVAGISME.Sans aucun doute l’infraction la plus fréquente, l’esclavagisme est heureusement la plus facile à détecter.
Afin de repérer l’esclavagisme, le lieutenant se devra de se rendre plusieurs fois par jour à la halle de sa mairie où se nouent les contrats de travail. Ce dernier ne devra pas non plus hésiter à éplucher chaque soirs les registres des contrats signer aux services des archives de la mairie.
Une fois les contrevenant identifiés et la situation transmise à ses supérieurs, le lieutenant ne devra pas hésiter à rendre visite à la victime de ce contrat abusif, afin de lui rappeler le contenu de la loi dont elle est généralement ignorante.
Ainsi une fois encore le lieutenant agira pour la prévention.
DU BRIGANDAGE.De nos jours les routes deviennent de moins en moins sûr, toutefois le brigandage, à l’avantage de permettre une découverte aisée des contrevenants. Leur identité pouvant être dévoilé par leurs victimes.
Ici aussi nous notons l’importance pour un lieutenant de se faire connaître par ces concitoyens.
Mais le lieutenant devrait aussi tacher de combattre le brigandage à sa sources en arpentant lui-même et de façon régulière les routes autour de sa juridiction, pour cela il lui suffit de constituer une équipe motivé autour de lui et de lancer régulièrement un aller retour sur une des routes quittant sa ville. Avec l’aide du Seigneur, les brigands se présenterons d’eux-mêmes et seront encore plus facilement démasqués.
DE LA SPECULATION.Certainement l’infraction la plus difficile à prouver, la spéculation constituent le type d’enquête pour lesquels la collaboration de la population locale est la plus indispensable au lieutenant.
Ici le point de départ d’une infraction sera toujours le témoignage d’un habitant qui faisant son devoir civique viendra vous signaler un achat étrange d’une de ses marchandises, comme par exemple un bûcheron venant vous signaler avoir vendu du bois à un meunier.
L’élément essentiel de votre enquête reposera ensuite sur l’achat de quelques unes des denrées incriminées sur la place du marché. Le lieutenant se devant bien entendu d’acheter les plus chères présentes. Il devra ensuite contrôler la provenance des produits achetés par ses soins et vérifiés que le nom de son suspect n’y apparaît pas.
Une fois les vérifications effectués le lieutenant pourra éventuellement revendre les produits acheter pour vérification en le remettant à un prix au maximum égale au prix d’achat, l’idéale étant de les remettre moins chère afin d’aider la communauté.
On constate ici un autre aspect de l’aide que peut apporté le lieutenant à sa communauté. Mais j’ai également entendu parler de contrat passé avec les mairies locales qui subventionnerais ce type d’achat de vérification.
DU TROUBLE A L’ORDRE PUBLIC.Il est un fait qui malheureusement détériore parfois la tranquillité des villageois dans leur vie quotidienne : le trouble à l'ordre publique
L'attitude provocatrice ou des propos injurieux et détestables sont parfois tenus par des individus dont le seul but et de nuire individuellement ou de troubler une communauté.
Pour que soit au plus vite appréhendé ces personnes, le lieutenant devra se tenir à l'écoute des villageois sur la halle de son village, mais aussi se rendre régulièrement dans les tavernes, ou la plupart du temps sont commis ces méfaits.
Il essaiera dans un premier de temps de calmer les esprits, en essayant d'éviter une échauffourée.
DE LA LUTTE CONTRE LES ORGANISATIONS CRIMINELLES.Certainement l’aspect le plus gratifiant et le plus exaltant de notre profession, la lutte contre les organisations mafieuses reste une tache particulièrement ardue et obscure.
Il n’existe pas à ma connaissance de méthode miraculeuse pour les combattre, la méthode la plus classique consiste bien évidement à disposer de personne infiltré en leur sein.
Il en existe différentes catégories : l’espion qui est un homme de confiance qui à accepter de côtoyer ses sinistres individus dans l’unique but de pouvoir les démantelé de l’intérieur et qui est en contact avec vous depuis toujours, la taupe qui est un membre de cette organisation que vous avez réussis à démasquer et qui contre sa liberté à accepter de vous renseigner à l’occasion et le repenti qui est un membre de ses organisations qui voulant se retirer décide de vous aider à les combattre de l’intérieur.
Je tiens à mettre en garde les jeunes lieutenants contre ce dernier type « d’indic » car il avéré que les organisations criminelles utilisent souvent de faux repenti pour détourner l’attention des autorités.
J’ai également entendu parler de lieutenant qui aveuglé par leur quête de justice en venaient à se livrer à la sorcellerie pour infiltré plus facilement ces organisations, inutiles de préciser que de telles conduites sont à bannir avec la plus grandes fermetés.
Par Lockarius d’Ambre, ancien sergent de police de la Trémouille, ancien Lieutenant de police de Thouars et ancien procureur du Poitou, avec l’aimable collaboration de Giantbigmac ancien lieutenant de police de Montluçon, Chinon et Saint Aignan et actuel lieutenant de police de Draguignan.III. L’officier de police.a) Le poste d’officier de police.Chez les officiers de police, il existe différents grades. Les plus répandus sont Lieutenant et Sergent.
Le lieutenant est le représentant de la justice comtale ou ducale dans sa juridiction, il tient son pouvoir du Prévôt des maréchaux qui le nomme. Notez bien que le Lieutenant bien qu’au service de sa ville n’est donc pas sous les ordres du maire ni même nommer par lui comme j’ai déjà bien souvent entendu des maires le dire.
Le sergent est un adjoint du lieutenant de sa ville, et le nombre de sergent est extrêmement variable, ils peuvent être nombreux comme totalement absent. Ils sont nommés par le lieutenant généralement avec l’approbation du Prévôt.
Nous nous intéresserons plus avant à la hiérarchie de force de la Loi dans une prochaine conférence sur ce thème.
b) Les Méthodes.Les méthodes utilisées par les officiers de police sont extrêmement variables, elles dépendent tout d’abord des infractions, facteurs sur lesquelles nous reviendront plus tard dans nos conférences et d’autre part des Lois et coutumes en vigueur sur le territoire concerné qui peuvent être plus ou moins orientés vers la prévention ou la répression.
Toutefois quelque soit l’orientation globale de la Loi dans sa juridiction, le lieutenant ne doit pas perdre de vu que sa mission principale est de maintenir l’ordre, et qu’en plus de la répression cela implique également un devoir d’éducation et de sensibilisation de la population à la Loi.
L’officier de police doit donc impérativement prendre le temps de discuter avec les contrevenants et de bien leurs expliquer leur tord, afin de limiter les récidives. Mais il devra également discuter avec les victimes et bien leur expliquer la situation et éventuellement leur donner des solutions pour éviter de retomber dans ce genre de situation.
De la même façon l’officier ne doit pas oublier de se faire connaître de la population qu’il protège, ceci afin de pouvoir compter sur sa coopération si jamais il venait à en avoir besoin.
Enfin et c’est le plus important, l’officier étant le représentant de la Loi, il ne doit jamais perdre de vue son devoir d’équité et de réserve, ainsi dans l’idéale il ne doit faire aucune différence entre les personnes, même si il s’agit d’individus qu’il apprécie et il ne devrait jamais prendre part à des disputes entres citoyens mais au contraire tacher de ramener le calme, comme le dirais Aristote l'officier de police doit recherché la vertu dans son comportement et toujours tacher d'atteindre la mediété.
c) La juridiction.Nous avons plusieurs fois parler de juridiction, mais qu’en est il exactement, intuitivement vous savez tous que l’officier de police est responsable de la ville où il a été nommé.
Toutefois sa juridictions s’étant davantage, et couvre certaine route alentour, mais prenons un exemple théorique.
Sur ce schéma la ligne rouge figure une frontière entre deux duchés, les points de couleurs représentes des villes, et les cercle de la même couleur représentent la juridiction du lieutenant de la ville en question, comme vous le remarqué pour la ville la plus au centre (en turquoise) et la ville la plus au nord ouest (en vert) une portion de route reste discuter quand à la juridiction dans ce cas se sera au service de la prévôté de décidé de la juridiction.
En clair la juridiction d’un officier de police s’étend à sa ville ainsi qu’aux portions de routes (nœud) qui sont plus proches de sa ville que d’une autre tout en étant sur le territoire de son comté ou duché.
d) Hiérarchie des forces de l'ordre.Ce qui suit est une proposition personnelle concernant la chaîne judiciaire, elle n'est pas forcément originale et votre district possède peut être déjà sa propre chaîne de communication, sont seule but est d'être simple et de permettre une bonne centralisation des plaintes.
1) Le lieutenant constate une infraction, et la signale à son supérieur direct : Le prévôt.
2) Le prévôt consulte le rapport transmis par son lieutenant, si le dossier lui parait assez complet il transmet au procureur, sinon il demande au lieutenant un complément d'enquête.
3) Le procureur consulte le dossier transmis par le procureur, si la plainte lui parait recevable il ouvre un procès, sinon il peut classer l'affaire sans suite.
Remarque HRP : Dans les cas évoquer plus tôt les affaires ne seront normalement jamais classé sans suite, ce genre de traitement étant généralement réservé à certaines plaintes RP de citoyen (ex: plainte pour diffamation, ...)Quand vous transmettez un dossier à votre hierarchie je vous recommande vivement d'y faire figurer les élément suivants afin de faire gagner en rapidité la justice.
• Type d'infraction.
• Date de l'infraction.
• Lieu de l'infraction.
• Nom du suspect.
• Nom du chargé d'enquête (Lieutenant ou sergent de police) et/ou du plaignait (si plainte d'un citoyen)
• Eventuelles captures d'écran.
• Nom de l'éventuel victime.
• Nom de l'éventuel témoin.
Nous venons donc de voir différents aspects généraux de la tache d’officier de police, nous allons nous intéresser à présent, et pour plusieurs de nos conférences à venir à un aspect plus concret de la tache de lieutenant, les infractions. Comment les détectes t’on ? Et comment agir face à elle ?